Bienvenue au Camp 137 :

 

La fouille commence pour nos amis...

Les Mélodiens, à qui Corina ainsi que beaucoup d’autres ont remis leurs bijoux, passent sans problème. Tant mieux, les gardes sont donc corruptibles.

La fouille est effectuée par un Darken et un Ygwan.

Le garde Darken ne trouve rien sur Corina, et en profite pour la peloter ; Corina fait mine d’apprécier ses attouchement. Gmurk passe sans problème. Trent ne réussit pas à passer son armure malgré ses efforts pour faire pitié, et il se met sous la protection d’un des gardes nommé Altar.

 

Les prisonniers sont escortés jusqu’à un baraquement, le sol est en terre battue, les mur en bois, l’hygiène est déplorable ... la grande classe quoi, et on ne parle même pas des odeurs !

Un garde explique aux prisonniers rassemblés devant leur baraquement que les repas sont servis à la cuisine des prisonniers à 20h00 tout les soirs. Et il en profite pour leur expliquer les horaires.

·         à 06h00 : levée et corvées

·         de 07h00 à 12h00 : endoctrinement

·         de 12h00 à 13h00 : le 1ier repas

·         de 13h00 à 20h00 : une période de repos

·         de 20h00 à 22h00 : le 2nd repas

·         de 22h00 à 23h00 : sermon des hommes dieux

·         de 23h00 à 30h00 : une période de repos

·         de 30h00 à 32h00 : le 3ieme repas

·         de 32h00 à 34h00 : sermon des hommes dieux

·         de 34h00 à 36h00 : l’heure des corvées

·         de 36h00 à 06h00 : le repos nocturne pendant la nuit (et oui, les journées font 36 heures).

 

La surveillance des baraquements n’est pas spécialement excessive.

Une fois à l’intérieur du bâtiment qui leur est attribué, les mégas font le point, chacun de leur côté. Corina n’arrive pas à savoir si c’est la peau de son lézard qui est sensée être venimeuse, mais en tentant de passer une fine aiguille sur sa peau, elle lui fait un peu mal et ce-dernier souffle un petit jet de flammes depuis sa bouche. Plus par réaction à la douleur que pour attaquer Corina. Voyant qu’il n’est pas dangereux, elle décide donc de commencer son dressage, pour essayer de pouvoir le faire cracher sur demande.

Toutefois, étant en milieu carcéral, elle se ravise, car elle ne souhaite pas se faire dénoncer par les autres prisonniers.

Le vieux Kelwin, un petit lutin rabougri, ayant aperçu comme une petite flamme entre les mains de Corina, entame la conversation avec elle pour essayer d’en savoir plus. Cette dernière réussit à camoufler la salamandre. Le lutin semble assez virulent contre le système de bourrage de crâne du Nouvel Ordre.

Trent décide de faire un tour à l’extérieur, pendant que Gmurk fait le ménage. Nettoyant la poussière, installant les couvertures, il trouve, dans une cache creusée dans le mur, une cuillère trafiquée pour en faire une petit lame style cutter, qu’un précédent prisonnier avait sans doute fabriquée et planquée là.

Gmurk le dissimule sur lui et continue sa petite fouille ; sous une couche, il tombe sur des photos. Des objets de valeurs affectives laissés là dans la précipitation ? Ou alors par des prisonniers qui ont été supprimés et n’ont jamais pu récupérer ces objets ?

Gmurk choisit donc cette couche pour lui-même, où une planque existe déjà.

 

Au-dehors, Trent fait un peu le tour des autres bâtiments, en se faisant discret et en jetant de brefs coups d’oeil parmi les interstices des planches. Dans le premier, il y entend des disputes pour le choix des couches, dans une autre, celui à côté du leu, il y a les Mélodiens, tranquillement assis et comptant leur butin. Trent retourne donc avec ses compagnons et, à l’intérieur, tente des réminiscences, mais en vain. Du coup, il décide de se reposer.

Trent décide de faire un tour à l’extérieur, pendant que Gmurk fait le ménage. Nettoyant la poussière, installant les couvertures, il trouve, dans une cache creusée dans le mur, une cuillère trafiquée pour en faire une petit lame style cutter, qu’un précédent prisonnier avait sans doute fabriquée et planquée là.

