THE QUAKE
Année 2018
Réalisateur John Andreas Andersen
Cast Ane Dahl Torp, Edith Haagenrud-Sande,
Jonas Hoff Oftebro, Kathrine Thorborg Johansen,
Kristoffer Joner
Distributeur Kinepolis Film Distribution, Norwegian Film Institute
Genre disaster
Running time 106'
Pays Norvège
L'AVIS DU BIFFF :
Trois ans après avoir survécu au tsunami mortel de Geiranger qui a englouti 248 locaux et touristes, Kristian a eu la très bonne idée de déménager au-dessus du niveau de la mer.
Sa famille, par contre, est partie s’installer à Oslo, ne supportant plus de voir ce géologue autrefois héroïque sucrer les fraises avec son stress post-traumatique.
Et puis, la capitale norvégienne, c’est quand même vachement plus sûr, de toute façon.
C’est plus ou moins plat, et il y a 343 lacs pour pêcher la truite pépère ou se faire un pique-nique avec une tranche de grovbrød et du gravlax.
Le seul danger (mais vraiment si on chipote), c’est cette faille sismique qui ronflote sous Oslo, sauf qu’elle n’a plus dansé la Lambada depuis 1904.
Et, franchement, tout le monde s’en fout…
À part Kristian, qui tombe sur des relevés sismiques d’un collègue décédé, et les résultats sont plus qu’inquiétants : non seulement, la ville peut se disloquer à n’importe quel moment mais, en plus, les enfants de Kristian l’attendent désormais au sommet d’un gratte-ciel pour manger un bout.
Paraît que la vue est à couper le souffle…
Trois ans après avoir bu une tasse dantesque dans THE WAVE, nos amis norvégiens décident une fois de plus de mettre à mal leur beau pays avec un tremblement de terre ravageur !
Plaisir coupable par excellence, ce pur produit de divertissement dopé aux effets spéciaux marque le retour de Kristoffer Jones (THE REVENANT, MISSION IMPOSSIBLE – FALLOUT) devant la caméra de John Andreas Andersen, directeur photo de THE SNOWMAN et HEADHUNTERS.
Roland Emmerich et Dwayne Johnson sont en train de réfléchir à une réorientation professionnelle…
MON HUMBLE AVIS :
Suite directe de "La vague", on a le plaisir de retrouver les survivants du tsunami dans le fjord pour un tremblement de terre à la capitale, c'est quand même vraiment des gros loosers dans cette famille !
Le message traite de l'incapacité des autorités responsables à prévenir ce genre de danger naturel.
La réalisation démarre dans le film intimiste avant de progressivement passer au film catastrophe à grand
spectacle.
Les cadrages sont amples et ambitieux.
On passe du grand large sur les décors (naturels ou urbains) au gros plans sur les visages pensifs ou préoccupés.
La photographie privilégie les couleurs bleues et oranges (un choix à la mode cette année).
Le montage est malheureusement plutôt lent.
C'est dommage qu'on ne trouve pas de juste milieu entre le blockbuster catastrophe hollywoodien qui va à 100 à l'heure de façon décérébrée, et le film d'auteur dépressif plombé par des scènes de dialogues psychologiques !
De plus, le métrage est mal dosé, l'exposition est longue, et le final vite résolu, avec même des ellipses.
Les décors privilégient les couleurs bleues et
oranges, en accord avec la direction de la photo.
Le restaurant au sommet du gratte ciel qui se retrouve penché à 45° est bien foutu, et permet quelques moments de bravoure.
Les costumes privilégient eux aussi les couleurs bleues et oranges, toujours en accord avec la direction de la photo.
Les SFX sont très classes, c'est fait avec un sens du détail minutieux, on croit aux catastrophes que l'on
voit, déjà parce qu'elles sont amenés sérieusement et scientifiquement par le scénario et la mise en scène, mais aussi parce que les effets spéciaux sont propres.
Le casting original a vieilli, mais est complété par quelques jeunes (moins charismatiques).
Les acteurs sont convaincants dans l'ensemble.
Le héros ressemble curieusement à John Carpenter jeune, hommage ou hasard ?
La musique apporte une tension en sourdine, mais ne décolle pas vraiment quand l'action démarre, ou bien pour
faire du "Mickey-Moosing".
En conclusion, tout comme le précédent "The wave", ce film catastrophe crédible nous fait
vivre des montagnes russes d'émotions fortes grâce à ses personnages attachants et humains, dans des situations spectaculaires (sans pour autant atteindre le "bigger than life"
américain).
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