7 REASONS TO RUN AWAY
Année 2019
Pays Espagne
Réalisateur David Torras, Esteve Soler, Gerard Quinto
Cast Alain Hernández, Alex Brendemühl, Emma Suárez,
Francesc Orella, Lola Dueñas, Sergi Lopez
Distributeur Filmax intl
Genre black comedy
Running time 75'
L'AVIS DU BIFFF :
À une époque où l’Union Européenne passe des séances entières à débattre sur la fessée domestique, où les puissants de ce monde débarquent avec 1500 jets à Davos pour causer climat et où un PDG propose tout naturellement de taxer l’eau potable, a-t-on le droit de remettre en cause le normes fondamentales de l’Homme Moderne ?
Et comment !
Peut-on annoncer à son enfant devenu adulte qu’il est inutile et non désiré ?
Un peu, mon neveu…
En télévision, doit-on supporter les rappels culpabilisants d’un Tiers-Monde qui crève la gueule ouverte ?
Bien sûr que non : zappons allègrement sur nos divertissements bas du front.
Le reste ?
Pas notre problème.
Et puis, à l’heure du candaulisme et du polyamour décomplexé, doit-on encore s’enchaîner à une monogamie lassante ?
Maaaaais non !
Franchement, c’est comme cette sacro-sainte institution du mariage : cette fameuse phrase « Jusqu’à ce que la mort nous sépare », est-ce que ça sonnerait pas comme une menace déguisée ?
En tout cas, voici sept raisons en béton pour fuir cette société moralement paumée…
« Je n’ai jamais lu un scénario aussi rapidement et, à chaque nouvelle histoire, je riais de plus en plus ! ».
Voilà un aveu plein d’enthousiasme que l’on doit à Aritz Cirbian Casado, producteur de ce cousin catalan de WILD TALES.
Comédie chorale aussi noire qu’un pata negra affiné pendant 36 mois, 7 REASONS… tacle tous les travers d’une société dysfonctionnelle, en convoquant la fine fleur du cinoche ibérique (Sergi Lopez, Lola Duenas, Emma Suarez, Francesc Orella et on en passe) pour enfoncer le thermomètre dans le fondement d’un monde fiévreux !
Un vrai régal !
MON HUMBLE AVIS :
"7 Reasons to run away" est un film aussi amusant que dérangeant, car son humour noir va assez loin dans la satyre...
Le message aborde en premier lieu l’avortement du fœtus a l’âge adulte, puis notre vision déformée du monde par le biais des médias rendant virtuelle notre compassion, nos questionnements métaphysiques, notre culpabilité pour un bien-être gagné sur l’exploitation des plus faibles, etc...
La réalisation collective a une homogénéité due à la grammaire académique utilisée.
Les cadrages classiques mettent en valeur le jeu des acteurs.
La photographie colorée rehausse la caricature.
La lumière chaude rend les histoires plus intimes, plus proches de nos propres existences d’esclaves de la société.
Le montage suit le rythme des dialogues avant tout.
Les décors montrent des intérieurs petit bourgeois, principalement reconstitués en studio.
Les costumes contemporains sont commun, avec une petite touche de caricature.
Les sfx sont rares : on voit un personnage sortir d’une télévision comme dans Ring, ou un maquillage de pendu, par exemples.
Le casting est génial, rendant plausible le sketch le plus improbable avec une verve et une humanité à la hauteur de l’humour des situations.
La musique sait être mystérieuse et subtile.
En conclusion, ce film est une très bonne surprise, rendant ses lettres de noblesse au genre trop rare du film à sketchs.
Critique de Chasing the dragon
Critique de Killer week end
Critique de The sonata
Critique de Rock steady row
Critique de Belgian shorts films
Critique d’Along with the gods 2
Critique de Gintama 2
Critique de X the exploited
Critique de Quiet comes the dawn
Critique de The legend of stardust brothers
Critique de Cutterhead
Critique de The beach bum
Critique de Little monsters
Critique de Kung-fu monster
Critique de Bodies at rest
Critique de You might be the killer
Critique d’Abrakadabra
Critique de Golden monk
Critique d’International shorts 4
Critique de Blood fest
Critique de Red letter day
Critique de The fare
Critique de la Masterclass Steve Johnson
Critique de la Soirée Nanarland
Critique de The pool
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Critique de The witch part 1
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Critique d’Unstoppable