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PJ pré-tirés
Il est toujours préférable pour l'immersion de créer son propre PJ, mais parfois par manque de temps, ou pour simplifier l'introduction au jeu de rôle pour de nouveaux joueurs débutants, on peut utiliser des PJ pré-tirés.
Ainsi nous proposons ici en guise d'exemples un PJ de chaque espèce, avec un ancien métier assez original, avant de débuter leur carrière pour la Société.
Nous présentons donc les 9 fiches d'un interprète des rêves humain, d'un dresseur de blaves piurivar, d'un archéologue ghayrog, d'un scribe hjort, d'un artiste martial skandar, d'un peintre des âmes su-suheri, d'un professeur vroon, d'une femme au foyer liimen, et d'un mendiant frère de la forêt.
Cela permettra aux joueurs de choisir un PJ tout prêt, ou pourra tout aussi bien servir aux MJ de PNJ alliés pour compléter leurs équipes de diplomates-explorateurs...
Ces fiches de PJ n'ont pas de carnet de sociétaire, si vous décidez de conserver un de ces personnages au delà d'une séance, vous imprimerez alors une page 5 de la fiche de PJ vierge (en fin d'ouvrage).
Svornella était une interprète des rêves humaine, avant de devenir sociétaire, du corps des explorateurs, de la maison des pionniers.
Elle est originaire de la ville de Bannikannikiole sur le continent d'Alhanroel.
Ses parents sont des commerçants, vendant des bas et des chaussettes en laine.
Leur négoce s'est dégradé avec le temps, la mode a changé, et ils ne vendaient plus autant qu'à leurs débuts.
Du coup, lorsqu'on a décelé les talents de Svornella pour l'onirisme, on a préféré lui faire suivre l'initiation des interprètes des rêves.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être oisive : elle préfère passer du temps à rêvasser, qu'à potasser les grimoires sur l'analyse des songes d'autrui.
Ses espoirs la portent à imaginer un avenir pour Majipoor où la science retrouverait sa gloire d’antan, où on aurait des machines efficaces pour faire les travaux fatigants...
Lorsqu'elle exerçait son ancien métier, elle était insatisfaite, car, à ses yeux, l'onirisme se base beaucoup sur des superstitions et des raccourcis psychologiques
Un jour, elle a échoué une interprétation, ce qui a valu de mauvaises décisions et des ennuis à son client, qui s'est finalement fait tuer par un Piurivar métamorphosé.
Svornella a donc décidé de ne plus pratiquer cet art approximatif, mais de se tourner plutôt vers les sciences dures, plus cartésiennes.
Elle s'est alors passionné pour les mécanismes, et a décidé de voyager pour mieux comprendre les restes de technologie qu'on peut encore trouver éparpillés aux quatre coins du monde.
Sa seule crainte durant les voyages, ce sont les autochtones de Majipoor, dont elle se méfie depuis l'incident de son dernier client.
Du coup, elle a ensuite rejoint la Société, et même la secte secrète des Boucliers anti-Piurivars.
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Faraawuitheysp était un dresseur de blaves piurivar, avant de devenir sociétaire, du corps des explorateurs, de la maison des érudits.
Il est originaire de la ville de Mazadone sur le continent de Zimroel.
Ses parents sont des paysans, qui vivent parmi les autres espèces sous l'apparence d'êtres humains.
Il a appris très tôt à ne retrouver son apparence réelle que dans le cercle familial.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être jaloux : en effet, ses trois frères sont plus aimés de leurs parents, car plus enclins aux travaux de la ferme.
Faraawuitheysp, lui, se spécialisa dans le dressage des blaves, dont le contact affectueux lui rendit la vie plus agréable.
Lorsqu'il exerçait son ancien métier, il était malgré tout insatisfait, car il ne remplissait pas sa grande curiosité intellectuelle.
Il avait soif de connaissances, de comprendre comment fonctionne le monde, et les autres espèces...
Un jour, il décida de quitter la ferme, à dos de son meilleur blave, pour au moins visiter Zimroel jusqu'à Piliplok.
A partir de là, Faraawuitheysp adopta sa forme originelle, aussi souvent que possible.
En chemin, un sociétaire lui sauva la vie d'une attaque de crustacés Pilligrigorms, alors qu'il se baignait dans un lac.
Ce sociétaire lui parla de son organisation, lui expliquant que même les Piurivars y sont acceptés sans discrimination.
Du coup, Faraawuitheysp a ensuite rejoint la Société.
Il a choisit la maison des érudits, pour remplir sa quête des savoirs les plus variés...
