Arrivée à Drenzel :
Arrivée en bordure du secteur de l'Araignée, de nombreux trous noirs déjà dans cet univers.
Système stellaire : un soleil, une planète et plein de détritus issus de planètes à priori détruites.
Planète verte. Trent content, très content!
Trent arrive fatigué, comme s’il courait au milieu de la jungle en haut d'une colline. Il voit en bas une ville paléo-médiévale, avec des demeures style pyramide inca, au delà de la ville un énorme cratère recouvert de végétation (130 km de circonférence, 40km de diamètre pour une profondeur moyenne de 900 mètres).
La ville est assez grande pour un millier d’habitants, et est traversée par un fleuve.
Trent se retourne, est-il poursuivi par une créature ? … Non.
La fatigue semble due à la fin d'une transformation polymorphe, il est habillé très légèrement comme un guerrier paléo-inca.
Son résident se nomme Ocelotl (jaguar), il parle l'olmèque, et a résidé dernièrement dans la jungle. Son but : venir à la cité de Drenzel, car quelque chose de maléfique se passe dans la ville, le passage a un nouveau cycle semble compromis dans son intégrité. Il a un statut de sage, de gardien de la forêt.
Gmurk se re-matérialise dans les champs de culture, principalement du maïs et d'autres céréales, dans un corps massif qui marche calmement sur un chemin. Je sens des regards inquiets se posant sur moi. Corps très musclé, allure martiale voire menaçante, cicatrices de guerre anormalement belles (?), bouts d'armure sur un corps massif, sac à dos lourd dans le dos, visage masqué par un casque avec des défenses de mammouths. Les bouseux se planquent dans les champs, effrayés comme des tapettes. Je m'appelle Cortez, je suis un Schrud, chef pirate whog-shrog. Je suis ici en mission d'infiltration, pour analyser les richesses à piller et le potentiel de cette planète, ainsi que les risques à encourir. Je suis déguisé en homme primitif, pour me mêler aux autochtones. Je jette un coup d'oeil sur mon corps. Génial ! Une armure primitive avec des ossements partout. Je marche d'un pas décidé vers la ville de Drenzel, cité de type aztèque. Une légende court en effet sur une cité en ruines pleine de richesses, proche de cette cité. Je suis ici pour évaluer l'intérêt pour mes troupes d'envahir cette planète pour la piller et les défenses éventuelles des bouseux locaux. J'ai appris l'olmèque par hypno-éducation, mais en me matérialisant dans ce corps, je ne me souviens que de ma langue natale, en l'occurrence le bétasorvant. C'est con.
Corina se dirige directement à la ville, dans une de ces pyramides.
Il y a du monde, principalement humanoide.
Elle est immergée dans une sorte d'amphore dans un corps habitué à être dans l'eau.
Elle s'appelle Ollin (mouvement en olmèque) c'est une danseuse dans une amphore pour divertir les gens présents dans ces bains et thermes.
Elle est une habitante de Drenzel, une sorte d'esclave.
Trent : Première réminiscence : je suis une sorte de shaman ermite sage de la forêt, statut de sage reconnu par les autorités religieuses, c’est déjà ça de gagné. Je ne suis pas un polymorphe. Mon but actuel est vraiment de tirer au clair ce qui menace le passage vers un nouveau cycle. Je suis à priori capable de modifier mes capacités physiques pour devenir plus fort, comment ? Je ne sais pas encore.
La première réminiscence de Gmurk est de parler l’olmèque. Jetant des regards hautains et méprisants aux paysans, crachant dans leur direction si les regards se font trop insistants, il se dirige vers le fleuve qu’il compte traverser à la nage. Arrivé sur la berge, il aperçoit des pirogues, certaines amarrées, d’autres semble-t-il sous la garde d’un indigène du cru. Teint halé, assez musclé, vêtu comme un sumo d’une couche et d’un bout d’étoffe jeté sur l’épaule. « Toi, tu me fais traverser ! ». J’ordonne, d’un ton qui n’appelle pas à un refus, à l’un des types qui faisait mine de discrètement s’éloigner, de me faire traverser. Celui-ci m’indique une pirogue, la sienne, autre que celle que je m’apprêtais à voler. Nous traversons le fleuve. Regards inquiets du bouseux vers la surface de l’eau. Apparemment, remplie de miquizli-atl , la « mort dans l’eau ». En fait, de simples gros lézards, des crocodiles. Arrivé sur l’autre berge, en ville, le type fait rapidement demi-tour, tandis que je me dirige vers les grandes pyramides du centre de la ville, en bousculant autant que possible et violemment la populace. Les rues sont animées, et couvertes d’étoffes et de tissus pour protéger du soleil. Une pensée me traverse l’esprit. Qui a pu me donner des données sur ce peuple, notamment l’olmèque, si je suis ici pour la première fois histoire de me renseigner et d’évaluer forces et richesses en présence ? Hum …
Corina n’est pas habituée à nager dans l’eau son élément sans son corps, ni combinaison.
Elle tente vainement de prendre sa respiration en continuant sa danse, mais c’est pas le top.
