Personnages de la Section du Major Linsay Mc Lambert présents pour cette mission : Budi Ahmad, Jolinar de Malkshur, Miles Guttierez, Oskar Niemeyer, & Valéria Edberg.

 

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Voici la documentation visuelle utilisée pour enjoliver le scénario :

 

Epilogue de la Mission 6 :

 

Historique Crise Covid-19 :

 

Le Coronavirus est apparu à Wuhan le 16 novembre 2019, dans la province de Hubei (en Chine centrale), avant de se propager dans le monde.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte ses États membres, puis prononce l'état d'urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020.

Le 11 mars 2020, l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie par l'OMS, qui demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs et renforcer l'hygiène préventive.

Ces décisions font peser des incertitudes et des craintes sur l'économie mondiale et sur l'éducation, la santé et les droits fondamentaux des populations.

Le 10 mai 2020, le pays ayant confirmé officiellement le plus de cas et de décès était les États-Unis, avec plus d'1 million de contaminations.

La pandémie a provoqué dans les territoires où elle sévit des rumeurs et des comportements d'achats frénétiques de denrées, suscitant des problèmes d'approvisionnement.

Les confinements locaux se multiplient…

Les conséquences économiques, sociales et environnementales de la pandémie sont vite considérables.

En date du 11 août 2020, six vaccins sont en phase trois des essais cliniques, avant l'homologation.

Le président russe Vladimir Poutine affirme qu’un vaccin portant le nom de Spoutnik V en hommage au premier satellite lancé par l'URSS, avait été trouvé.

 

Confiant il a même déclaré que celui-ci a été testé sur l'une de ses propres filles…

 

Historique Préalable à la Mission 6 :

 

Septembre 2020, début de la vaccination dans les labos secrets des transhumains de Jeff Bezos, avec des biotes (nanites biologiques) programmés pour sauver l’humanité.

Le vaccin biote échappe à ses créateurs et se propage très vite d’un humain à l’autre, en octobre 2020 tout le monde est infiltré.

En novembre 2020, les terriens tombent en catalepsie brutalement, toute activité humaine cesse en moins d’une semaine.

Les Biotes ont évolué en un symbiote à la conscience collective qui a décidé que c’était préférable pour sauver les humains de les faire évoluer vers la végétalisation, les protégeant ainsi d’eux-mêmes !

En décembre 2020, seules de petites communautés de chinois et de russes y ont échappé, grâce aux mesures drastiques de cloisonnement imposées par leurs gouvernements dictatoriaux, ainsi que les transhumains assez riches pour se protéger efficacement.

En janvier 2021, Jeff Bezos expérimente la miniaturisation dans son labo chinois, tentant de créer des nano-robots pour aller reprogrammer les biotes.

Fin février 2021, des savants de la fondation A-Life sont envoyés au nord du Laos pour enquêter sur l’origine du Coronavirus, infiltrés par 2 Mégas.

Début Mars 2021, la section des parias est envoyée sur Terre à la rescousse, alors que même les animaux commencent eux aussi à être atteints par le symbiote et à tomber en catalepsie…

 

 

Pour la suite, lire plus haut la fiche de synthèse de la Mission 6 « L’Enquête intérieure ».

 

Situation terrestre en mars 2021 :

 

En novembre 2020, les terriens tombent en catalepsie.

Au bout de quelques jours, les premières victimes sont les animaux de compagnie, très dépendants des humains.

Nombreux sont ceux qui meurent rapidement de soif et de faim.

Les autres retournent vers une vie sauvage où les plus faibles, les moins rapides sont rapidement dévorés par les autres.

Notre système d'élevage provoque également la mort de milliards d'animaux à travers le monde.

Après seulement 10 jours, des milliards de poulets et des millions de vaches, ainsi que d’autres animaux agricoles, meurent de faim et de soif, enfermés dans leurs enclos.

Cependant, certaines populations sauvages comme les baleines ou les thons peuvent au contraire à nouveau prospérer.

 

Le scénario catastrophe commence par l'énergie.

En effet, toutes nos sources de courant dépendent entièrement de la main d’œuvre humaine et s'arrêtent en quelques heures.

Les centrales qui fonctionnent aux énergies fossiles ont besoin d'un apport régulier, assuré par les ouvriers.

Même les énergies renouvelables dépendent de nous.

En effet, les panneaux solaires sont vite recouverts de poussières, tandis que les éoliennes ont besoin d'huile pour que leur hélice puisse tourner, celles-ci continuent de fonctionner quelque temps, avant, finalement, d’être à leur tour inutilisables, notamment à cause des aléas de la météo qui vient à les abîmer.

