GOLDEN MONK
Année 2017
Réalisateur Billy Chung, Wong Jing
Cast Evonne Sie, Zhang Yuqi, Zheng Kai
Distributeur Mega-Vision Project Workshop Limited
Genre heroic fantasy, martial arts
Running time 91'
Pays Chine, Hong Kong
L'AVIS DU BIFFF :
Locataire permanent au Temple de Xuanguang, Butong n’est pas un moine comme les autres.
Déjà, il a un nom très marrant, mais personne n’ose le vanner là-dessus, car Butong a des pouvoirs surnaturels.
D’où est-ce que ça lui vient ?
Il n’en sait rien du tout.
Pas de sa famille dysfonctionnelle, en tout cas : c’était la guerre des Butong tous les soirs à la maison…
Mais, un jour, Kong, son mentor, est frappé par une foudre divine doublée d’une épiphanie : Butong n’est rien de moins que l’Enfant Doré, puni par Dieu pour avoir désobéi à une règle sacrée.
En effet, alors qu’il bullait pépère comme tous les privilégiés au Paradis, le pauvre a eu la mauvaise idée de tomber amoureux de Jade, une délicieuse chasseuse de démons.
Subissant ainsi l’ire du Saint Patron, Butong fut condamné à renouveler l’expérience de la vie et de la mort à travers un cycle de cent réincarnations, tout en ayant tous ses souvenirs amoureux balancés au sterfput divin.
Mais Jade, elle, n’a rien oublié.
Et, vie après vie, elle tente de reconquérir son seul et unique amour…
Toujours partants pour casser la tirelire quand il s’agit d’en mettre plein les yeux, nos amis de Hong Kong n’y ont pas été de main morte pour ce GOLDEN MONK !
Cousin lointain de l’admirable JOURNEY TO THE WEST de Stephen Chow, ce nouveau blockbuster fantastique est signé par le prolifique Jing Wong – déjà présent au BIFFF avec CHASING THE DRAGON – avec l’une des stars montantes de l’ancienne colonie britannique, Kai Zheng (THE GREAT WALL) !
MON HUMBLE AVIS :
"Golden monk" est une production Wong Jing, avec tout ce que cela sous-entend, en bien comme en mal...
Exubérance, générosité, humour potache (voire carrément lourdingue), mais aussi flamboyante passagère, romance exacerbée et surtout des énormes moyens pour en mettre plein la vue.
Le message traité du kharma, des vies antérieures, de sa progression spirituelle en fonction de ses bonnes actions, et de l’immortalité de l’amour.
La réalisation mélange un savoir faire indéniable en matière d’action et d’effets spéciaux, avec un goût pour la comédie graveleuse et pour la surenchère !
Les cadrages sont variés et toujours choisis pour dynamiser l’action.
La photographie est multicolore et riche en détails, beaucoup de tons oranges ou dorés, tout est lisible et d’une beauté formelle irréprochable.
Le montage est speed, dans les moments grotesques comme dans les bagarres.
Les décors sont fastes, village, palais, montagne, temple, et même le paradis au ciel avec son fameux prunier, on en prend plein les yeux : c’est chatoyant, bourré d’accessoires, de décorations, bref c’est grandiose.
Les costumes sont eux aussi multicolores, et plein de détails.
Notons la présence d’un mac travesti aux joues roses, digne du bon goût habituel de Jing.
Fait plus étonnant : les femmes fortes ont des tenues qui tiennent plus du bustier de fantasy à la Xena que de la robe chinoise traditionnelle, pour Jing souvent accusé de sexisme, c’est déjà un effort significatif.
Les sfx sont nombreux, il y a beaucoup de monstres animés en synthèse, comme un cyclope géant, un homme tigre, un dragon, une femme renarde, une femme araignée, une femme serpent, on trouve aussi tout plein de super pouvoirs que seul le numérique peut concrétiser à l’écran.
Le casting est un bon point du film, les héros sont attachants, leur histoire d’amour éternelle fonctionne.
Le méchant est parfait, ses maîtresses diaboliques sont sexy, et le rôle du contrepoint comique (le patron de bordel) est ridicule et pathétique à souhait.
La musique fait dans l’épique "Mickey-Moosing" soulignant l’action avec zèle.
En conclusion, ce film manque certes d’originalité et de subtilité, mais il divertit, il amuse, il fait rêver avec son exotisme bigarré, et son message est positif, c’est donc un "feel-good movie" pour amateur de wuxia !
Critique de Chasing the dragon
Critique de Killer week end
Critique de The sonata
Critique de Rock steady row
Critique de Belgian shorts films
Critique de 7 Reasons to run away
Critique d’Along with the gods 2
Critique de Gintama 2
Critique de X the exploited
Critique de Quiet comes the dawn
Critique de The legend of stardust brothers
Critique de Cutterhead
Critique de The beach bum
Critique de Little monsters
Critique de Kung-fu monster
Critique de Bodies at rest
Critique de You might be the killer
Critique d’Abrakadabra
Critique d’International shorts 4
Critique de Blood fest
Critique de Red letter day
Critique de The fare
Critique de la Masterclass Steve Johnson
Critique de la Soirée Nanarland
Critique de The pool
Critique de Golden job
Critique de Cut off
Critique de The witch part 1
Critique de Ghost master
Critique de Dreamland
Critique de Rampant
Critique d’Aniara
Critique de The Room
Critique de Go Home
Critique de Monsieur Link
Critique de Take Point
Critique de Werewolf
Critique de Dragged Across Concrete
Critique de No Mercy
Critique de One Cut of the Dead
Critique de Puppet Master 12 The Littlest Reich
Critique de Terminal
Critique de The Blood of Wolves
Critique de The Golem
Critique de The Quake
Critique de The Unthinkable
Critique d’Unstoppable