Les Vampires de Volonté sont une des quatre catégories de Gêneurs, des créatures-objets (tout comme les Outils), servant les non-créatures, véritables sujets du non-lieu (Guetteurs et Aésirs).
On les perçoit comme de grosses chauves-souris violacées, à deux paires d’ailes, le corps velu, avec une étrange tête, surmontée de longues cornes, pratiquement sans visage, où brillent deux points noirs insondables, en guise d’yeux, et où on est subjugué par une énorme bouche, d’un noir abyssal, aspirant l’âme de sa cible.
Comme tous les Gêneurs, le corps du Vampire de Volonté est couvert de signes cabalistiques violets, dessinant des tracés esthétiques, comme des tatouages soulignant ses formes, ou des runes mystiques renforçant sa puissance surnaturelle.

Leur rôle est d’affaiblir mentalement leurs cibles.
Pour cela, ils aspirent la force de volonté du sujet.
Ils agissent seuls, ou en groupe, jusqu’à six individus.
Les Vampires de Volonté se mettent sur le chemin du tétraèdre de sortie (ou en travers de la brèche spatio-temporelle, pour un intrus qui n’utiliserait pas le transit Méga), et viennent vers le voyageur.
Celui-ci doit fuir, vers un autre point de transit au hasard, par exemple, ou se rétro-transiter, ou essayer de feinter le vampire.
S’il réussit à le baratiner télépathiquement, il concrétise autour de lui un décor physique, avec un sol, semé d’obstacles.
A partir de ce moment, la cible peut se mettre à courir vers le point de sortie, poursuivie par le vampire.
S’il la rattrape, il aspirera sa forces de volonté, avec une puissance proportionnelle à la facilité avec laquelle il l’a rattrapée).
Moins la cible a de volonté, moins elle est capable de se concentrer pour fuir, et finira par se laisser aller, dérivant dans le Cycle de l’énergie Méga du non-lieu, comme un noyé au fil de l’eau…

Note du MJ : les Vampires de Volonté sont apparus dans le jeu de rôle officiel Méga 3, et je les utilise tels quels, mais intégrés à ma propre conception de l’intercontinuum (j’ai juste précisé leur description).