Les sfx sont principalement des blessures, pas forcément très gore, à part deux décapitations et un bras tranché, ce sont
des maquillages améliorés numériquement, mais il y a aussi de la pure image de synthèse pour les accidents automobiles par exemple.
Notons qu’une scène impossible à réaliser en live (ou trop coûteuse sûrement) est carrément montrée en animation manga
!!!
Le casting est excellent, chaque personnage est bien campé avec charisme et prestance.
Les failles psychologiques de tous les protagonistes sont exploitées pour les rendre plus humains, et ainsi le moindre
méchant de second plan à tout de même notre empathie.
La performance émouvante des deux acteurs principaux remportent tout de même principalement notre sympathie, même si le
yakuza traitre est au final un vecteur de comédie particulièrement efficace.
La musique est le gros point fort du film, elle est de deux types :
On entend un mélange de chants mongols gutturaux avec du bon rock épique, mais aussi une sorte de jazz freestyle dans les
moments de chaos (évoquant encore les œuvres de Fukasaku).
En conclusion, ce film est une pure merveille, divertissant malgré sa noirceur, drôle et méchant à la fois, touchant sans
naïveté, bien dosé, excessif comme on l’aime chez Miike, mais contrôlé pour rester émouvant.
Un film libre de toute entrave, dont le plaisir créatif est tout à fait communicatif.