BODIES AT REST
Année 2019
Réalisateur Renny Harlin
Cast Nick Cheung, Richie Jen, Zi Yang
Distributeur Media Asia Film Dist. (HK) Ltd.
Genre thriller
Running time 94'
L'AVIS DU BIFFF :
S’il y a bien un endroit où on peut bosser peinard sans se faire emm…, c’est une morgue.
Plus calme, tu meurs (blague de médecin légiste).
Mais un soir, alors que Chan et son assistant viennent de recoudre les derniers sacs à viande de leur to-do list, nos deux experts vont avoir droit à une visite surprise particulièrement musclée…
Trois criminels armés jusqu’aux dents font irruption dans leur chambre froide avec une demande bien spécifique : récupérer une bastos logée dans le corps d’un des nombreux pensionnaires de la morgue.
Un travail à priori simple et sans danger, la victime concernée étant déjà morte.
Mais, alors que notre trio de criminels tente désespérément de cacher leur véritable identité, Chan va se retrouver dans un merdier impensable lorsque son passé va le rattraper par hasard.
Et au pire moment…
Prêts pour un jeu du chat et de la souris brut de décoffrage ?
Réalisateur de grands classiques d’action tels que CLIFFHANGER, DIE HARD 2, ou encore AU REVOIR A JAMAIS, Renny Harlin a quitté le nid de vipères hollywoodien pour la nouvelle Mecque du cinéma d’action : Hong Kong !
Et ça lui va très bien : après SKIPTRACE, blockbuster très rentable avec Jackie Chan et Johnny Knoxville, le plus célèbre des Finnois (juste derrière Nokia et Sibelius) rempile avec un thriller aussi renversant qu’efficace !
MON HUMBLE AVIS :
"Bodies at rest" dispose du savoir faire d’un réal hollywoodien chevronné et des aptitudes techniques d’une équipe de tournage HongKongaise, les deux savoir faire sont-ils conciliables ?
La réalisation est celle d’un thriller sous pression, entre polar et film d’action, mais avec une intrigue solide qui se déroule sans temps morts et se découvre au cours des péripéties.
Les cadrages sont efficaces et variés.
On trouve beaucoup de plans larges au début pour fixer les lieux, afin que le spectateur ait ses repères.
Des plans en mouvement ponctuent les scènes d’action, mais ce sont toujours d’amples travelling ou panoramiques sur rail (ou avec une grue), jamais de caméra portée hésitante.
Il y a du steadycam, mais dosé avec art.
La photographie emploie des teintes bleues et oranges, dans des contrastes doux (une ambiance de « nuit américaine »), ainsi que souvent des avant plans flous masquant une partie du sujet.
C’est plutôt sophistiqué et classe... net et clinique comme les personnages de médecins légistes.
Le montage est nerveux à souhait.
Les décors sont ceux du bâtiment du coroner.
Les costumes sont réalistes et plutôt neutres (gris ou noirs).
Les bad guys portent des masques amusants, légèrement décalés (Père Noël, lutin, renne).
Les sfx numériques permettent de représenter du feu.
On trouve un beau maquillage prosthétique de cadavre pour une autopsie.
Il y a aussi une magnifique cascade automobile sûrement améliorée en synthèse.
On trouve évidemment aussi des maquillages gore, car le film est violent, et même parfois cruel.
Le casting est solide, Nick Cheung en tête (son personnage se nommant Nick Chan) qui a pris un petit coup de vieux, mais est toujours crédible dans un rôle d’intellectuel sérieux.
On croit aussi aisément aux fêlures de son personnages (deuil, alcoolisme)...
La musique symphonique est assez quelconque, ça fait dans l’atmosphérique de suspens moderne, mais il n’y a pas de mélodie mémorable qui se dégage.
Par contre, lorsque l’action s’accélère on entend des sons électroniques plutôt efficaces.
En conclusion, le film assure grave, le spectacle immersif est au rendez vous, même si la recette n’a rien de nouveau (surtout pour le réal de Die Hard 2) !
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