Gmurk le dissimule sur lui et continue sa petite fouille ; sous une couche, il tombe sur des photos. Des objets de valeurs affectives laissés là dans la précipitation ? Ou alors par des prisonniers qui ont été supprimés et n’ont jamais pu récupérer ces objets ?

Gmurk choisit donc cette couche pour lui-même, où une planque existe déjà.

 

Au-dehors, Trent fait un peu le tour des autres bâtiments, en se faisant discret et en jetant de brefs coups d’oeil parmi les interstices des planches. Dans le premier, il y entend des disputes pour le choix des couches, dans une autre, celui à côté du leu, il y a les Mélodiens, tranquillement assis et comptant leur butin. Trent retourne donc avec ses compagnons et, à l’intérieur, tente des réminiscences, mais en vain. Du coup, il décide de se reposer.

 

A l’infirmerie, Loki retente de son côté une nouvelle réminiscence, profitant qu’il est sous l’effet d’une drogue fortifiante. Il réussit, provoquant une nouvelle crise qui, bien qu’il n’en ressente pas la douleur, le fait tomber de sa chaise. Il se souvient que c’est sa foi qui lui donne ses pouvoirs magiques. Il vénère l’élément air qui agit sur les vents, les gaz, il est obligé de se concentrer des heures pour respirer. Il a déjà atteint le niveau Maître des Tornades, et il a accès à une dizaine de pouvoirs magiques, tatoués sur son corps car il est son propre grimoire.

Comme la dernière fois, il a également une réminiscence gratuite et comprend comment son peuple se reproduit. D’une façon presque magique.

Cette réminiscence se produit également chez Corina, Trent et Gmurk sur leurs façons de se reproduire : par auto-fécondation pour Trent, par fécondation normale mais plus courte pour Corina, et par fécondation normale pour Gmurk.

 

Les gardiens se saisissent de lui, pensant que Loki cherche à les duper pour obtenir des doses de fortifiant supplémentaires ou qu’il n’est qu’un drogué en manque. Loki ré-instaure in extremis le dialogue en demandant à l’aide de gestes de quoi écrire. Il s’efforce alors, en écrivant, d’expliquer qu’il est réellement malade et que ses crises sont indépendantes de sa volonté. Loki confirme qu’il ne cherche pas d’histoire et qu’il ne contrôle pas ses crises. Le médecin, d’abord circonspect, finit par le croire, ou par faire semblant. Lui expliquant qu’il ne cherche pas à lui faire du mal et qu’il comprend sa situation, il ordonne aux gardes Ygwans de le raccompagner jusqu’aux baraquements.

Loki remarque que chaque garde a un trousseau de clefs pour ouvrir et fermer les portes. Il est ramené dans le secteur C, le même secteur que ses autres compagnons, qu’il rejoint en effet.

Loki pénètre dans le bâtiment et tend la main à l’enfant Delhion qui se précipite vers lui en lui expliquant qu’il ne sait pas encore voler. Loki lui prend la main et l’entraîne pour qu’il puisse s’accrocher à une poutre pour pouvoir se reposer, comme le fait déjà l’autre Delhion du groupe.

Trent se rapproche des autres et à l’écart évoque ces réminiscences qui arrivent sans être demandées. Devant la réaction des gardes et du Dr. Lengélé à l’infirmerie, Loki ne pense pas qu’il s’agit d’une protection magique liée à la prison, mais bien d’une conséquence de l’attaque des Enclumes dans le non-lieu.

Trent peste et se promet de demander des explications aux Gardiens à son retour.

Gmurk est perplexe. Entre l’attaque de l’Aésir sur Banshee et à présent cette attaque d’Enclumes au début de leur mission, on dirait bien que le conflit a également atteint le Non-Lieu. ... et que leur prison temporelle n’est peut-être plus si sûre qu’auparavant ! ...

Les compagnons supposent que ces réminiscence peuvent favoriser un rejet psychique, ce qui est loin d’être un avantage pour les mégas. Bref, si ces réminiscences peuvent leur être utiles, ils ont quand même bien fait l’objet d’une attaque dans le non-lieu !

 

Le petit vieux Kelwin cherche à se rapprocher, mais se fait rabrouer par Trent. Il repart tout penaud et sort du baraquement pour se faire oublier. La femme Feling enceinte se repose, l’autre Delhion est toujours accroché au plafond, immobile et silencieux, tandis que la femme Woon semble étonnée que Gmurk parle avec les autres prisonniers, au lieu de venir la rejoindre sur sa couche.

