Le Laboratoire des Horreurs :

 

Puis ils décident de profiter de la panne d’électricité et d’échafauder un plan d’évasion. Et plutôt que de s’enfuir dans les étendues de la toundra, où ils seraient vite repérés et rattrapés, notamment par les engins anti-grav humains, ils décident de s’emparer du camp !

Mais pas pendant la nuit, où le Nécrosien est tout puissant, mais peut-être à l’aube. En tout cas, lorsque le visiteur attendu par les responsables du camp 137, les informent Corina, sera là. Ils décident que Corina, transférée dans le corps de son petit lézard, partira saboter définitivement la centrale électrique, puis s’infiltrer dans l’infirmerie par les conduits d’aération du fait de sa petite taille. Avant son transfert, Gmurk et Loki mettent son corps en position de foetus (pour pouvoir le cacher plus facilement une fois cristallisé) et l’empoignent vigoureusement afin d’éviter tout cri ou soubresaut.

Ils emmènent ensuite le corps dans leur bâtiment et s’assoient autour, comme pour discuter, rejoints par Trent et Bélios..

Corina réussit sans perdre trop de force et elle s’éloigne en trottinant sous les grillages. Arrivée à la centrale, autour de laquelle s’agitent des gardes incompétents sous les ordres de l’administrateur, elle repère parfaitement les zones électroniques les plus sensibles, et réussit à endommager parfaitement la centrale ! Et cela de façon discrète et indétectable.

Mais son transfert a aussi provoqué une réminiscence dues au sort des Enclumes : On ne plaisante pas avec la religion chez les Boréals. Pas de puissance cosmique au-delà de leur âme pour les Nomoïs. Les Woons vénèrent les nymphes et les dieux animalistes dont ils observent les manifestations (exemple : vent) dans leur vie de tous les jours. Le Dehlion est son propre dieu.

 

De leur côté, Trent, Loki et Gmurk continuent de discuter en chuchotant avec le Boréal, partageant des infos sur la nature de leur «’magie » respective, méga ou shaan.

Bélios leur apprend un dicton shaaniste à méditer « ce n’est pas le maître qui choisit l’élève, mais l’élève qui trouve son maître », avant de leur en apprendre un peu plus sur sa magie si particulière... Un Shaani recherche l’éveil pour unir le corps, l’âme et l’esprit. Il permet d’avoir conscience de soi, des autres, de ce qui l’entoure. Le Shaan permet de voir la Vérité. Dans un groupe shaaniste, les membres peuvent développer certains sortilèges entre eux : percevoir et sentir avec les sens d’un autre, communiquer télépathiquement les uns des autres en étant séparés par de très grandes distances, améliorer leur aura/charisme et leur compétences en apprenant les uns des autres.

Dehors, Corina a quitté sans encombre la centrale électrique, H.S. pour un bout de temps, et a rejoint sans encombre l’infirmerie en trottinant. Elle se glisse dans les conduits, circulant sans souci parmi les systèmes de soufflerie et les pâles d’aération, immobiles faute d’électricité !

Dans l’infirmerie, un garde Ygwan est sur le qui-vive, mais Corina se faufile jusqu’à l’élévateur planqué derrière un mur pivotant plus large que la normale. Le petit reptile descend ensuite dans le conduit de l’ascenseur et observe, une fois en bas, depuis une grille d’aération, un félin de grosse taille enchaîné au mur. L’animal ressemble grosso-modo à un tigre à dents-de-sabre. Corina se réjouit à l’idée de pouvoir domestiquer une telle bête ... avant de réaliser qu’elle se trouve dans le corps d’un lézard de quelques dizaines de centimètres !

Aussi trottine-t-elle jusqu’à la grille suivante.

Un épouvantable spectacle l’y attend : l’effroyable laboratoire du Dr. Lengélé.

Des appareils scientifiques et médicaux high-tech côtoient de nombreuses tables de dissection ; des corps héossiens de différentes races ont été disséqués, leurs membres ensanglantés disséminés sur les tables ; au fond de la pièce, des cuves transparentes qui fument comme des fûts d’acide et dans lesquelles nagent et flottent quelques restes de graisse et de corps !

