Messager Galactique Ropertz Silberberg "Robb"
Archétype Conceptech
Sphère psy de la Matière
Pouvoir de Télékinésie
Espèce : Terrien
Époque d'origine : 19ième siècle (ingénieur en mécanique)
Langues parlées : Bétasorvant, français, alsacien, et allemand
Époque d’origine du messager galactique :
Fin dix-neuvième siècle terrien.
Je suis né en septembre 1876 à Strasbourg de parents allemands vivant en Alsace depuis la fin de la guerre franco-prussienne.
Je fis des études d’ingénieur en mécanique à l’école industrielle d’Augsbourg. Puis ayant obtenu une bourse de mérite je me suis spécialisé en génie mécanique à la Maschinenfabrik Gebrüder Sulzer à Winterthour, en Suisse, où je découvris les travaux du scientifique russe Tsiolkowski sur les moteurs à propulsion par réaction.
Début 1913, je travaillais sur plusieurs projets de moteurs à effet Venturi révolutionnaires pour lesquels j’ai déposé un brevet et je me rendis à Kalouga en Russie pour rencontrer Tsiolkowski.
Alors que je voyageais de nuit dans le train Orient Express, la partie qui reliait Berlin à Breslau, je me dégourdissais les jambes dans le couloir quand je fus abordé par deux individus qui insistèrent pour que je les rejoigne dans la dernière cabine du wagon de queue.
Je déclinais poliment.
Je les soupçonnais d’être des espions français ou anglais.
Le couloir étant vide, ils me forcèrent alors physiquement et peu habitué à me battre à mains nues, je ne pus rien faire.
Ils m’expliquèrent alors que je servirais mieux ma planète en rejoignant leur organisation, ma curiosité piquée au vif, j’acceptais de les suivre pour en savoir plus.
Quand je traversais le battant coulissant de leur cabine, mon univers avait changé…
Description physique :
Homme, mince sans être maigre, un mètre soixante seize, visage long, chauve, yeux vert clair qui brunissent en hiver, porte des lunettes.
Relations familiales :
Aucune depuis avoir quitté la Terre.
Professions parentales :
Mon père était un officier d’artillerie de l’armée prussienne.
Ma mère, issue de l’aristocratie luxembourgeoise, sans profession.
Amis ou contacts notables :
J’ai rencontré Albert Einstein début 1912 lors d’un colloque à Zurich.
Nous avons eu une correspondance régulière.
Dans ses travaux, j’entrevoyais une relation possible avec ceux de Tsiolkowski et avec mes propres recherches.
Plus modestement, mon cercle de connaissances était limité à mon travail et à celui de ma compagne.
Aucune de ces personnes ne mérite le titre d’ami, à l’exception d’un archéologue, Otto Von Vogt.
Plutôt un égyptologue, professeur à l’université de Berlin, avec lequel je passais des heures à imaginer quelles machineries, les Égyptiens avaient pu utiliser pour édifier les pyramides.
Relations amoureuses :
En dehors de relations peu suivies pendant mon cursus, depuis mon retour en Allemagne, j’entretenais une liaison régulière avec une professeure d’histoire, suisse allemande, Bernadette Charvoz, qui comme moi aime les romans d’anticipation.
Sans doute nous serions-nous mariés...
Occupation avant d’être recruté comme méga :
Le tir au pistolet (Reichsrevolver M.79 modèle 1881 et Luger Parabellum 1898) et au fusil (Gewehr 1888 allemand et Chassepot 1866 français).
Anecdote importante du passé :
Dans la seconde partie de mes études à Winterthour en Suisse, je me suis inscrit au club de lecture de l’université.
La bibliothécaire était une femme qui semblait avoir la trentaine affirmée, mais la rumeur prétendait qu’elle était beaucoup plus âgée que cela, plusieurs de mes camarades soutenaient même que leur père l’avait connue à leur époque !
Quoiqu’il en soit, quand elle remarqua que je ne sélectionnais, en dehors des ouvrages techniques pour mes examens, que des livres d’anticipation ou d’aventures (Jules Vernes, Paul Scheerbart, Wells ou Friedrich Wilhelm Mader…), elle se rapprocha de moi et nous échangeâmes souvent au sujet de mondes lointains et de technologies à inventer.
Ses visions étaient stupéfiantes, mais moins que certains livres d’auteurs inconnus, qu’elle possédait et qu’elle m’interdit à jamais de consulter ailleurs qu’au sein de la salle de lecture.
Je fis l’erreur de penser qu’elle s’intéressait à moi pour d’autres raisons.
Bien entendu, ma déconvenue fut totale le jour où je compris que je me trompais.
Chose surprenante, bien des années plus tard, alors que je montais dans le train pour la Russie, je crus l’apercevoir sur le quai de la gare, s’entretenant avec deux hommes.
Je lui fis de grands signes, mais elle se détourna et disparut à mes yeux.
Anecdote durant la formation de méga :
Je l’ai dit, je suis bien plus doué pour les armes que pour la confrontation à mains nues.
Toutefois pendant ma formation aux techniques de combat de cette sorte, je fus opposé à un camarade terrien originaire du pays du soleil levant, Gichin Funakoshi.
Je me mis en garde de la seule manière que je connaissais, les jambes tendues, le buste droit les deux poings levés au niveau de mon visage et la tête haute.
Il se plia en deux — plus tard je sus qu’il me saluait — et quand il se releva je lui assenais un parfait uppercut qui l’envoya au sol pour le compte.
Je crois que je l’ai vexé.
Il m’évite, mais j’espère ne pas avoir à partir en mission avec lui...