ATTACK OF LEDERHOSENZOMBIES
Première Mondiale
Compétition Compétition Méliès
Pays Autriche
Audience ENA
Audio Allemand, Anglais
Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais
Réalisateur Dominik Hartl
Cast Gabriela Marcinkova, Laurie Calvert, Margarethe Tiesel, Oscar Dyekjær Giese
Scénario Armin Prediger, Dominik Hartl
Soundtracks Paul Gallister
Production Fischer Film
Distributeur EastWest FilmDist. Gmbh
Année 2016
L’Avis du BIFFF :
Scandalisée, l’équipe décide de foutre le camp, laissant Steve, sa copine Branka et son pote Joschi comme trois ronds de flancs en pleine nature.
Heureusement, nos jeunes nigauds découvrent une auberge non loin de là, où l’ambiance est carrément au top : prêt à célébrer la plus longue nuit de l’hiver, ce temple rustique du schnaps est bourré de locaux déjà pleins comme des outres ; tandis qu’un blizzard vert descend doucement de la montagne…
Oui, vert : mais aucune des poches à gnôle du refuge ne se doute qu’une expérience chimique a mal tourné, transformant marmottes, chevreuils et écureuils en zombies affamés.
Non, on préfère chantonner des tyroliennes en s’hydratant au Jägermeister, tandis que la bande à Steve va très vite avoir du mal à discerner les poivrots des futurs zomblards qui ont eu la mauvaise idée d’aller prendre l’air.
Juste le temps de croiser Bambi et son piège à loup dans le museau…
Il paraît que c’est en voyant des touristes bourrés à la buvette en bas des pistes que Dominik Hartl a eu l’idée foutraque d’envoyer des zombies en après-ski sur les pistes alpines !
Bien plus qu’une blague potache, son film, ouvertement inspiré de Shaun of the Dead et de Braindead, a bénéficié de l’équipe de Hunger Games pour les effets spéciaux et semble avoir été fait sur mesure pour le public du BIFFF.
Préparez les pastilles Valda !
Mon Humble Avis :
L’inspiration du réalisateur lui est venue en voyant que les touristes en après-ski ont des démarches de zombies…
Ça suffit-il pour faire un énième film de zombies ?
Le message du métrage est que la maturité peut se développer dans les moments difficiles et les situations extrêmes… encore du déjà vu… 1000 fois !
La réalisation de cette série B se veut marrante, mais c’est surtout vulgaire et dégueu.
Certains trouveront peut être qu’il s’agit là de qualités !
Les cadrages usent d’une bonne variation de valeurs de plans, des plans larges dans les décors de montagnes enneigées, et du « shakycam » pendant l’action… rien d’original.
La photographie fait dans le blanc avec les taches de couleurs des costumes, légèrement surexposée.
Pendant les scènes de nuit il y a beaucoup de jeux des éclairages colorés intenses.
Le montage est assez rythmé, malgré une exposition et une mise en place plutôt longue à démarrer.
Les décors sont ceux d’une station de ski miniature (une remonte pente, une auberge !), et les pistes autour.
Rien à signaler question costumes, ils sont justes réalistes et conventionnels pour des skieurs en vacances.
Notons le costume traditionnel pour Rita la tenancière de l’auberge façon tyrolien.
Les effets spéciaux montrent une biche zombie à l’aide d’une « marionnette chaussette » conçue dans un animal empaillé.
Le titre du film apparaît dans une tâche de vomi.
Les skieurs émérites font leurs cascades à l’aide de doublures numériques.
Les giclure de sang sont aussi renforcées en synthèse.
Un rectangle noir censure une bite en gros plan.
Le maquillage des zombies est à l’ancienne, s’apparentant plus à une maladie vénérienne à bubons qu’aux meilleurs zomblards de Romero ou Walking dead.
C’est du gore à deux balles, souvent mal fichu (par exemple la séquence d’éventration est une honte, on a vu ça tellement de fois et surtout tellement mieux fait dans des tonnes de films).
Notons quelques morts originales à base de planche de monoski et de bâtons de ski.
Le casting aligne de sacrés tronches dans les rôles secondaires, malheureusement dans les rôles principaux les 3 jeunes retenus sont
totalement insipides.
Non seulement le héros est un branleur inintéressant, mais en plus il est incarné par un acteur sans charisme.
Même les zombies jouent mal, c’est dire !
Seule l’actrice qui joue la vieille tavernière Rita est sympathique, elle se donne à fond, et son implication remonte un peu le niveau général.
La musique fait dans l’électro mêlé de traditions autrichiennes (chants tyroliens, valses viennoises), mais en dehors de ces quelques passages
originaux (bien que ringards) ça reste de la techno chiante sans subtilité.
En conclusion, que dire…
C’est mal filmé, mal monté, il n’y a pas d’énergie, malgré les tremblements de la caméra et la musique bourinne.
Bof… pas terrible, même malgré l’ambiance du BIFFF.
Quelques bons gags, et surtout une bande de potes et des bières sauveront peut être la projection du métrage de l’ennui, ça s’adresse surtout aux jeunes qui n’ont pas encore vu grand chose dans
le genre.
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