Courageux mais pas téméraire, Trent réfléchit. Et il demande à son disciple de lui réciter les leçons qu’il lui a enseignées, notamment sur le rituel d’ambiose. Il obtient ainsi des informations sur le fameux rituel ... sans faire de réminiscences douloureuses !

Dans un murmure, l’apprenti demande à Trent, qu’il a vu parler aux autres, s’ils sont de la résistance ... Le méga le rassure, et le jeune Nomoï rassuré lui raconte alors ce qu’il sait.

 

Ce rite est lié aux trois thrins, qui ne sont pas des dieux mais des forces élémentaires invisibles, des courants énergétiques d’énergie thrinnique... Les stèles permettant d’accomplir ce rite sont sur Héos depuis la nuit des temps, et il y a d’ailleurs une stèle dans la région.

En tendant l’oreille, Gmurk entend la description des thrins qu’en fait le jeune Nomoï ; ceux-ci ressembleraient étrangement à des Aésirs, se dit Gmurk.

Ils se nomment Corpal (corps), Hespride (esprit) et Amina (âme). Le disciple dessine sur le sol un schéma, un petit dessin vaut toujours mieux qu’un long discours, où que l’on soit.

En se penchant, Trent, imité par Gmurk qui tend le coup, voit trois figures géométriques imbriquées les unes dans les autres. Carré = le corps. Rond = l’âme. Triangle = l’esprit. Entre le corps et l’âme, se situe le Sensuel (ça). Entre l’âme et l’esprit, le Relationnel (lui). Entre l’esprit et le corps, le Personnel (moi). Et le Shaan est au croisement de tous. Mais chut ... le jeune Nomoï parcoure d’un regard inquiet la pièce, comme s’il en avait trop dit. Trent l’invite à poursuivre. Le rituel permet tout simplement à qui le pratique d’augmenter ses capacités. Mais attention aux effets secondaires de l’incarnation des thrins.

L’âme peut se nécroser et tomber dans les Limbes, source d’énergie négative. La magie nécrosienne contrôle d’ailleurs les songes ... termine l’apprenti dans un frisson.

Quelque peu inquiet, Gmurk décide de sortir à l’extérieur. Il invite sa compagne Woon, une dénommée Shiba, à l’accompagner pour faire le tour des baraquements. Celle-ci est ravie et ne semblait attendre que ça. Gmurk pense profiter de leur petite promenade romantique pour repérer davantage les mesures de surveillance autour de la zone.

Sa compagne cherche à le séduire. Mais, la tête ailleurs et occupé à évaluer les mesures de sécurité de leur prison, ce dernier repousse ses avances, prétextant qu’il préfère attendre d’être dans la chambre plutôt qu’en plein air afin de ne pas attirer l’attention des gardes.

En déambulant, il comprend bien vite que le calme est revenu parmi les prisonniers. Les rapports de force entre les prisonniers se sont vite établis.

 

Les Mélodiens font eux aussi le tour des baraquements afin d’instaurer le dialogue avec les différents prisonniers, en rendant la moitié des biens qu’ils ont pu récupérer avant la fouille des gardes. De plus, ils cherchent à savoir qui sait faire quoi, afin d’instaurer une vie en communauté efficace. Ils ont l’air d’avoir l’habitude de ces camps et informent les mégas qu’ils sont emprisonnés ici pour au moins une ou deux décades (10 ou 20 jours), au minimum.

 

Deux Mélodiens pénètrent dans leur bâtiment. Avec un petit air entendu, ils invitent Corina à venir rejoindre leur chef plus tard, et lui indiquent que la meilleur façon de s’en sortir et de sortir le plus rapidement possible de ce camp est de faire profil bas et de réciter sans broncher les cantiques des Hommes-Dieux. Ils sont là pour savoir à quoi ils sont bons, afin d’organiser le baraquement C, et ils leur demandent de se mettre sous le protectorat de leur chef.

Ils font ensuite le tour des différents autres représentants des races prisonniers (sauf des Delhions), et après avoir discuté brièvement avec le Kelwin dans un coin, ils offrent leur protection à Trent en échange de ses talents... de cartographe. Ils lui donnent aussi une écharpe colorée, ne supportant pas ses vêtements grossiers, insulte de goût à leurs yeux !

