JOSHUA
ETATS-UNIS
De George Ratliff
Avec Sam Rockwell, Vera Farmiga, Jacob Kogan, Celia Weston, Dallas Roberts
Brad et Abby représentent le couple parfait vivant à Manhattan.
Avec la venue d’un second enfant, leur fils de neuf ans, Joshua, se sent exclu du cercle familial.
Ce n’est pas un enfant comme les autres : doué pour la musique, intelligent, il est aussi excentrique et manipulateur.
Une succession d’événements tragiques va permettre au couple de leur révéler la vraie personnalité de
leur fils aîné…
MON HUMBLE AVIS :
Aïe aïe aïe, encore des somnifères, je ne tiendrai jamais tout le fest avec autant de films bavards !
Je suis surement un sale misanthrope, mais les conversations du style "ça va avec ton bébé, ton premier enfant n'est pas trop jaloux de l'attention qui se reporte sur lui ?" ça ne
m’intéresse pas du tout...
J'évite ce genre de sujet ennuyeux sur lesquels les gens deviennent curieusement anormalement (et inutilement) loquaces, si quelqu'un pose la
question à ma place, j'en supporte 5 minutes mais je m'arrange vite pour changer de sujet, voire pour fuir cette compagnie gonflante... mais là c'est le sujet du film, pendant presque 2 heures,
quel supplice ! :)
Mais enfin, il en faut pour tout les goûts, alors si vous avez envie d'entendre geindre une ménagère chialeuse pendant 2 plombes, ce film est fait pour vous.
Ce réal a choisi de nous parler d'une bonne petite famille bourgeoise amerloque, c'est déjà pas bien passionnant, mais on peut tirer un film sympa et envoutant de n'importe quel sujet à priori,
mais encore faut-il un minimum d'idées originales, et sur des sujets aussi politiquement incorrects (le fratricide, le parricide, la folie enfantine, etc...) il aurait fallu être plus provocateur
et "jusqu'auboutiste" que ce mélodrame digne d'une seconde partie de soirée sur M6.
Reste que l'interprétation est impeccable, surtout Sam Rockwell (toujours irréprochable) bien sûr mais aussi l'enfant qui joue tout en subtilité (en
voilà un qui aurait fait un bon Anakin Skywalker).
La réalisation est plate de classicisme, et le comble de l'horreur pour le réal semble être une partie de cache cache dans un appart cossu... le seul moment qui fout un peu les chocottes est la
scène où le père visionne les cassettes filmées au caméscope par son fils aîné menaçant et malmenant son cadet durant le sommeil des parents... Brrrr ça fait froid dans le dos (surtout quand on
est parent, ça doit parler à des peurs refoulées assez répandues).
La musique est parfois flippante aussi, mais le plus souvent on a droit à des insupportables solos classiques de piano (encore une fois c'est une remarque très subjective).
En conclusion je vous invite donc à revoir "Damien" sur les mélodies démentiellement sataniques de Jerry Goldsmith, plutôt que ce film de "frousse domestique" pour bobos qui ne casse pas 3 pattes
à un canard !
Pour lire nos critiques des films que nous avons vus ou les articles relatant les évènements de ce festival, cliquez sur les liens ci-dessous :