Une demi-douzaine de malheureux, encore vivants, sont attachés sur des fauteuils d’expérimentation, en train de gémir et de pleurer. Avec des casques sur la tête, des écrans devant les yeux leur envoyant a priori des suites d’atroces images, des appareils divers leur ouvrant grand les narines et le nez. Et même un chevalet de torture médiéval, sur lequel un prisonnier vivant est apparemment torturé, avec des scarifications et des blessures sanguinolentes sur tout le corps. Une grosse plaque d’or, sur laquelle coule le sang du malheureux, se trouve en dessous du chevalet !!!

Corina repère d’ailleurs, entassées sur une étagère, plusieurs autres plaques d’or.

Du fait de la coupure d’électricité, aucune machine ne fonctionne heureusement. Mais la scène est horrible : les suppliciés sont torturés, tout en sachant qu’ils finiront disséqués et les restes de leur corps dissous dans de l’acide ...

Un Kelwin habillé en laborantin est présent dans la pièce, en train d’accumuler des piles et de faire des branchements, pour tenter visiblement de rebrancher un nanordi.

Corina brûle discrètement la grille d’aération de son souffle enflammé, s’extirpe du conduit et sort dans la pièce. Se dissimulant derrière les cuves, Corina hésite et se demande si elle doit rendre le laboratoire inutilisable dès maintenant en sabotant les cuves d’acide -mais au risque de tuer les six malheureuses victimes- ou plutôt retourner voir ses amis pour convenir ensemble de la suite du plan. Cependant, ne pouvant rester insensible à la situation des malheureux suppliciés, elle décide d’intervenir, et s’approche discrètement d’une pile énergétique pour la chauffer à blanc, histoire de la faire exploser à la face du Kelwin.

Mais la pile high-tech est bien isolée, et Corina n’arrive pas à provoquer de courts-circuits. Alors que le Kelwin relance déjà la machinerie, Corina crache alors un petit jet de flammes sur un fil. Le courant s’éteint à nouveau au grand énervement du lutin. Celui-ci regarde les branchements et s’accroupit pour étudier le fil fondu avec curiosité. Corina en profite pour, dans son dos, chercher à chauffer une autre pile. Sans plus de succès. Elle manque même de se faire remarquer, mais réussit in extremis à se replanquer.

 

Le Kelwin sort alors un communicateur de sa poche. Il appelle le garde Ygwan en renfort, lui ordonnant de lui ramener des piles depuis les entrepôts. Sur l’ordre du Dr. Lengélé, il doit en effet clôturer coûte que coûte le dossier de ces cobayes avant la fin de la nuit.

Corina comprend avec effroi qu’il envisage de tuer purement et simplement les quelques victimes encore en vie.

 

Indécision complète de Corina. Doit-elle agir, ou ne pas agir ?

N’ayant pas réussi avec les piles d’énergie, elle décide pourtant d’essayer la même technique sur les cuves. Soufflant de toutes ses forces un innofensif petit jet de flammes, elle cherche à chauffer le pied métallique de la cuve d’acide la plus proche du Kelwin pour la renverser. Mais en vain.

Le Kelwin a commencé à faire un peu de rangements. Il va soulever la plaque d’or couverte de sang, observe les traces et va la ranger avec les autres.

Corina tente à nouveau de saboter la cuve. Une nouvelle fois sans plus de succès.

Du coup, dépitée et pestant contre son impuissance, elle décide de repartir et de rejoindre aussi vite que possible ses amis. Courant de ses petites pattes sous les grillages entre les bâtisses, elle rejoint le baraquement C. Une fois arrivée, elle risque immédiatement son rétro-transfert hors du mogwaï, et réussit de justesse en puisant dans la force de sa passion.

 

Le corps cristallisé de Corina se remet à bouger.