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Myzmaan Thun était une archéologue ghayrog, avant de devenir sociétaire, du corps des explorateurs, de la maison des mystiques.
Elle est originaire de la ville de Tolaghaï sur le continent de Suvrael.
Ses parents sont de petits fonctionnaires des douanes portuaires.
Ils voulaient un avenir plus glorieux pour leur fille, et Myzmaan Thun put faire des études d'archéologie, dans l'unique université de cette région.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être hypocrite : par exemple, elle n'a jamais avoué à ses parents son manque d'intérêt pour l'histoire ancienne de Majipoor.
Myzmaan Thun fait souvent semblant d'être heureuse, ou d'apprécier des gens qu'elle exècre en vérité, pour faire plaisir à son entourage.
Elle manque vraiment de franchise...
Lorsqu'elle exerçait son ancien métier, elle était insatisfaite, car ce qui l'intéresse vraiment dans le passé de Majipoor ce sont les légendes, et les anciennes sciences occultes.
Elle regrettait de ne pas avoir plutôt suivi des cours de magie, juste pour faire ce qu'on attendait d'elle.
Un jour, elle effectuait des fouilles dans des ruines étranges, à la lisière du désert des rêves volés, lorsqu'elle tomba sur un grimoire antédiluvien.
Les secrets qu'il renfermait lui permirent de progresser dans les arts mystiques, si bien qu'elle décida enfin de changer de carrière.
Du coup, elle a ensuite rejoint la Société, où elle compte bien faire fructifier sa pratique surnaturelle.
Myzmaan Thun reste hypocrite avec ses professeurs et collègues sociétaires, pour obtenir leur approbation ou leurs félicitations plus facilement, elle ne se lie pas franchement avec ses pairs...
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Sanreki Oszil était un scribe hjort, avant de devenir sociétaire, du corps des explorateurs, de la maison des cartographes.
Il est originaire de la ville de Bizfern sur le continent d'Alhanroel.
Ses parents sont contremaîtres sur des chantiers de construction, ils ont par exemple réalisé un magnifique barrage sur le fleuve Zemulikka.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être un collectionneur compulsif de sous-vêtements féminins : Sanreki Oszil n'est pourtant pas un pervers sexuel, c'est la sophistication des dessous (particulièrement des soutiens-gorge) qui le passionne.
Ça a commencé avec ceux de sa mère, puis de ses sœurs, et enfin de ses petites amies... bientôt il en vint à en acheter lui-même.
Sa collection devint impressionnante, et volumineuse, de plus elle faisait la honte de ses proches lorsqu'elle était découverte par un visiteur.
Sanreki Oszil devint scribe grâce à ses compétences en calligraphie, et à sa minutie perfectionniste.
Lorsqu'il exerçait son ancien métier, il était insatisfait, car ce travail de bureau était loin de lui donner l'exotisme auquel il aspirait.
En effet, Sanreki Oszil souhaitait voyager, découvrir les sous-vêtements féminins des autres continents, et surtout échapper à son destin de scribouillard enfermé entre quatre murs...
Un jour, il entendit parler d'un recrutement pour la Société, organisé par le gouverneur de Kattikawn.
Seulement, il arriva trop tard au concours, les sociétaires avaient déjà repris la mer.
Mais, Sanreki Oszil ne s'avoua pas vaincu, et prit un billet pour les suivre vers Zimroel.
Là-bas, il a ensuite rejoint la Société, et même la secte secrète des Colons impérialistes.
En fait, c'est surtout parce qu'il ne supporte pas l'idée que les femmes de tribus inconnues puissent vivre nues comme des sauvages, sans dessous appropriés !
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Zendawiid était une artiste martiale skandar, avant de devenir sociétaire, du corps des diplomates, de la maison des ambassadeurs.
Elle est originaire de la ville de Velathys sur le continent de Zimroel.
Ses parents sont des contrebandiers de peaux de bêtes, chassés par des collègues braconniers du col Stiamot.
Ce commerce illicite leur offrait un bon train de vie, et donna à Zendawiid de bonnes bases en auto-défense et en baratin, compétences obligatoires dans les milieux interlopes.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être provocatrice : en effet, bagarreuse, elle a toujours cherché les ennuis en se montrant insultante, ou insolente, par pur défi.
Ça l'a amené à beaucoup de battre dans sa jeunesse...
Du coup, elle en fit même sa profession, participant à des combats clandestins sur lesquels les aristocrates pariaient.
Un jour, elle tua son adversaire par accident.
Le roi des rêves ne la pas encore puni pour cela, mais Zendawiid, elle, n'arrive pas à se pardonner...
