TERMINAL
Année 2018
Réalisateur Vaughn Stein
Cast Dexter Fletcher, Margot Robbie,
Max Irons, Mike Myers, Simon Pegg
Distributeur Première TV Distribution
Genre crime, thriller
Running time 95'
Pays Irlande, UK, USA
L'AVIS DU BIFFF :
Un soir, dans une gare déserte au milieu d’une ville inconnue.
Bill, un professeur mourant, essaie désespérément de se suicider en attendant un train qui n’arrivera pas avant le petit matin.
Non loin de là, Vince et Alf, deux assassins de seconde zone, patientent dans une chambre minable en attendant leur contrat.
Cette amicale de paumés ne se connaît pas.
Pourtant, ils vont très vite avoir deux points communs : un concierge éclopé qui ne semble pas avoir toutes les ampoules allumées, et Annie, la serveuse blonde du café de la gare.
Si cette dernière a beau avoir l’air d’une Miss Alabama qui cause couramment le Ribéry, faudra quand même apprendre à se méfier des apparences : incroyablement jouette et aussi empathique qu’un caillou, Annie leur a préparé un jeu de piste mental et physique encore plus corsé qu’un café turc.
Et d’où, forcément, personne ne sortira indemne….
Vous êtes accroc aux films noirs ?
Vous adorez les classiques tels qu’ ASSURANCE CONTRE LA MORT, les ofnis cultes comme SIN CITY et les dialogues enlevés dignes d’un Michel Audiard boulotant à l’ère Tarantino ?
Parfait : alors, asseyez-vous et profitez de ce voyage assez unique, en compagnie d’un casting de première classe : Margot Robbie (I, TONYA, SUICIDE SQUAD, LE LOUP DE WALL STREET) et ses marionnettes incarnées par Simon Pegg (SHAUN OF THE DEAD, MISSION : IMPOSSIBLE), Max Irons (qu’on avait vu l’année passée au BIFFF dans CROOKED HOUSE) et le trop rare Mike Myers (WAYNE’S WORLD, AUSTIN POWERS) !
MON HUMBLE AVIS :
Enfin un film qui travaille son image en orfèvre, et tente de créer tout un univers bien à lui.
Le message traite de vengeance, et du risque de folie qui peut l'accompagner.
La réalisation auteurisante de cet OFNI mélange les genres à la recherche d'un style personnel.
A chacun de déterminer si c'est réussi ou non...
Les cadrages sont académiques mais très variés.
Ce sont souvent des gros plans ou des plans poitrines sur les acteurs, car il y a énormément de dialogues.
La photographie sophistiquée est la première chose à laquelle on prête attention, tant l'image est subtile :
multi-colorée, acidulée, aux arrières plans flous ou brumeux, et avec des contrastes forts (ça rappelle le giallo).
Les visages sont détourés par des liserais de lumières colorées, faisant des rappels des lumières néons d'arrières plans, généralement rouge d'un côté, et bleu-vert de l'autre.
La meilleure façon de le décrire pourrait être la rencontre de "Twin Peaks" et de "Miami Vice" !
Le montage est plutôt lent, comme l'errance des personnages dans ces situations d'attente sans objectifs
clairs.
Les décors (entièrement créés en plateaux) adoptent un style bien particulier, hors du temps et de l'espace : ça
fait tout à la
fois Amérique des années 50, et Shanghai des années 70.
Bourré d'accessoires et de mobilier rétro, mais baigné de lumières néons des années 80, on atteint ainsi une sorte d'universalité métaphorique.
Les costumes jouent aussi de l'anachronisme et du mélange de styles, complets et robes de soirées de films
noirs, tenues de strip-teaseuse dignes d'un Las Vegas époque "Blade Runner", uniformes professionnels datés (serveuse, homme d'entretien), mais certains accessoires (comme les armes à feu par
exemple) évoquent plus les années 90.
Les SFX représentent des impacts de balles à la tête, et une lobotomie.
L'étalonnage qui renforce les couleurs est si présent, que chaque plan en devient un effet spécial.
Ça s'apparente à du "Sin City", mais en couleurs !
Le casting dispose de stars, dans des rôles à contre emploi, et même avec des looks qui les changent
beaucoup.
Ils sont assez savoureux, un acteur appréciant toujours de sortir de son registre habituel.Margot Robbie a définitivement quelque chose qui captive le regard, à la fois une photogénie,
et un jeu large malgré sa sobriété, tout d'une star en puissance.
La musique est aussi travaillée et étrange que le reste, bien que souvent à peine audible.
En conclusion, ce film noir prête à des interprétations fantastiques (on peut croire un
moment être au purgatoire avec des âmes en peine), mais son twist final est finalement plus terre à terre, ce qui est presque décevant vu le traitement bizarre du récit jusque là...
Néanmoins, on peut féliciter son originalité, même s'il lui manque des personnages vraiment positifs pour permettre l'immersion, du moins à mon goût.
Critique de Chasing the dragon
Critique de Killer week end
Critique de The sonata
Critique de Rock steady row
Critique de Belgian shorts films
Critique de 7 Reasons to run away
Critique d’Along with the gods 2
Critique de Gintama 2
Critique de X the exploited
Critique de Quiet comes the dawn
Critique de The legend of stardust brothers
Critique de Cutterhead
Critique de The beach bum
Critique de Little monsters
Critique de Kung-fu monster
Critique de Bodies at rest
Critique de You might be the killer
Critique d’Abrakadabra
Critique de Golden monk
Critique d’International shorts 4
Critique de Blood fest
Critique de Red letter day
Critique de The fare
Critique de la Masterclass Steve Johnson
Critique de la Soirée Nanarland
Critique de The pool
Critique de Golden job
Critique de Cut off
Critique de The witch part 1
Critique de Ghost master
Critique de Dreamland
Critique de Rampant
Critique d’Aniara
Critique de The Room
Critique de Go Home
Critique de Monsieur Link
Critique de Take Point
Critique de Werewolf
Critique de Dragged Across Concrete
Critique de No Mercy
Critique de One Cut of the Dead
Critique de Puppet Master 12 The Littlest Reich
Critique de The Blood of Wolves
Critique de The Golem
Critique de The Quake
Critique de The Unthinkable
Critique d’Unstoppable