Elle fini son show sans trop dévoilé son malaise face à l’assemblée de nantis.
Elle se souvient de son patron, elle sait qu’il n’y a qu’un rapport de patron à employé.
Trent descend de la colline en direction de la ville, pas de signe d’hostilité à mon encontre.
La population semble très compartimentée en castes.
Il croise le chemin d’un prêtre semblant perdu dans ses pensées mystiques.
Plus loin il demande où je peux rencontrer le grand prêtre de la citée à un cerf qui m’indique la pyramide dédiée au dieu du feu, protecteur de la cité de Drenzel.
Je m’y rends.
Gmurk se dirige vers un garde, peinturluré, baraqué, avec fourrures, coiffes de plume colorées et armes, lances et sarbacanes. « Je suis étranger. Conduis-moi au chef de cette cité !» je lui demande d‘un ton impératif. Le garde m’informe qu’il n’y pas un seul chef mais un conseil, et différentes hautes castes ayant toutes droit à la parole. Devant ses questions, je lui dis être noble, étranger, venu de très loin à l’ouest et avoir perdu mes serviteurs lors de la traversée de la forêt. Le garde m’indique qu’il va me conduire à sa caserne pour organiser une rencontre avec des responsables. Il ordonne à un marchand de me donner eau et nourritures et part chercher une escorte. La cité ne serait pas sûr, le danger principal pour un balaise comme moi étant des fléchettes empoisonnées. Pendant qu’il s’éloigne, je m’écarte des étals et, à l’ombre d’une ruelle, j’inspecte rapidement mon sac-à-dos : analyseur de milieu et communicateur planétaire de haute technologie non-AG, bidon-filtre, vivres, sac de couchage high-tech (gonflable, chauffant, anti-insecte). Cool. Le garde revient, accompagné de mon escorte : un seul gars, dresseur de crocodiles : deux qu‘il tient en laisse et devant lesquels tous s‘écarte sans tarder. Pas moi. Je tends la main discrètement sans attirer l’attention de l’animal, et lui caresse la tête. La bête se retourne immédiatement, prête à me mordre, mais hésite et renonce face à mon charisme. Dommage, j’étais prêt à lui coller un uppercut dans la gueule a cas où … Le dresseur hallucine, et tire sur la laisse avec précipitation. Il m’apprend que ce peuple élève ainsi ces crocodiles dès l’œuf pour en faire des animaux habitués à la présence de leur maître, et qu‘ils s‘en servent comme des dobermans. J’apprends qu’il y a 4 quartiers, avec un dresseur par quartier. Accompagné du garde et du dresseur, je me rends vers le quartier central, très coloré, très beau, d’une architecture très avancé (jardins privés, terrasses, arbres, etc …). Nous grimpons un haut escalier pour rejoindre le haut de la garnison. Des têtes de serpent et de lézards, rouges, bleus, verts, encadrent les portes du quartier, pour effrayer les basses castes.
Corina s’approche des danseuses pour tenter de se renseigner sur cette cérémonie et des explications du déroulement, des lieux. Elle apprend qu’il s’agit d’une cérémonie célébrée tous les 52 ans pour fêter le nouveau cycle. Les prêtres effectuent des sacrifices en arrachant des cœurs des personnes sacrifiées, puis brûlées pour que leur cendres soit gardées au temple. Il s’agit d’un renouveau des dieux, tout le peuple doit se cacher. Les prêtres attendent le passage d’une sorte d’étoile. Les danseuses ont beaucoup d’appréhension sur la possibilité de finir sacrifiées mais sont résolues. Corina fait son service habituel auprès des clients grâce à une réminiscence, puis elle retrouve sa loge et ses vêtements ainsi que des armes blanches… étrange… Elle sort dans les rues de la ville à la recherche des autres prisonniers du temps en mission.
Trent gravit la pyramide qu’est le « Templo Mayor », cherchant à rencontrer le grand prêtre en charge. Deux gardes m’arrêtent, je leur indique que je désire parler à parler à Katek le grand prêtre. Après quelques tergiversations, un garde s’exécute et revient accompagné d’un prêtre à l’age vénérable suivi par deux acolytes eunuques.
J’annonce en partie à Katek ce que m’a donné ma dernière réminiscence. La cérémonie du passage est menacée, le dieu papillon d’obsidienne m’a parlé dans mes rêves. Je viens ici pour tirer au clair les indications mystiques. Katek a l’air d’un prime abord conciliant et me propose de juger de moi-même de la justesse des préparatifs : je vais pouvoir inspecter les futurs victimes du rite de passage et le système de calcul du calendrier. Ce que je sais et n’ai pas révélé c’est qu’à priori les prêtres ont décidé de soustraire au sacrifice un individu, Est-ce le psy que nous devons chercher ? En parallèle Némo m’envoie une géo-localisation des deux autres comparses.