Du coup, elle a décidé de ne plus se battre du tout, et de désormais régler tous ses conflits par la parole.
Lorsqu'elle exerçait son ancien métier, elle était insatisfaite, car en réalité elle n'a jamais pu se servir des talents oratoires hérités de ses parents.
Une fois devenue pacifique, elle s'est vite trouvée très à l'aise dans les joutes orales, où elle sait manier conviction et insolence en dosages subtils.
Du coup, elle a ensuite rejoint la Société, et elle espère ainsi mettre ses talents au profit de négociations intelligentes, au sein des politiciens et autres dirigeants de par le vaste monde.
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Shodak-Dalakaad était un peintre des âmes su-suheri, avant de devenir sociétaire, du corps des diplomates, de la maison des guérisseurs.
Il est originaire de la ville de Natu Gorvinu sur le continent de Suvrael.
Son père est marchand d'art, et sa mère est magicienne.
Shodak-Dalakaad avait donc de qui tenir pour devenir peintre des âmes, il a grandi en connaissant la valeur des œuvres, et bercé par les arts surnaturels les plus variés.
Sa principale faiblesse psychologique est d'être un menteur invétéré : quand l'autorité parentale a quatre têtes, il faut une sacré dose de ruse pour parvenir à faire des bêtises enfantines !
Shodak-Dalakaad a su très vite se couvrir avec des mensonges très élaborées, mais progressivement c'est devenu plus qu'une sale habitude, mais plutôt carrément une façon de s'exprimer.
A force de mentir, on s'enfonce toujours plus loin dans les mensonges pour consolider les versions précédentes, et on finit parfois par y croire soi-même...
Lorsqu'il exerçait son ancien métier, il était insatisfait car la peinture des âmes ne fait apparaître que la vérité derrière les apparences.
Pour un menteur patenté, il y a un paradoxe absurde a gagner sa vie ainsi !
Un jour, il fut tellement perdu dans ses propres mensonges, que ses toiles finirent par rester vierges...
Il dut abandonner son gagne pain.
Totalement perdu, déboussolé, au bord d'une terrible dépression, il hésita à faire le pèlerinage onirique sur l'île de la Dame pour tenter de s'en sortir, mais un événement inattendu changea son destin.
En errant au hasard, il croisa la route d'un sorcier masqué qui déclara l'avoir déjà vu dans un rêve prémonitoire.
En échange d'un litre de son sang, il lui proposa d'invoquer un démon qui saurait le guérir de sa confusion nostalgique.
Shodak-Dalakaad accepta, et le sorcier fit venir Kagthanos « le bourreau infernal », ce dernier débarrassa notre peintre de ses doutes et de ses craintes, mais lui fit promettre de servir secrètement la cause de la magie noire sur Majipoor !
Shodak-Dalakaad gagna en confiance en lui, il pouvait toujours mentir, mais plus intelligemment maintenant, de façon calculatrice.
Suite à sa guérison miraculeuse, il décida même de devenir médecin itinérant, ce qui l'amena à s'intéresser à la Société.
Du coup, il a finalement rejoint l'organisation des explorateurs-diplomates, et même la secte secrète des Démonologistes.
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Magliando Sigloir était un professeur vroon, avant de devenir sociétaire, du corps des diplomates, de la maison des négociants.
Il est originaire de la ville de Treymone sur le continent d'Alhanroel.
Ses parents sont devenus des fonctionnaires de l'administration du labyrinthe, du coup la famille a déménagé de Treymone vers les profondeurs du dédale gouvernemental.
Magliando Sigloir ne s'y plaisait pas enfant, aussi ses parents l'ont confié à une vieille tante, et ne le rejoignaient que lors de rares vacances...
Sa principale faiblesse psychologique est d'être égoïste : en effet, sa tante le gâtait trop, prenant en pitié son abandon parental, et ses parents eux-mêmes, par culpabilité, le couvraient de cadeaux lors de leurs visites.
Magliando Sigloir crut rapidement que ces attentions valaient de soi, et il en réclamait sans cesse, devenant égocentrique.
En grandissant, ces cadeaux devinrent plus rares, et ses parents obtinrent même un grade de fonctionnaire qui exigeait de ne plus jamais sortir du labyrinthe, à cause du niveau de sécurité des dossiers traités.
Au décès de sa tante, il se retrouva seul et désemparé...
Grâce à son bon niveau d'éducation à la maison, avec un précepteur privé, il put devenir professeur dans une simple école de l'état.
Là, à sa plus grande surprise, il découvrit que transmettre des savoirs avait ses propres satisfactions, et que les élèves lui apportaient le respect et l'attention qu'il recherchait depuis toujours.