Les mégas doivent alors expliquer à un Bélios stupéfait le principe du transfert. Tout en lui expliquant, ils réalisent que lorsqu’ils repartiront, leurs résidents ne se souviendront de rien et qu’ils risquent de se retrouver en fâcheuse posture. Bélios cherche à les rassurer. S’il se trouve avec eux, il se chargera de leur expliquer ; il espère juste les connaître alors suffisamment pour leur fournir des explications claires sur les évènements survenus pendant leur amnésie.

 

Corina leur raconte son abominable découverte. Les autres sont horrifiés lorsqu’elle leur relate ce qu’elle a vu dans le sous-sol de l’infirmerie.

Bélios est atterré. Que peut justifier un tel acte de barbarie ?

Il leur apprend alors que les rituels de torture décrits par Corina ressemblent à de la magie nécrosienne.

 

La discussion dégénère, les uns et les autres ayant des avis contraires sur le plan.

Gmurk veut sauver dès maintenant les six survivants et se rendre à l’infirmerie, tandis que Loki veut s’en prendre au Nécrosien. Trent et Corina hésitent, semblant prendre parti pour Loki. Considérant ces six suppliciés comme des victimes collatérales (on croirait entendre le Duke ou l’Aésir, se dit Gmurk !), Loki préfère s’emparer du camp et sauver la plupart des prisonniers, plutôt que de tout risquer pour n’en sauver que six.

Gmurk s’énerve et hausse le ton. C’est une chose de se dire qu’un sort peu enviable est réservé aux prisonniers, c’en est une autre d’en avoir la confirmation et se savoir que six prisonniers, victimes d’atroces sévices et de tortures, sont encore vivants et donc susceptibles d’être sauvés. Il a toujours voulu aider les autres partout où il passait, décidant de changer les choses à son échelle, plutôt que d’attendre d’être un beau jour le sauveur de l’univers. Ce n’est pas maintenant qu’il va changer !

Sur les conseils de Bélios empreints de sagesse shaaniste et d’apaisement, ils décident un compromis. Ils aideront Gmurk à rejoindre l’infirmerie, histoire que celui-ci s’occupe du laborantin et des prisonniers, avant de s’attaquer tous les trois au Nécrosien.

Loki leur expose son plan : Il souhaite se transférer dans un aigle, ou un autre oiseau du coin, pour déchirer le filet et récupérer une tenaille près des gardes à la centrale, à l’aide de ses serres, la ramener au groupe pour qu’ils puissent découper un passage dans le grillage, et rejoindre en catimini l’arrière du bâtiment administratif. Là, ils pourront attendre la fin de la nuit, quand le Nécrosien sera fatigué, pour lancer conjointement à trois leur attaque mentale de transfert (malgré sa répulsion naturelle envers ce ‘démon’, Loki se porte volontaire pour investir son corps) et, au moment où il ressentira l’agression psychique, Trent -s’étant auparavant rendu invisible par la magie-, le touchera avec son sortilège de soins !

Des soins sur un corps nécrosé, cela devrait faire des étincelles ! ...

 

Le plan est adopté.

Avant que Corina et Trent n’aillent se reposer ou méditer, Trent rend Gmurk invisible. Corina imite le bruit d’un mulot, attirant un leïmos -un aigle de la faune locale- dans lequel Loki se transfère sans souci. Les autres dissimulent son corps cristallisé dans l’ombre.

 

Leur réminiscence due aux Enclumes portent cette fois sur leurs écritures respectives ? Pour les Delhions, une écriture courbe, un sens global des dessins. Les Boréals utilisent un alphabet de lettres assez classique. Les Nomoïs ont une écriture universelle, chaque élément est représenté par un symbole. Les Woons ont un alphabet graphique comme les Nomoïs, mais moins enrichi.

 

Loki, désormais transféré dans le leïmos, déchire le filet au-dessus du camp et volette jusqu’à une fenêtre du bâtiment administratif. Il voit au travers l’administrateur, visiblement très en colère, en train de se déshabiller en s’agitant. Puis il vole jusqu’au bâtiment d’outillage, ouvert par les gardes qui s’agitent près de la centrale électrique, et agrippe une pince coupante qu’il repère dans une caisse à outils. Puis il redéchire le filet pour regagner leur baraquement, en ramenant le précieux sécateur à ses compagnons.