En recevant le message télépathique de Némo, Gmurk décide de rejoindre Trent, du moins d’aller plus près de lui. Il interroge le garde sur l’utilité du toit plat des pyramides (pour surveiller les alentours, apparemment très loin puisqu’ils m’avaient repéré de loin me disent-ils), sur les salles immenses du dessous (des prisons et salles d’interrogatoire), et le temple qu’il aperçoit au loin (celui où est localisé Trent). Il s’agit du Temple de Feu, où nous adorons notre Dieu Xiuhtecuhtri… « Vous n’adorez pas le Dieu du Feu ? » Devant l’air ébahi de Gmurk, le garde précise qu’on l’appelait autrefois Mayahuel. « Ah oui, nous, nous l’appelons Mayonnaise » répond Gmurk, très content de lui. Le garde demande si Gmurk souhaite une chambre pour se reposer et attendre une audience auprès des chefs, ou un repas chaud, mais celui-ci demande si on peut le conduire, avant, au Temple pour présenter ses salutations au Dieu après son voyage.
Gmurk commence à descendre les escaliers accompagnés du dresseur mais, arrivé au milieu, réalise qu’il n’a pas d’arme. Aussi demande-t-il à remonter à la caserne pour demander une arme au garde. Le dresseur et lui remontent donc, et Gmurk refuse un coutelas pour porter son choix sur un cimeterre en jade vert… provenant des mines aux alentours du cratère dans la forêt ! Gmurk les questionne aussi sur une éventuelle cité en ruines à proximité. Les autres sont un peu surpris, car il y a effectivement de vieilles rumeurs sur la Cité de Telkamol, située au fond du cratère dans la forêt. Mais la cité est maudite et hantée, et nul n’en ait jamais revenu. La rumeur n’a jamais été vérifiée. Il est étrange que Gmurk les interroge, car la semaine passée, un groupe d’une dizaine d’aventuriers, les « Lames de Feu », ont posé des questions à ce sujet dans la ville …
Sur le chemin du temple, tandis qu’ils traversent passerelles et rues, Gmurk demande à tenir un caïman par la laisse, mais c’est la merde, et le dresseur doit appuyer sur le crâne de l’animal avec sa lance pour le calmer et éviter qu’il ne morde la jambe de Gmurk.
Arrivé en bas du Temple de Feu, Gmurk repère une femme de couleur violette aux cheveux blancs, qu’il reconnaît comme étant Corina. Il fait mine de ne pas la connaître cependant, et poursuit sa route comme si de rien n’était. Accompagné du dresseur, il arrive en haut des marches du Temple et y pénètre. Les deux gardes le laissent passer, puisqu’il est accompagné, mais barre le passage de Corina qui le suivait.
Corina étant armée et son rang ne lui permettant pas l’entrée du Temple, elle fait mine de faire marche arrière.
Trent est amené à la machine qui calcule les cycles par le prêtre. Il découvre un objet en pierre, une sorte d’engrenage qui se base par le mouvement de deux roues représentant la période de 52 ans. Il s’adresse au prêtre en essayant de lui soutirer le temps qui reste avant la cérémonie… deux jours pour être plus précis. Il est amené vers l’endroit où les futurs sacrifiés profitent de leurs derniers instants de vie, ils sont drogués pour les asservir. Trent fait mine de ne pas être satisfait de ces sacrifiés. Il révise ses runes et se met en transe, il provoque la métamorphose de son résident (en homme-jaguar) en lançant son sort pour tenter de détecter les pouvoirs psys. Il voit une chose puissante au milieu d’une jungle au cœur d’un cratère, quelque chose comme un tourbillon de lames emplumées qui pond des œufs verts (comme la description des pierres psy que Gmurk avait expliqué). Il voit également un jeune homme qui avance dans la jungle accompagné d’un félin et de plusieurs personnes, ce jeune homme semble brûler d’une énergie intense, ainsi que Gmurk qui est psy. Trent dessine au sol sa vision et le prêtre reconnaît de suite Ketzalcoatl, le serpent à plumes, qui ne peut être que bénéfique et ne peut pas être une cause de trouble. Le prêtre invite Trent à rester dans le temple. Trent tente de voler les drogues qui servent à atténuer la volonté des sacrifiés mais en vain. Intervention d’un garde qui annonce l’arrivée de Cortez-Gmurk. Trent demande à assister au conseil, en vain, le prêtre l’écarte.
Gmurk obtient une audience auprès de Katek. L’accueil est plutôt bon même si le prêtre est étonné par le comportement de son interlocuteur qui, après avoir pour une n-ième fois raconté son pipotage au sujet de son voyage et indiqué qu‘il venait au Temple prier, a réclamé des femmes, de l‘alcool et des drogues pour célébrer le changement de cycles. Au cours de la discussion, Gmurk s’interroge à voix haute sur les Lames de Feu et, à cette évocation, le prêtre réagit de façon suffisamment étrange pour éveiller les soupçons. Il ordonne d’ailleurs à ses serviteurs d’escorter Gmurk jusqu’aux lieux de prières et s’esquive rapidement, après avoir accepté d‘accueillir Gmurk pour la nuit.
A l’extérieur, Corina est abordée par un garde du Temple qui lui lance une bourse, pour son patron de cabaret, en lui ordonnant qu’un noble étranger reçu en hôte par le Grand Prêtre serait peut-être intéressé par ses charmes « exotiques ».