THE UNTHINKABLE
Année 2018
Réalisateur Crazy Pictures
Cast Christoffer Nordenrot, Jesper Barkselius, Lisa Henni
Distributeur Wild Side Films
Genre disaster, dystopia
Running time 129'
Pays Suède
L'AVIS DU BIFFF :
En 2005, Alex est un jeune ado introverti, gaulé comme un os de poulet.
Sa famille dysfonctionnelle et un amour qu’il n’ose pas avouer à sa voisine le poussent à claquer soudainement la porte.
Douze ans plus tard, Alex est un musicien célèbre dont on s’arrache les concerts de Stockholm à Berlin.
Pourtant, l’heure est venue de retourner dans sa campagne natale.
Non pas pour débarquer comme un conquérant, mais parce que deux attentats viennent tout juste de détruire la capitale suédoise, avec sa mère parmi les victimes…
On s’arrête là, on ne vous en dit pas plus.
Quelques avis de la presse internationale « à la fin du film, j’aurais voulu qu’il dure une heure de plus », « Je ne me souviens plus quand j’ai exprimé mes émotions à voix haute devant un film », « j’ai eu la mâchoire qui s’est décrochée à pas mal d’occasions », « il est impensable pour n’importe quel spectateur de ne pas tomber amoureux de ce film ».
Bref, vous l’aurez compris, THE UNTHINKABLE n’est pas un film qui se raconte mais qui se vit avec les tripes, et qui redonne ses lettres de noblesse aux films à grand spectacle.
Point barre.
P.S. : au revoir, Michael Bay.
MON HUMBLE AVIS :
« L’Impensable » peut-il arriver ?
Et si on perdrait subitement nos sources d’énergie, ce qui fait le socle de nos sociétés modernes, trouverions-nous la force d’oublier nos différents mesquins pour nous allier dans l’adversité ?
Le message joue sur des peurs bien d’actualité, d’un côté les relations familiales dysfonctionnelles, d’un autre le terrorisme dues aux tensions internationales, du microcosme au macrocosme !
Il y a une certaine ironie de faire d’un complotiste survivaliste un anti-héros qui a finalement en partie raison, surtout si en plus il s’agit d’un antipathique père violent.
La réalisation est efficace, malgré la narration éclatée sur les différents protagonistes, faisant réfléchir le spectateur et l’impliquant émotionnellement.
Les cadrages sont variés, du plan large sur les décors, au gros plan sur les expressions des acteurs, ils sont souvent en mouvement, à l’épaule, ou au steadycam.
Il y a de nombreux plans aériens (moins couteux depuis les drones).
La photographie est assez sophistiquée, ne conservant que les bleus et les oranges, et atténuant les autres couleurs.
La lumière use de contrastes doux.
Ces choix renforcent l’aspect tragique de l’histoire, tout en créant une ambiance onirique et parfois romantique (ce sont les mêmes teintes que dans les « nuits américaines »)…
Évidemment, c’est plus orange, donc chaud, dans les scènes positives, et plus bleu, donc froid, dans les plus sombres.
Il s’agit d’une grammaire simple, mais qui fait sens.
Le montage est tout d’abord assez lent, installant des atmosphères pesantes.
Ensuite, la tension monte très progressivement, et le rythme s’accélère légèrement.
Le film met quand même une heure à rentrer dans le vif du sujet !
Les décors nous montrent plusieurs aspects de la Suède, des salles de concert et bars branchés de la capitale Stockholm aux villages des provinces rurales.
La centrale électrique se transformant en Fort Alamo est une idée sensationnelle, les coursives permettant des fusillades claustrophobiques jouant sur le hors-champ avec art.
Les costumes sont réalistes, et ne contredisent pas la chartre de couleurs de la direction de la photo, mais il n’y a rien à signaler d’original.
Les SFX numériques sont nombreux et parfaitement indiscernables lorsqu’ils sont mêlés à des images réelles.
Ils permettent de représenter les destructions causés par les supposés actes terroristes (pluie d’oiseaux, chutes d’hélicoptères).
Notons quelques bonnes cascades automobiles, très spectaculaires.
Les bastons à mains nues sont aussi chorégraphiées avec une vigueur sèche, en plans séquences, c’est du beau boulot.
Les maquillages gore sont sobres et minimalistes.
Le Casting est aussi un point fort, avec des acteurs solides capables d’interpréter des personnages torturés, avec leurs faiblesses, mais aussi leurs qualités se révélant en cas de crise.
Heureusement, car le personnage principal, dont le seul recours aux obstacles psychologiques est la fuite, n’est au départ pas très charismatique.
La musique diégétique fait dans les claviers (d’abord piano classique puis synthéwave moderne) avec une certaine ampleur, mais le score fait davantage dans une ambiance sobre plutôt que dans les mélodies grandiloquentes.
En conclusion, The Unthinkable est un film catastrophe à dimension humaine, crédible dans son récit, très intriguant, et assez émouvant.
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