SAFETY NOT GUARANTEED
Réalisateur(s) : Colin Trevorrow Interprète(s) : Aubrey Plaza, Jake M. Johnson Scénariste(s) : Derek Connally Producteur(s) : Marc Turtletaub, Peter
Saraf, Stephanie Langhoff Musique : Ryan Miller
USA • 2012 • sci-fi • 1h26 • colour • digital • VO Eng/ST Fr
SYNOPSIS
Le Seattle Magazine envoie deux stagiaires et un reporter pour écrire un nouvel article : Darius, maligne, curieuse, anti-sociale ; Arnau, un timide nerd étudiant en Science ; et leur
responsable, Jeff, flegmatique insouciant. Leur mission est de retrouver l’homme responsable d’une petite annonce bizarre dans laquelle il recherche un partenaire pour faire un voyage temporel («
apportez vos armes, sécurité non assurée »). Ils l’imaginent comme un fou haut en couleur et espèrent obtenir une bonne histoire. Mais Jeff se désintéresse de l’affaire et ressort avec un amour
perdu du passé. Darius prend contact avec l’excentrique Kenneth, le supposé voyageur temporel, qui l’accepte comme partenaire. Mais les choses ne sont pas toujours comme elles semblent. Chacun va
trouver dans sa mission quelque chose qui va changer sa vie, mais pas forcement ce qu’il attendait, le film se terminant dans un crescendo captivant.
L’AVIS DU FEFFS
L’idée de Safety est inspirée par la même annonce utilisée dans le film. Publiée à l’origine dans une revue, cette annonce fait sensation à peine postée sur Internet. Derek Connally et Colin
Trevorrow ont retrouvé son auteur et ont obtenu l’autorisation de l’utiliser dans leur film.
Safety Not Guaranteed est le premier film de Colin Trevorrow. Il a été auparavant scénariste et a passé du temps à apprendre à raconter des histoires.
MON HUMBLE AVIS
Tout comme « Sound of my voice », à ce même FEFFS 2012, « Safety not guaranted » est encore un film qui n’exploite pas complètement son coté anticipation (le même thème du voyage temporel), qui
ne sert encore que très peu l’intrigue.
On a donc une fois de plus une réalisation de film d’auteur, plus que de film de genre, mais avec plus de punch, puisque ça joue à fond la carte de la comédie romantique.
On aura donc plaisir à suivre ces différentes histoires d’amour, le voyageur temporel et son amour perdu, la jeune journaliste pour ce geek, le vieux routard du journalisme pour son amour de
jeunesse, le jeune stagiaire qui va se dévergonder, tout ça donne un festivals de situations comiques ou émouvantes, permettant de passer un bon moment…
Il y a une bonne variation de valeurs de cadres, avec pas mal de plans larges exploitant les décors.
On trouve encore de la caméra embarquée, mais pas de façon trop tremblotante et laide.
La photographie est assez naturaliste, dépeignant un quotidien des plus banals.
Le montage est assez énergique, de nombreux passages sont clipesques, constitués de plans courts montés avec dynamisme.
Les décors sont ruraux, on y voit beaucoup d’extérieurs en milieu naturel, de la forêt, une plage, un lac.
Le reste du temps, on est dans un petit village côtier américain, même si le film démarre dans une grande métropole
Rien à signaler par contre sur les costumes réalistes, aucun personnage ne sort du lot par son look.
Le seul et unique effet spécial dans ce film est la scène finale, que je ne « spoilerai » pas, il s’agit d’un effet entièrement numérique, à base de
CGI, d’animation de particules et d’effets lumineux..
Tous les acteurs sont plutôt sympathiques, même les seconds rôles, ce qui donne un bon charme à l’ensemble, avec une mention particulière au couple vedette, particulièrement bien « casté ».
On entend de la bonne musique, avec des accents tantôt country, tantôt plus rock, ou même jazzy, plus quelques chansons bien placées, dont une balade romantique joliment chantée par le héros, qui
s’accompagne à la cithare.
Le film est drôle et touchant, ses dialogues sont spirituels, on se demande tout du long si on va finir par l’avoir ou pas ce « crénom » de voyage temporel, mais tant pis, ça reste « sympatoche » quand même.
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