L'amitié perdue retrouvée (Sure chigau yujô) :
Pendant ce temps, Lord Athuma est transféré dans un homme ayant les même caractéristiques physiques que lui, qui marchait seul dans le désert, il se nomme Tenssaï Tsukabichi, il est grand, brun, avec de belles moustaches, de fines lunettes de soleil, il a un manteau avec un col très aristocratique, et des sigles rituels cousus et bridés dessus, ainsi qu’un bâton de marche dans une main, orné d’anneaux métalliques.
A ses côtés, se trouve Jaïtcee Lorwan, qu’il n’avait jusque là jamais vu sous sa vraie apparence humaine (il l’a toujours connu dans un corps de robot !), un simple scientifique laborantin, barbu, au teint pâle de rat de bibliothèque.
Ses réminiscences dans l’esprit de Tenssaï l’informe que son but à court terme était de trouver de l’eau dans ce désert aride, et à plus long terme, d’aller dans un village de pêcheurs dans le sud.
Lord Athuma se fouille lui-même, et trouve huit perles de shard dans une bourse, et il en a même 3 autres incrustées sur lui, il doit donc être un shard caster.
Il en a une sur le cœur, une sur la cuisse, et une sur l’épaule, dans les tatouages rituels de rigueur.
Il fait une réminiscence gratuite, pour savoir davantage qui est Tensaï : c’est un shard caster itinérant, il vend au plus offrant ses services, comme une sorte de ronin mercenaire.
Lord Athuma a beaucoup de plaisir à retrouver Lorwan, et à le voir enfin « en vrai », Lorwan n’est pas aussi heureux, car, pour lui, retrouver son vrai corps est une grosse galère, il se sent diminué depuis qu’il n’a plus de corps robotiques.
Lorwan prend le temps de raconter ses déboires à Lord Athuma.
Il revient sur toutes les circonstances de son emprisonnement temporel, son expérience dans le vaisseau techno-centriste du voyage dans le temps de sa propre vie, qui lui a valu de réintégrer finalement son corps :
Ainsi, Lorwan voyagea alors à travers le temps, visitant différentes périodes de sa propre vie (comme Strauss l’expérimenta avant lui), mais sous la forme de nanites, aussi son interaction avec les événements revécus ne pouvait avoir lieu qu’au travers de la technologie (sans vraiment entrer en contact avec les gens, et donc créer des paradoxes, autre que ceux dit de « l’écrivain »).
C’est ainsi qu’il se donna des coups de pouce à lui-même, lors de moments forts déjà arrivés donc, expliquant ainsi certains des miracles technologiques, auxquels il était déjà parvenus !
Par exemple, pour finir cette course de « cascadeur du temps », il arriva dans l’ordinateur du labo, qui gérait son expérience de cerveau positronique, au moment où la base d’Isoais allait être bombardée.
Donc, c’est lui même qui permit à cette expérience de fonctionner, et à son double du passé de parvenir à créer ce cerveau unique, fonctionnant avec cette énergie extra-dimentionelle encore inconnue, pour s’y transférer, et survivre sous la forme d’un robot…
Mais le Lorwan du présent, en nanites, allait bel et bien mourir dans l’explosion de la base, aussi il n’eut d’autre choix que de se transférer dans son corps humain d’origine, pour déjà quitter l’ordinateur du laboratoire.
C’est justement à ce moment précis qu’il est devenu un prisonnier du temps, car le MduT est apparu pendant l’explosion, l’emprisonnant dans les replis intemporels de l’Intercontinuum, à l’instant même où sa vie repartait presque du début…
Ils discutent entre amis de longue date, contents de se retrouver, mais ils sont quand même dans un désert rocailleux, et il fait très chaud.
Lord Athuma est très excité, il veut vite devenir shard caster, ils observent autour d’eux, des rangées de menhirs plantés dans le sol de façon anarchique, et se dirigent finalement vers un lointain piton rocheux à l’horizon.
Ils entament une marche nécessitant beaucoup d’endurance, vers ce piton, et ils souffrent tous les deux de la chaleur étouffante.
Lorwan cherche en vain des traces possibles d’eau, et ils errent ainsi pendant une heure dans ce désert.
Au bout d’une heure, ils sont donc contactés par Mulan, qui leur révèle la position GPS souterraine de Cassie et Möglin (et réciproquement ces derniers sont aussi mis au courant de l’emplacement des autres à la surface).