Une troisième nuit  ensemble (la totale ?)

 

Ne surtout pas faire retomber la pression ! Nous maintenons Veryproud dans un état d’exaltation propice à de nouvelles confidences. Bingo ! Alors que nous sommes revenus dans sa demeure, celui-ci exhume une vieille malle ayant appartenu à Norbert. Il en sort, un projecteur holographique, plusieurs blocs diamant qui sont le journal de bord du défunt Norbert.

 

Nous apprendrons que le général Maxton, supérieur polymorphe de Norbert, avait initié ce dernier à certains secrets et avait même sponsorisé ce chasseur devant l’éternel, d’entreprendre des expéditions sur Isandlawana mais surtout sur d’autres planètes. C’est en effet sur la planète Graeg faeg que Norbert capturera le spécimen polymorphe lors d’une traque qui durera plus de trois ans. Coïncidence étrange, le lendemain de son retour sur Isandlawana avec la créature, qui devait être l’attraction principale de son zoo, la parcelle est téléportée sur Shamazantha.

 

L’équipe passe la nuit dans un Lodge confortable prêtée par le maître des lieux, Duke subtilise l’holoprojecteur, Trent apprend par cœur le numéro de série de l’appareil ; l’analyse des différents matériels technologiques nous amène à la conclusion que le temps s’écoule deux fois plus vite sur les parcelles que dans l’AG. Avant de s’endormir Trent arrache les pages du grimoire sur lesquelles sont inscrits les sorts, cela peut toujours être utile et puis le temps de recopier tout cela lui manque. Prochaine étape Rhododen.

Durant la nuit, où Duke et Némo se retrouvent encore à partager un lit puisque s’étant fait passer pour un couple aux yeux de leur hôte, notre ectoplasme émoustillée cède enfin à ses pulsions érotiques… mais sans que le Duke ne s’en rende compte !

En effet, brûlante de désir, elle découvre naturellement les joies solitaires de la masturbation. Lovée contre le Duke profondément endormi, elle atteint l’orgasme tant convoité en se mordant les lèvres pour ne pas crier de plaisir (Trent dormant seul dans la pièce à côté)… C’est alors qu’il se passe une chose très curieuse (même au regard de l’existence d’une créature de l’intercontinuum), au moment même du point culminant de sa jouissance, elle se démolécularise en une myriade de flocons d’énergie méga !

Alors que son plaisir est à son comble, elle traverse le corps du Duke de part en part, rentrant en lui pas tous les orifices de son corps, même les plus infimes, s’infiltrant entre les tissus de ses organes, entre les atomes de ses molécules, explosant d’une délectation infinie…

Puis elle réintègre son apparence habituelle, reprenant son souffle, et gênée d’émotions contradictoires et trop complexes à analyser pour elle… cette fois elle n’en dira rien à son créateur, mais elle sait bien qu’on ne peut rien cacher non plus lors d’un débriefing par télépathie.