FULL STRIKE
catégorie : New cinema from Asia
pays de production : Hong-Kong
année de production : 2015
durée : 108’
genre : comedy,action
réalisateur : Henri Wong / Derek Kwok
scénario : Chi-kin Kwok / Henri Wong
cast : Ekin Cheng / Josie Ho / Wilfred Lau
Synopsis :
Mon humble avis
Cette production qui évoque les films de Stephen Chow voit l’association prometteuse de 2 réalisateurs, Chi-kin Kwok (la
comédie kung-fu « Gallants ») & Henri Wong (réalisateur de l’animation de figurines Batman « Batman: Dark Knightfall » et responsable effets spéciaux de nombreux films comme les « Ip Man
»).
Le message du film est celui d’une succes-story sportive, sur le thème de la rédemption, de la seconde chance…
La réalisation suit à la fois les recettes de la comédie romantique et du film sportif, on sent bien que le scénario est
sous influence des comédies de Stephen Chow, car ça ressemble beaucoup à certains de ses premiers films, sauf que c’est une femme qui tient le premier rôle.
Les cadrages usent d’une bonne variété de valeurs de plans, on trouve parfois des ralentis, avec les voix déformés, assez
saisissants.
La photographie emploie de forts contrastes, avec des lumières rouges dans des
tons verdâtres.
Le montage est rythmé par les gags, sans temps morts.
Il use parfois d’arrêts sur image, en fin de séquence, à la John Woo.
On trouve aussi des ellipses clippesques, bien senties.
Les décors nous montrent surtout l’école de badminton en ruines, le palace plein d’antiquités du voisin et Némésis, puis la salle du championnat.
Les costumes cradingues insistent sur l’origine prolo (ou carrément SDF) de nos protagonistes, avec une exagération à la Deschiens.
Notons le look « extraterrestre » du clodo vêtu avec des dizaines de sacs plastiques gonflés comme des ballons !
Les effets spéciaux sont assez nombreux et ambitieux, ce qui est étonnant
pour un film avec le badminton comme sujet principal !
Il y a plusieurs scènes de vomi exagérées (comme dans « World Team Police America » mais en live) où le maître alcoolo
déverse des litres de renvoi sur le décor et ses infortunés interlocuteurs.
On trouve bien sûr des sauts câblés, on est à Hong Kong quand même !
Il y a un générique télé du championnat qui use d’images de flammes en synthèse et d’athlètes numériques.
On voit aussi plusieurs volants de badminton en synthèse réaliser des exploits au ralenti.
Le casting est impeccable.
L’actrice principale, Josie Ho, est pleine de charme, et a de plus une très jolie voix.
Elle est charmante même mal fagotée, et finalement elle devient plus féminine sur la fin, mais elle était curieusement plus
belle quand elle était censée être moche !
Notons aussi que l’équipe des héros est censée jouer au badminton avec un joueur quasi aveugle, un autre sourd, et le dernier carrément manchot !
La musique du générique fait dans le rock épique, puis on entend souvent de la guitare, même du pastiche de western.
Elle met souvent de l’intensité dans les scènes, on entend des chansons entraînantes, et même du french cancan.
Par contre les airs romantiques au piano sont plus bateau.
En conclusion, mêler humour et émotion est une recette qui fonctionne toujours, de plus la toute fin du film en surprendra plus d’un…
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