Dégoûté par ce qu’il a appris, Loki a réfléchi tout en revenant vers eux et a décidé de rester dans le corps de l’oiseau pour son transfert dans le Nécrosien, puis de zapper ensuite ce rétro-transfert en revenant directement dans le corps de Toth le Délhion ! ... ce qui condamnera à jamais l’esprit de ce démon dans le corps du rapace !

 

Gmurk, invisible, utilise le sécateur pour couper les barbelés à hauteur d’homme, se glisse au-travers et se dirige vers l’infirmerie dans les allées du camp, silencieusement mais à pas soutenus. Loki le rejoint et plane dans la nuit, en poussant de petits cris aigus afin d’attirer l’attention des gardes postés dans les miradors.

Arrivé à l’infirmerie, d’où plus un seul cri ne sort -serait-ce déjà trop tard ?-, Gmurk se planque dans un endroit isolé derrière l’infirmerie, entre les poubelles, tandis que Loki, toujours en oiseau, surveille les alentours.

Devant l’urgence de la situation, sans se soucier outre mesure des conseils prodigués par Möglin Megriwah qui lui avait pourtant recommandé, pour son apprentissage du transfert méga, de bien y aller pas à pas, en commençant -après le crapaud sur Banshee- par un oiseau par exemple, puis un petit mammifère, ... avant de chercher à se transférer dans un être intelligent, Gmurk brûle les étapes et commence à se motiver.

Tout en essayant de se remémorer les enseignements de Möglin, il se motive pour attaquer le mental du laborantin Kelwin et commencer son transfert.

Mais Loki, lequel s’est posté à proximité, a décidé de l’aider, histoire d’activer les choses, et l’a devancé. Gmurk ressent ainsi immédiatement l’empreinte méga de Loki, qui a déjà commencé un transfert dans le Kelwin, et se laisse alors guider par son compagnon. Heureusement, car Gmurk, méga depuis peu, n’avait pas la totalité des avantages des pouvoirs de transfert des mégas et n’aurait pas eu une énergie suffisante pour abattre seul la barrière mentale du lutin. Grâce à cette aide inattendue, Gmurk progresse aussitôt dans la compréhension de ses pouvoirs mégas (critique !).

Il réussit finalement le transfert dans le Kelwin sans rejet psychique.

 

Gmurk devient Elgalos, le Kelvin scientifique du camp de la Mort.

Mais notre tromoïde, qui a l’habitude de se retrouver dans des résidents musclés et baraqués, ayant des caractéristiques physiques proches des siennes, a la désagréable sensation de se retrouver dans un corps malingre et tout rachitique ! ... Cela affecte d’ailleurs son équilibre, et il doit se tenir le crâne pendant plusieurs minutes, pris d’un violent étourdissement et de maux-de-tête.

Retrouvant ses esprits, Gmurk se retrouve face à un nanordi. Il se souvient qu’il a vécu ici, et que son but actuel est de tester les capacités de résistance à la souffrance de ces prisonniers, dans le but de collecter un essence de souffrance destinée à enrichir les plaques d’or, qu’utiliseront des orfèvres Nécrosiens pour décorer des artéfacts (ressemblant aux cubes tyggs !). Gmurk sauvegarde le bloc diamant, s’en empare et jette le nanordi dans une cuve d’acide. Puis il détache un à un les prisonniers, en état de choc, et les allongent sur les tables. Il leur administre ensuite des soins d’urgence, en essayant de les calmer, mais ceux ci ne réagissent pas trop à ce changement d’attitude du Kelwin, tellement ils sont sous le choc.

 

Cette fois, ce sont des réminiscences sur l’architecture de leurs résidents (et donc sur l’architecture Kelwin pour Gmurk) qui surgit chez les mégas lors du transfert effectué par le miiwanien.

 

Pendant ce temps, après s’être assuré que Gmurk ne rencontre pas de problèmes immédiats (pas de bruits de lutte ni d’appel à l’aide), Loki laisse le corps cristallisé de ce-dernier sur le toit de l’infirmerie, et part en volant espionner le bâtiment administratif abritant les trois humains à travers les fenêtres.

