Les 2 co-réalisateurs de ce film s’appellent Suraj Cornet & Maxence Rapp, et sur Crépuscules j’ai été acteur d’un des rôles principaux, j’ai procuré l’idée et l’autorisation d’utiliser la musique de Jean Luc Hervé Berthelot, et j’ai même été cascadeur de l’extrême !
Suraj Cornet & Maxence Rapp ont imaginé l’histoire ensemble pour leur film de fin d’année de Licence audio-visuelle :
Des hommes et des femmes se réveillent en pleine nuit, amnésiques et perdus dans une ville fantôme.
Ils errent d’abord seuls puis se rencontrent et partagent leurs doutes et leurs craintes…
Seraient-ils déjà morts ?
Ils déambuleront dans cette prison urbaine jusqu’à ce qu’ils osent passer la porte derrière laquelle se trouvent toutes les réponses…
Pour mettre en boîte cet essai de fantastique psychologique, il a fallu se frotter à des conditions de tournages assez dures : de nuit, par mauvais temps pluvieux et froid, ce qui est toujours délicat pour les batteries et pour le moral des troupes.
De plus j’ai relevé deux défis personnels sur Crépuscules, un défi en tant qu’acteur puisqu’il s’agissait de mon premier rôle avec des dialogues, et surtout un défi de « cascadeur » en acceptant cette scène difficile où je dois flotter comme un cadavre au fil de l’eau glaciale d’une rivière !
Pour donner cette illusion, je suis allongé sur le ventre (le visage dans l’eau donc) sur une mini-planche de surf, et pour tout le reste de la scène je suis trempé réellement par ce froid hivernal (pour vous en convaincre, vous n’avez qu’à voir les volutes de vapeur s’échappant de ma bouche grelottante).
Afin de me remercier de ma dévotion au septième art, Maxence Rapp dut me rendre la pareille en incarnant le travesti qui se fait violer par le monstre dans mon film "Le Poubelloïde", ce qu’il accomplit avec brio.
Crépuscules fût diffusé à la fac devant les profs et les autres élèves, et permit à nos 2 compères d’obtenir une bonne note.
Plus tard je le fis diffuser à la Gore Night 1 de Dunkerque devant une centaine de spectateurs.
Aujourd’hui l’un des 2 réalisateurs a abandonné ses études de cinéma, mais reste un critique cinéphile, tandis que l’autre poursuit cette orientation, aussi j’espère que nous recollaborerons bientôt tous les 3 sur un film aussi stylisé que Crépuscules.