Sur le pas de la porte, les deux Mélodiens se retrouvent face à la masse de Gmurk, le Woon leur bloquant le passage. Reconnaissant qu’il pourra leur servir dans le cas de ‘travail musclé’ au campement C, ils lui donnent une dent en collier. Que Gmurk offre immédiatement en cadeau à Shiba. Pas pour la draguer, comme elle semble le croire, mais juste parce qu’elle lui a avoué, lors de leur balade, regretter d’avoir dû se séparer de son propre collier familial.

 

Une fois les Mélodiens partis, Corina fait connaissance avec la femme Feling, enceinte jusqu’aux os. Celle-ci a peur de manquer de nourriture durant sa période de grossesse. Les Felings sont en effet habitués à 4 repas par jour et sont végétariens. Corina lui promet de mettre de côté pour elle une part de ses rations.

 

Loki, pas peu fier d’être Maître des Tornades dans son culte (10 sorts maîtrisés), se présente comme tel à l’autre Delhion incarcéré avec eux. Celui-ci se demande pourquoi Loki s’est fait capturer malgré ses pouvoirs et lui demande de rester discret à leur sujet. Il s’appelle Aak et se présente comme un grand voyageur, simple disciple d’Ohn, l’esprit animal, et a peur de manquer d’espace ici. Il se confie à Loki, craignant de devoir abandonner sa foi pendant son incarcération, car il doit libérer l’animal qui est en lui deux heures par jour. Ce qu’il ne pourra faire s’il ne trouve pas un endroit isolé pour pratiquer son culte.

Loki engage la discussion avec lui, et les deux Delhions se lancent dans un long débat gestuel et corporel, sur leur prison, les voyages, leur foi, les autres prisonniers avec qui Loki a discuté, le jeune Delhion orphelin, etc ... L’autre Delhion, dont la culture de sa race est plutôt solitaire, est impressionné par la sagesse de Loki.

Blotti dans un coin, Trent cherche à faire une réminiscence. Là encore, une douleur aiguë traverse son corps, et il comprend bien que les Enclumes ont agi dans le non-lieu, histoire de favoriser les chances de rejets psychiques ! Trent se raidit comme sous une crampe terrible, et pousse un cri plaintif.

Il cherche à connaître les sorts magiques qu’il maîtrise et à les visualiser dans son esprit. En commençant par le rituel d’ambiose, bien évidemment, qui lui permet d’accroître l’une de ses compétences.

En intimant aux autres de ne surtout pas marcher à cet endroit, il inscrit ce sort devant lui sur le sol en terre, pour l’apprendre. Avec un air con, Gmurk s’assoit contre le mur à côté de lui et l’observe bouche bée. Le Nomoï est du culte de Lod, le culte de l’autre. Il aime la vie en société et en communauté et il lui est interdit de tuer quelqu’un.

Trent est Grand Maître des Etres, son apprenti est Disciple du Geste. Il connaît donc 15 sorts (empathie, charme, soins, éléments,...), mais aucun sort offensif mortel.

Sous l’effet du sort des Enclumes, il a aussi une 2nde réminiscence, ainsi que ses compagnons.

Cette fois, sur leurs nourritures. Un Nomoï se nourrit de gaz et d’émanations minérales (de pierres quoi !). Loki, en tant que Delhion, se nourrit comme une plante, par photosynthèse avec la lumière, il a donc juste besoin d’un apport d’eau. La Boréale est omnivore, avec un petit penchant pour les produits de la mer (peu probable dans la prison). Les Woons préfèrent la viande et la nourriture crue, macérée, faisandée, et ils ont besoin de beaucoup de nourriture ...

 

Trent met quelques minutes à retranscrire le rituel d’ambiose, imité par Gmurk qui dessine n’importe quoi à ses côtés. Le vieux Kelwin se rapproche, mais devant le regard noir de Trent, se rabat sur Gmurk et s’intéresse à ses gribouillis, cherchant -sans succès- à y trouver un sens mathématique. Gmurk en effet ne capte rien aux symboles du Nomoï et gribouille n’importe quoi. L’attention du petit lutin est détournée de Trent, lequel peut se concentrer.

