L’Arrière-Train Sifflera Trois Fois :

Le shérif redescend, salué par quelques pets tonitruants lâchés par Gmurk à son arrivée (!).

Après avoir entendu leur requête, il propose à nos amis de faire ce dépôt en toute sécurité, à l’abri des regards indiscrets, en fin d’après-midi. Il évoque la qualité du coffre et des forces de l’ordre. Gmurk reconnaît le type de coffre et se sent rassuré ; un bon modèle, mais pas inattaquable.

Ils vont ensuite à la banque, croisent les deux autres qui se promènent dans les rues et en profitent alors pour se confirmer mutuellement leur soupçon quant à la nature polymorphe du shérif.

A la banque, la bonne soeur va discuter des possibilités de leur dépôt avec l’un des guichetier qui, au final, préfère aller en référer à M. Arnold, le directeur de la banque.

Gmurk, qui est resté à l’entrée, surveille les alentours et repère les gardes et les caméras. Les Gardes ont tous un Peacemaker à la ceinture, et une Winchester sous le bras

Quand il voit sortir le guichetier, il décide de suivre discrètement le guichetier, qui s’éloigne dans une rue adjacente à dos de mule pour se rendre chez son patron.

A la banque, Loki discerne énormément d’énergie méga qui brouille totalement son sondage.

Gmurk de son côté suit le guichetier jusqu’à l’entrée de la ville, et de loin, repère vers quelle ferme il se rend, à quelle distance, son isolement, etc ...

L’employé finit par revenir, seul. Gmurk qui l’attendait planqué dans un coin le suit à nouveau jusqu’à la banque.

L’employé est embêté et explique à Loki que le directeur ne peut venir, car il a été gravement brûlé suite à un incendie (s’agirait-il donc de l’’un des hommes présents lors du lynchage/bûcher de Tennessee / Corina ?). Néanmoins, il peut recevoir Sœur Marie-Thérèse à son domicile. Celle-ci accepte de le suivre, et toujours escorté par Gmurk, qu’elle présente à tous comme son fils (spirituel, on est tous frère face à la Foi !), se rend à la ferme du banquier dans une charrette.

En arrivant à la propriété, les tenues des employés (chemise jaune, cravate noire) rappellent furieusement à Gmurk les vêtements des membres du KKK.

Il décide donc de rester dehors à la porte, en dissimulant au mieux ses vêtements, piqués sur le champ de bataille et trop reconnaissables, tandis que Loki est mené à l’étage. En montant l’escalier, il se motive à nouveau pour vérifier la résistance des personnes présentes, et obtient à nouveau confirmation que le dénommé M. Arnold a une résistance très importante, supérieure encore à celle du shérif. Un autre polymorphe ...

Le majordome l’accompagne jusqu’à une chambre où un homme à l’air affaibli, chétif et couvert de bandages, est alité.

Est alors abordé le délicat sujet de l’inventaire des malles (les richesses de l’église) par un employé de la banque lors de la remise au coffre …. Loki contourne la difficulté en argumentant qu’il s’agit d’objets sanctifiés par le Grand Evêque. Le directeur accepte finalement qu’une lettre cachetée, scellée, et signée de la main même de Sœur Marie-Thérère, fasse office de garantie quant au contenu des malles. La banque veut se couvrir.

Des papiers sont apportés, un compte est ouvert, Loki paie 50 crédits, l’affaire est réglée.

M. Arnold se prétend souffrant et abrège l’entretien. Loki prend congé.

A l’extérieur, Gmurk compte une trentaine de personnes, dont une dizaine visiblement en état de se battre, travaillant pour le compte de ce M. Arnold.

Finalement, le majordome raccompagne Loki jusqu’à l’entrée, ils remontent dans une charrette et redescendent en ville.

Ils retournent ensuite à l’hôtel rejoindre les autres, en train de discuter et de partager des infos en sa racontant leurs aventures passées.

Le Duke, le Comédien et Corina, sur le nanordinateur, commence à regrouper les différentes infos.

A côté, Loki prépare avec succès la liste des fausses reliques, qui parait crédible.

Par contorsion, Corina, Duke et le Comédien sont alors enfermés avec succès dans leur malle respective, armés de couteau, de pistolets, de bâtons de dynamite et de l’arbalète en kit..

Le Duke commence à méditer, tandis que Corina cherche à s’endormir dans cette position inconfortable et que le Comédien, quant à lui, décide de réfléchir sur les renseignements partagés mais se fait rapidement chier.