Lorsqu'il exerçait son ancien métier, il était insatisfait malgré tout, car cette profession gagne mal sa vie.
Souvent il parlait de tout plaquer, mais prisonnier d'un cercle vicieux de facilité, il restait malgré tout enfermé dans sa routine.
Un jour, il entendit parler de la Société, et il eut un déclic : la solution était là.
Du coup, devenu un sociétaire, il choisit la maison du négoce en espérant parvenir à s'y enrichir !
Il rejoint même la secte secrète des Mouchards du Labyrinthe, plus pour garder un lien avec ses parents, que pour dénoncer ses camarades sociétaires.
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Kaliah était une femme au foyer liimen, avant de devenir sociétaire, du corps des diplomates, de la maison des émissaires.
Elle est originaire de la ville de Kynthor sur le continent de Zimroel.
Ses parents sont artisans, ils rempaillent des chaises en osier, dans sa famille la tradition fait que les garçons reprennent toujours l'affaire familiale, tandis que les filles sont mariées à d'autres artisans.
L'avenir de Kaliah était donc tout tracé depuis sa naissance, épouser un beau parti, tenir sa maison et élever sa famille...
Mais son destin fut tout autre !
Sa principale faiblesse psychologique est d'être hypocondriaque : c'est sa façon de lutter contre son sort inéluctable, c'était une fillette obéissante envers ses parents, mais qui se plaignait sans cesse de symptômes imaginaires.
Kaliah y croie, elle symptomatise ses angoisses d'un futur sans intérêt, mais ses proches se rendent compte qu'elle n'est pas toujours vraiment malade, et n'y prêtent plus attention.
Elle finit par se marier comme prévu, mais s'imagine non fertile, et ne tombe pas enceinte.
Lorsqu'elle était mariée, elle était insatisfaite car son époux se rendit vite compte que l'amour ne naîtrait jamais entre eux, Kaliah rêvait d'aventures et de voyages plein de mystères et d'inattendu.
Un jour, alors qu'elle pensait être atteinte d'allergie micro-bactérienne globulatoire, son mari lui annonça avoir rencontré quelqu'un d'autre et souhaiter divorcer.
Elle était libre !
Libre de se prendre en main elle-même, et de réaliser tout ce dont elle avait envie.
Du coup, elle a ensuite rejoint la Société, afin que ses aspirations à plus d'exotisme deviennent carrément son métier, choisissant la maison des émissaires parce que personne ne se méfiait jamais d'elle...
Ses problèmes psychosomatiques sont toujours là, mais bien moins fréquents.
Ils sont malgré tout encore un handicap pour elle, qu'elle doit apprendre à surmonter définitivement.
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Ronce noire était un mendiant frère de la forêt, avant de devenir sociétaire, du corps des diplomates, de la maison des baladins.
Il est originaire de la foret centrale du continent de Zimroel.
Ses parents sont des chasseurs de la tribu des Racines Sèches.
Depuis toujours Ronce noire est un beau parleur, il embobine ses proches avec des arguments imparables, il séduit les plus belles jeunes filles, et il règle des conflits dans la tribu avec son sens aiguë de la justice.
Ronce noire n'a pas de faiblesse psychologique profondément marquée.
Son principal souci est surtout d'avoir développé des pouvoirs de magie blanche, naturellement, avec son Ce Qui Est.
La magie étant particulièrement détestée parmi les siens, il fut banni de sa tribu lorsqu'on l'observa la pratiquant.
Lorsqu'il errait sur les routes de Zimroel, il mendiait pour survivre, mais c'était très difficile à cause de la peur qu'inspire les frères de la forêt.
Un jour, arrivé à la ville d'Airivoygne, sa vie devient bien pire : autant dans la nature il pouvait s'en sortir avec la chasse et la cueillette, mais en milieu urbain il finit par pratiquement mourir de faim...
Heureusement pour lui, des sociétaires poursuivis par un adversaire cherchaient à se cacher dans la « cour des miracles » où il croupissait, Ronce noire les aida, et en retour ces derniers lui proposèrent de trouver refuge dans leur relais local.
Ronce noire fut très ému du soutien qu'il trouva dans ce sanctuaire ouvert à tous.
Du coup, il a ensuite rejoint la Société.
Découvrant ses incroyables prouesses orales, son bagou et même sa sensibilité artistique, les sociétaires lui conseillèrent d'intégrer la maison des baladins.
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Présentation générale de la planète Majipoor
Descriptions précises des compétences diverses
Description précise des Espèces
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