THE FARE
Année 2018
Cast Brinna Kelly,
Gino Anthony Pesi,
Jason Stuart
Distributeur Devilworks Ltd.
Genre fantasy, mystery
Running time 80'
Pays USA
L'AVIS DU BIFFF :
C’est la nuit, en plein désert.
Harris conduit son taxi vers sa prochaine course au milieu de nulle part.
Une femme monte à bord.
Ils discutent de tout et de rien.
Elle dit s’appeler Penny.
Un éclair plus tard, elle disparaît de la banquette arrière…
C’est la nuit, en plein désert.
Harris conduit son taxi vers sa prochaine course au milieu de nulle part.
Une femme monte à bord.
Ils discutent de tout et de rien.
Elle dit s’appeler Penny.
Un éclair plus tard, elle disparaît de la banquette arrière…
C’est la nuit, en plein désert.
Harris conduit son taxi vers sa prochaine course au milieu de nulle part.
Une femme monte à bord.
Ils discutent de tout et de rien.
Puis, Harris freine brusquement et crie le nom de « Penny ! ».
Alors même qu’elle ne s’était pas encore présentée.
Penny le regarde intensément et lui dit : « ça y est ! Tu te souviens enfin ! », avant de disparaître dans un éclair…
C’est la nuit, en plein désert.
Harris conduit son taxi mais, cette fois, les souvenirs remontent petit à petit.
Prenez EDGE OF TOMORROW (avec un budget plus serré, certes), UN JOUR SANS FIN, quelques épisodes de LA QUATRIEME DIMENSION, et vous obtenez le cocktail THE FARE !
Idéal pour ceux qui s’évanouissent trop vite à la vue du sang, mais qui s’extasient devant des scénarios malins, ce nouveau film de D.C. Hamilton a tous les ingrédients de la petite surprise vouée à devenir culte, servie par une alchimie évidente entre ses deux protagonistes, Brinna Kelly (également scénariste) et Gino Anthony Pesi !
MON HUMBLE AVIS :
"The fare" est un film concept tourné en 6 jours seulement.
Le message est sur le hasard des relations humaines, si on avait plus de temps (voire une éternité), la moindre des rencontres ne déboucherait-elle pas sur une relation amoureuse ?
L'amour est-il plus fort que la mort ?... que la damnation éternelle ???
La réalisation envoûtante de ce thriller fantastique doit avant tout à son scénario ingénieux.
Les cadrages dans l’espace réduit de la voiture sont forcément limités : les champs/contrechamps des conversations sont platement de face, le chauffeur seul est parfois quand à lui filmé de profil.
La photographie est tout d'abord en noir et blanc, tout le film est une scène nocturne, mais de n’est pas sombre pour autant, il y a de beaux liserais lumineux pour détourer les silhouettes des fond.
Lorsque le héros se souvient de sa cliente, le film passe soudainement en couleurs, dans des tons jaunes orangés.
Ces teintes dorées créent un cocon chaleureux, idéal pour la romance, mais curieux pour représenter une nuit froide...
Le montage est plutôt rapide, emporté par une interprétation enflammée, suivant avant tout le rythme des dialogues.
Les décors se résument au taxi, à la route, et au désert qui l’entoure.
C’est en plus de nuit, par mauvais temps, donc on ne voit pas grand chose...
Les costumes sont quelconques.
Les sfx représentent le taxi dans le décor, car tout a dû être filmé en studio dans une fausse voiture aux parois démontables, devant des écrans verts.
La tempête lointaine est aussi faite en synthèse.
Le casting est le point fort du film, qui repose entièrement sur ses deux interprètes et leurs dialogues.
On ressent leur attraction, par contre ils n’ont pas l’air trop inquiets par cette situation surnaturelle, qui rendrait pourtant fou n’importe quel quidam moyen.
Le charme physique de ce couple est certes un atout puisqu’il n’y a qu’eux à regarder à l’écran, mais on a du mal à croire à ce beau gosse chauffeur de taxi avec son look de mannequin slibard !
La musique est peu présente lorsque ça cause (et ça cause beaucoup), mais elle développe des mélodies entêtantes à la fois mystérieuses et romantiques...
Par contre, quand elle part dans l’hispanique tout joyeux, c’est un peu excessif, et ça nous sort de l’histoire !
En conclusion, ce petit film expérimental ne manque pas de qualités, seulement ces passages répétitifs et sa lenteur a faire progresser son intrigue ne jouent pas en sa faveur.
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