Je suis de l'époque de la Renaissance.

Je m'appelle Lucia.

Le siècle des lumières...

Je vivais seule avec mon frère Andrea qui, suite à un accident, s est vu amputé d'un bras.

Il a survécu miraculeusement.

C était très difficile pour lui.

Il se sentait inutile et je ne pouvais malheureusement pas l'aider.

Je devais travailler pour nous faire vivre.

Nous étions notre seule famille, nos parents étant morts lorsque nous étions très jeunes.

Nous avons dû survivre. 

J' avais 27 ans.

J étais servante chez Léonard de Vinci.

Peu à peu et ayant gagné la confiance de Léonard, je devins son disciple.

Travaillant la journée et étant ensuite disciple la nuit, devant m'occuper de mon frère qui n'acceptait pas sa situation, j étais exténuée.

De Vinci ayant vu mon potentiel me proposa d abandonner mon travail de servante et de devenir disciple à temps plein.

Moquée par tous mes contemporains, personne ne croyait en moi.

Personne sauf Léonard.

Toutefois, il devait continuer à me présenter comme sa servante.

Je tombai follement amoureuse de lui, mais ce dernier étant homosexuel il ne m'offrit que sa plus profonde amitié.

Mais cela rendit Salaï, son amant, très jaloux.

Il faisait tout pour me mettre de bâtons dans les roues.

J ai longuement travaillé à ses côtés et ai étudié l'anatomie avec lui.

Je dus déterrer de nombreux cadavres afin de pouvoir les disséquer et comprendre le fonctionnement du corps humain.

J'étais fascinée par cette science et j avais l'envie grandissante de soigner les êtres humains.

Le rêve de Léonard était de réanimer les morts... chose qui me terrifiait.

Une fois que l'âme quitte le corps, c est satanique de faire revivre une personne.

Il essaya de nombreuses fois de faire revivre des cadavres.

En vain.

Heureusement.

Nous avons longuement travaillé ensemble et je pus commencer à exercer la " médecine ". 

J'étais fascinée.

Je voyais peut-être un moyen d aider mon frère.

Nous faisions de nombreuses esquisses avec Léonard.

Je lui montrait un jour mon projet de bras mécanique pour mon frère.

Il m encouragea à faire de nombreux tests avant de donner de faux espoirs à mon frère.

Après de longues heures de travail, je fus prête à présenter son nouveau bras à mon frère.

Il essaya sa prothèse et fut ému et très reconnaissant d'avoir retrouvé un bras mobile et fonctionnel.

Salaï toujours très jaloux de ma relation, quoique platonique, avec Léonard, ne supportait plus les éloges faites à mon égard.

Il me dénonça pour sorcellerie.

Ma chevelure rousse longue et bouclée ne plaidait pas en ma faveur.

J'étais de surcroît, d une extrême pâleur.

Lorsqu'on découvrit le bras de mon frère, il fut poursuivi et tué comme monstre.

Je voulu le sauver, en vain.

Je suppliai ses bourreaux d arrêter.

Au lieu de cela, ils me firent captive et fut condamnée à mort.

Léonard ne put rien faire.

C est alors que, dans la nuit, des hommes sont arrivés, étrangement vêtus, et m'ont proposé de faire partie des Megas.

Je décidai de quitter l'Italie du 15eme siècle, et jurai de revenir un jour pour venger mon frère...

 

 

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