Sortie de secours (Hijouguchi) :

Au milieu du passage, ils tombent sur un couloir adjacent, se rétrécissant, et qu’ils soupçonnent être plein de meurtrières inquiétantes… curieusement, ils décident de ne pas tenter de l’emprunter !

Ils tombent ensuite, en poursuivant dans le corridor principal, sur une grande porte à double battant, richement décorée, située sur leur droite, et ils remarquent que le couloir continue, et part vers la droite, menant à un autre tronçon de couloir, qui part vers ce qui pourrait être l’extérieur (selon leur sens de l’orientation et la forme de la tour vue de l’extérieur).

Ils préfèrent donc prendre ce couloir vers la sortie, plutôt que la porte donnant sur une pièce centrale, en espérant ainsi sortir de la tour, et être hors d’atteinte du blocage des pouvoirs mégas, pour réussir à activer leurs spirits, et revenir ensuite avec !

Leur sens du labyrinthe ne les a pas trompé, ils débouchent bien sur une sortie, une sorte de promontoire donnant sur le vide du ciel, utilisé autrefois comme aire d’envol par les singes ailés kuujyuujins, servant de mercenaires à Ji-Mu.

Seulement, cette sortie est évidemment bouchée par deux herses, l’une donnant sur le couloir où ils se trouvent, et l’autre sur le couloir qu’ils avaient abandonner pour passer par la trappe.

Ils sabotent la herse, de plus électrifiée, pour ouvrir l’entrée, en dérivant le courant avec l’espadon électrique de Cassivéla, provoquant un court circuit du mécanisme, et passent enfin hors de la zone de blocage surnaturel.

Roïa invoque sont spirit Ondyliss sans difficulté, et lui demande de se rendre invisible, et de garder la sortie, tout en protégeant le chevalier en métal blessé, qu’ils laissent donc ici.

Cassie invoque également Bombyx Fraisia, qui peut les suivre dans les couloirs grâce à sa taille raisonnable (juste 3 mètres) par rapport à la taille d’Ondyliss, elle active également les shards des épées et dagues de tout le groupe.

Athuma se motive, et va donc dépenser de l’énergie méga pour garder sa motivation active, même en revenant dans la zone qui la bloque.

Ils rebroussent enfin chemin, une fois prêts, pour se dresser plus confiants devant l’énorme porte en fonte, Athuma fait un sondage transfert, pour repérer dans la salle un être confus, d’une grande puissance de résistance au transfert, et un autre être équivalent à la puissance d’un Aésir.

Ils réfléchissent de nouveau, échangeant à demi-mots, et optent pour un « plan B », en cas d’échec de la négociation avec le Général Cornu, qui reste leur « plan A ».

Cassie évoque aux autres l'approche de Corina face au Général Cornu, juste avant d'entrer (elle l’avait déstabilisé en lui prouvant que le MduT trahissait les Tyggs en servant aussi les Gouluz).

Ils veulent parvenir à un arrangement, en faisant admettre au Général Cornu qu’ils ont des intérêts communs ici, suffisamment pour une trêve, voire même une alliance temporaire pour sauver ce monde du Globbo…

C’est ambitieux, et pour la diplomatie, Loki n’est pas là…

Donc, pour le plan B, Cassie demande à son spirit de forcer la deuxième grille, qui protège le couloir passant derrière la grande salle, et d’attendre là-bas son signal, pour y faire alors un tir désintégrateur nucléaire, afin que ça fasse un trou dans le mur, et qu’il puisse emporter par surprise le coffre vers l’extérieur.

Ils décident ensuite d’entrer dans la pièce…

Ils découvrent un trésor façon Ali baba, qui scintille dans toute la pièce, une salle gigantesque de 24m sur 16, comportant une voûte de 8m de hauteur.

Elle a une forme presque parfaitement ovale, et il n’y a aucune autre ouverture que la porte par laquelle ils sont entrés.

Les richesses accumulées ici sont sans nul doute toutes celles de la citadelle de Ji-Mu, suzerain de Task, réunies pour une fouille à la recherche du key-spirit…

Sur le mur d’en face, une étrange sculpture évoque deux triangles mégas entrelacés, un positif et un négatif.

Au fond, siège le Général Cornu, le fameux coffre se trouve derrière son trône, et quatre piliers entourent le piédestal où il se trouve.

Sa stature imposante domine de toute sa prestance la salle, et son corps brille comme un trésor plus fabuleux encore que toutes les richesses amoncelées à ses pieds.

Ses cornes d’émeraude s’avancent comme celle d’un buffle, tandis que son armure verte bouge lentement comme le corps d’un pantin ou d’un robot. Seule la matière dont est fait son masque est différente ; une moitié en Gamanium noir, et l’autre en Orichalque blanc, qui composent un dessin métaphorique, ce sont deux silhouettes stylisées, mêlés l’une en l’autre ; elles se donnent la main ou s’embrassent intimement ; l’un ne peut se passer de l’autre, ni l’autre de l’un, comme l’équilibre parfait du Yin et du Yang.

Les arabesques, décorant sobrement son corps de statue, s’infiltrent dans les croisements et chevauchements des pièces de son armure, et jettent aux yeux de nos héros des reflets prismatiques, comme l'eau scintille sur sa propre étendue.

Miroirs, diamants, saphirs, rubis, et autres richesses éclatantes du trésor font pâle figure comparée au charisme impitoyable du chevalier d’émeraude Tygg…