Au bout d’un moment, Trent demande à Gmurk s’il a du papier, ou s’il peut en trouver, afin d’y inscrire un sort magique. Gmurk va voir ce qu’il peut faire ...

De son côté, Loki décide d’emboîter le pas aux Mélodiens, et les suit jusqu’à leur baraquement, accompagné du gamin Delhion. Un garde lui bloque la porte, mais Loki élargit ses ailes et le convainc de le laisser rentrer voir leur chef. Là, après une révérence, il négocie avec le Mélodien car il a une requête à formuler. Il souhaite trouver un lieu d’isolement pour son compagnon Delhion qui a besoin d’un endroit où s’isoler deux heures par jour.

Si les gardes pouvaient détourner leur attention, ou si les Mélodiens pouvaient organiser quelque diversion ... cela devrait le faire.

Ce qu’il demande peut être dangereux et mal vu, avec des risques de dénonciations.

Néanmoins, le chef ayant entendu parler de ‘Maître Toth,’ et de ses compétences en matière météorologique, est prêt à prendre ce risque, en échange d’une obéissance au moment venu.

Loki est d’accord, mais qu’il ne compte par sur lui pour accourir sur un claquement de doigt ; s’ils ont besoin de lui, pour une seule et unique fois, qu’ils viennent le chercher, et il agira sans problème.

Le pacte scellé, il prend congé des Mélodiens.

 

Corina, qui s’est isolée sur sa paillasse après avoir réconforté la Feling, cherche aussi à faire une réminiscence. Aurait-elle un pouvoir magique, elle aussi ?

Douleur et souffrance, perte de 92 points de force sur 103. Aïe !

Elle tombe inconsciente, mais une nouvelle réminiscence supplémentaire la frappe, comme ses compagnons, les renseignant cette fois sur leurs sommeils respectifs.

La Boréale a l’habitude de dormir 10 heures d’affilée sur des matelas humides. Le Delhion dort suspendu, d’un sommeil lourd et profond, de 12 heures sans interruption. Le Nomoï ne dort jamais, il se contente de méditer pendant une dizaine d’heures. Les Woons dorment profondément, en général 12 heures, dans des hamacs ou sur des branches.

Voyant Corina s’évanouir, Trent s’approche pour l’aider, en commandant à son disciple de la soigner sans discuter par ses sorts. Mais l’élève n’y connaît rien. Trent révise ses runes pour la soigner, demandant au jeune Nomoï de surveiller son dessin, mais il ressent alors un petit choc électrique et une légère douleur. Ses sorts magiques sont eux aussi affectés par le sort des Enclumes, même si dans une moindre mesure ... Il soigne Corina sans souci (son sortilège lui permettra de soigner ... 670 kgs sur 6 jours !), et en profite pour se soigner lui aussi.

Pendant ce temps, Gmurk empêche le Kelwin de lorgner sur le sortilège que Trent a dessiné au sol, en le baratinant et en ramenant l’attention du lutin sur ses propres gribouillis. C’est de l’astronomie, baratine-t-il au Kelwin perplexe.

Corina revient à elle... Trent prévient les autres que tous les pouvoirs, mégas, mais aussi magiques et psy, seraient touchés par le sortilège des Enclumes. Génial !

 

Alors que Gmurk ressort, Trent lui redemande à nouveau du papier ou de quoi écrire. Facile à trouver, grommèle le barbare devant l’insistance lourdingue de son ami.

 

Revenant lui-même de chez les Mélodiens, Loki le croise en entrant. Il se dirige vers son congénère Delhion et lui annonce qu’il pourra à compter du lendemain continuer à pratiquer son culte. Loki s’entretient ensuite avec le jeune Delhion, et ce-dernier lui raconte comment il a vécu jusqu’ici sous le joug des hommes et de leur suprématie technologique. Loki lui demande de ne pas oublier ses racines, sa culture et ses croyances, et il finit par lui proposer d’être ses ‘yeux’ ; le jeune accepte impressionné et galvanisé par le charisme de l’ancien.

Loki se souvient qu’il existe sur Héos plusieurs voies, et chacun doit trouver et suivre la sienne : celle du moi, de l’autre, de l’animal, du végétal, de l’objet, de l’air ,de l’eau, du feu, des limbes (pas bien pour cette dernière).