Karl Steinberg n’est plus à son bureau ! Le Dr. Lengélé est dans sa chambre, dormant du sommeil du juste. Dans sa chambre au 1er étage, Indar le Nécrosien est au centre d’un pentagramme, allongé en pleine transe magique, certainement en train de troubler le sommeil des prisonniers en visitant leurs songes. Des gardes, au moins trois, déambulent dans les couloirs du bâtiment.

 

Dans le laboratoire, Gmurk fouille un peu partout en foutant le bordel, vérifie que l’acide dissout bien l’or, et commence à fabriquer des explosifs à partir des produits chimiques stockés dans la salle d’expérimentation. Il entasse les membres disséqués et les restes de cadavre près de ces cuves. Et pour finir, il bouche les éventuels conduits d’évacuation des fluides afin que l’acide, lorsqu’elle sera libérée des cuves, ne s’évacue pas hors du laboratoire.

Comme il lui reste du temps, il prépare plusieurs seringues avec des calmants. Ramassant un bout de viande indéfinissable (ça vaut mieux), il attire le félin du couloir qui s’approche sans méfiance par l’odeur alléché, et le pique illico-presto d’une double-dose d’anesthésiant.

Minou s’endort sur le champs, et Gmurk le traîne péniblement jusque dans le laboratoire. Il remonte ensuite à l’étage, au moyen d’une ouverture au plafond d’où pend une échelle. Le garde de faction lui demande s’il aurait besoin d’autre chose ? « Là, en bas, y’a kekchose qui bouge » lui lance le Kelwin. Intrigué, le garde s’approche du passage, et Gmurk en profite pour lui planter sa seringue dans son gros cul d’Ygwan. Et hop ! En voilà un autre d’endormi, susceptible d’être tourmenté par le Nécrosien.

Gmurk barricade la porte de l’infirmerie et, planqué derrière des chaises et des tables renversées, se met en méditation.

Loki poursuit sa surveillance et continue d’observer le bâtiment administratif pendant le reste de la nuit, attendant le moment propice. Il constate la relève des différents gardes héossiens, Ygwans et Darkens, tant ceux affectés à la surveillance que ceux occupés à essayer vainement de réparer la centrale sous les ordres hystériques de l’administrateur. Voilà où était passé l’administrateur. Il n’avait visiblement pas pu se coucher comme il le prévoyait, et avait dû regagner d’urgence la centrale pour diriger les réparations.

 

De longues heures passent ainsi, avant que Corina et Trent ne sortent de leur méditation.

Aussitôt, Trent se rend invisible. Bélios propose son aide : avec sa capacité d’échange, il peut fournir de l’énergie magique à Trent. Mais le méga préfère garder son énergie pour plus tard, afin de pouvoir lancer plus de sorts. Corina retente un transfert dans le petit lézard cracheur-de-feu. Elle réussit en se sentant plus faible, mais pas de rejet psychique du mogwaï.

 

Trent, protégé par son sort d’invisibilité, se fait parfaitement discret et va se positionner près de l’entrée du bâtiment administratif. Corina se rapproche elle ausi sous forme de lézard et, cachée sous le perron de la maison, entame instantanément une attaque transfert sur le Nécrosien !

 

Isolé dans l’infirmerie, Gmurk voyant l’aube poindre à l’horizon respecte le plan prévu. Il appelle appelle le Dr. Lengélé grâce au communicateur trouvé dans la poche de sa blouse.

Celui-ci, réveillé en sursaut, est de mauvais poil, sans compter que le Kelwin lui fait l’outrage de parler dans sa langue natale et pas en humain. Mais Gmurk feint d’être paniqué et, balbutiant et pleurnichant, lui fait croire qu’une catastrophe est arrivée au labo suite à la coupure de courant ... et qu’il a fait une connerie sur le supplicié du Nécrosien. L’implorant de sa clémence, il demande au médecin de le rejoindre et, avant que celui-ci n’ait le temps de répondre, il raccroche précipitamment et bousille le communicateur en le frappant contre une table !