Entrevue divine :
En arrivant au temple, faisant appel à leurs souvenirs, ils reconnaissent de nombreux autres dieux et demi-dieux représentés par les statues ornant l’impressionnant édifice : Artémis, Aphrodite, Hercule, Apollon, … mais, note Gmurk, curieusement aucune représentation de Zeus !
En se remémorant ce qu’elle connaît des mythes et légendes terrestres concernant Athéna, Corina se souvient subitement que celle-ci, Déesse de la Sagesse et de la Bravoure, a eu un fils dont le symbole est un serpent qui se mord la queue. Celui-ci se prénommait Herictonios. Ce qui, dans la mythologie nordique, se traduit par Jormundgandr !
… Comme l’Aésir tué par le Duke ?!? …
Suivant Pâris, ils traversent les jardins, pénètrent dans le temple qui leur paraît encore plus gigantesque de l’intérieur, décoré de colonnes vertigineuses, et atteignent les pieds d’une gigantesque statue d’Athéna en marbre, dont le bouclier et la cuirasse sont couverts d’or. Un bon présage songe Gmurk.
Deux silhouettes surgissent de derrière la statue et s’avancent vers eux : une frêle jeune femme d’origine japonaise, plutôt mignonne, habillée en petite fille modèle, accompagnée d’un serviteur-intendant d’un certain âge, une sorte de domestique au crâne chauve, vêtu d’un costard-cravate déplacé !
La jeune fille tient un sceptre d’or à la main. Elle semble entourée d’un halo lumineux naturel.
Pâris met un genou à terre en s’inclinant. Gmurk et Corina l’imitent aussitôt.
Athéna les invite à se relever, et Pâris lui explique alors d’un ton théâtral les raisons de la venue des deux étrangers : « Voici Corina et Gmurk, venus de très loin pour te prévenir d’un danger ! ». Athéna le remercie, l’invitant d’un léger mouvement de la tête à les laisser : « Tu peux aller maintenant … ». Pâris est surpris par ce manque évident de sécurité mais regagne néanmoins l’entrée du temple, où il se poste vigilent.
« Vous pouvez parler en toute sécurité, je n’ai rien à cacher devant mon tuteur » leur annonce-t-elle alors en se tournant vers eux. Gmurk et Corina se relèvent et s’avancent vers elle.
En se retrouvant devant la jeune femme, Gmurk se sent rassuré et en confiance. Il décide alors de faire preuve de franchise et se présente ouvertement comme un être venu d’ailleurs, envoyé par des créatures d’un niveau de conscience supérieur. Athéna souligne qu’on peut donc considérer ces créatures comme des êtres supérieurs, et donc pourquoi pas comme des Dieux ! … De quoi d’autre d’ailleurs pourrait-on les qualifier ???
Songeur, Gmurk se dit qu’elle n’a peut-être pas tort finalement, mais il se ravise soudain, lâchant laconiquement : « Ben … perso, moi, mes potes les Guetteurs, j’les appelle les Poissons ! » !?!
Les mégas lui expliquent ensuite le danger que ces créatures ont perçu (l’anomalie de la faille) et qu’ils ont été envoyés ici pour aider à régler ce problème.
Gmurk est pour une fois parfaitement clair dans son discours !
Athéna leur confirme qu’elle a effectivement ressenti une déchirure du Cosmos, une fuite de leur énergie vers les Terres Extérieures, et qu’elle a l’intention d’envoyer les jeunes recrues désignées par le Tournoi de Bronze enquêter sur ce phénomène : ils devront pour cela traverser le Styx, un fleuve menant par delà l’ancien Royaume des Morts sur lequel régnait Hadès. Elle ignore ce qui s’y trouve et n’a aucune idée de la nature de cette brèche …
Gmurk lui fait remarquer que l’envoi de jeunes recrues dans un endroit pareil est peut-être suicidaire, et que pour s’assurer de leur retour, peut-être vaut-il mieux que Corina et lui les y accompagnent !
Athéna est étonnée de cette valeureuse proposition d’aide de la part d’étrangers, et elle les encourage alors à participer au Tournoi pour obtenir éventuellement l’atout supplémentaire des armures kamui sacrées qui les choisiraient. Leurs pouvoirs seraient d’une aide précieuse là où ils devaient se rendre aux confins de l’Olympe …
A sa grande surprise, nos héros se montent humbles et peu sûrs de leur performance face à ces Chevaliers du Zodiaque. Athéna les rassure sur leur niveau de Cosmos plus qu’honorable mais se demande bien d’où provient leur incapacité à le contrôler.
Elle se propose de les y aider grâce à ses pouvoirs divins de guérison.