Les centrales nucléaires, quant à elles, se mettent en mode sécurité lorsqu'elles constatent une baisse de la consommation.

Au final, seules les turbines hydroélectriques, qui ne dépendent que du débit des courts d'eau, fonctionnent encore quelques mois… mais tombent en panne début février 2020.

Première conséquence de cette disparition de l’énergie électrique : la majorité des lumières du monde entier s’éteint rapidement les unes après les autres.

 

Seulement 2 à 3 jours après la disparition de l’Homme, les métros du monde entier se retrouvent submergés par les eaux.

En effet, les « pompes » qui les protègent des eaux souterraines ne peuvent plus être en mesure de fonctionner sans l’action humaine.

Les technologies que nous avons construites pendant des décennies provoquent des catastrophes en chaîne.

Ainsi, un mois suffit pour que les piscines de refroidissement des centrales nucléaires s'évaporent entièrement.

En surchauffe, 10% d’entre elles finissent par exploser plus violemment encore qu'à Tchernobyl ou Fukushima, relâchant des vapeurs toxiques dans les airs.

Des milliers de kilomètres carrés sont durablement contaminés.

La radioactivité provoque un bouleversement de la planète et décime de nombreux êtres vivants, des millions d’animaux meurent d’un cancer.

Faute de pompes électriques qui drainent l'eau, les boulevards des grandes villes deviennent des canaux, et les rez-de-chaussée des bâtiments sont envahis par les mauvaises herbes, les rues se couvrant de mousses, buissons, et autres plantes.

Les maisons de banlieue, dont les toits sont le plus souvent faits en bois, sont la cause de la dévastation de ces banlieues, car les pompiers ne sont plus là pour arrêter les incendies provoqués instantanément par un éclair touchant un de ces toits en bois.

Du côté de la campagne, les plantations sont vite détruites que ce soit par des tempêtes, éclairs ou même termites.

 

Cela fait 4 mois que l’humanité était en catalepsie lorsque les mégas ont enfin sauvé la situation en endormant les biotes dans les foies de chaque terrien.

Les humains reviennent progressivement à eux, déboussolés, dans un monde resté livré à lui-même en leur absence…

 

 

Prologue de l’épilogue :

 

Les mégas souhaitant prendre des nouvelles de leurs familles sur Terre, Valéria, Miles, Oskar et Budi, ne le peuvent pas immédiatement, car il sont longtemps sous le contrôle de l’armée russe.

Ils doivent d’abord débriefer avec le colonel Kvachkov et le docteur Héléna Kolgakovski pendant plusieurs jours, séparément, puisque leurs versions des faits sont comparées.

Puis ce sont des espions du SVR qui les interrogent…

Nos mégas tiennent bon, conservant leurs couvertures terrestres de savants et mercenaires d’A-Life, et une cohérence dans leurs récits respectifs.

Ils sont alors briefés à leur tour par les russes sur la situation mondiale (CF paragraphes précédents), puis autorisés à quitter la base chinoise sous contrôle russe (une semaine en tout après le début du réveil des humains).

On les reconduit à la station d’A-Life au nord du Laos en hélicoptère sous bonne garde de Spetnaz armés jusqu’aux dents, avec les reste de l’équipe de savants d’A-Life.

Ils y restent encore 24 heures pour aider les scientifiques à remettre sur pieds leur station laotienne.

De là, enfin seuls, ils reprennent leur route, à pieds, jusqu’à la cabane abritant la porte de transit.

Jolinar retourne sur Norjane car il a une mission en cours (la mission 7 « Masques » interrompue par la 6), emportant Hallen Carter toujours mal en point pour une bonne cure en médibloc hightech et autres régénérations cellulaires.

Miles se téléporte à New-York, Valéria et Oskar à Stockholm, et Budi à Jakarta…

 

 

Valéria & Oskar à Stockholm :

 

La centrale nucléaire la plus proche est située dans la localité de Forsmark sur la côte est de l'Uppland, à 150 km de Stockholm.

Donc son explosion n’aurait pas pu irradier la capitale (60km max de rayon pour les retombées), de toute façon elle a tenu bon.

Le problème principal à Stockholm c’est plutôt l’émergence récente d’une mafia suédoise.

Au joli royaume de Suède, la mafia est devenue reine : des "familles" contrôlent les banlieues.

Quelque chose ne tourne plus rond depuis au moins deux ans au joli, poli et tranquille royaume de Suède...

Les autorités et la police savent parfaitement quoi mais se voient obligées de reconnaître leur impuissance face à la mafia qui étend sa toile dans plusieurs grandes villes du pays.

Les clans criminels ne prennent même pas la peine d'agir dans la discrétion, ils multiplient les actes de violence : rien qu'au premier semestre de 2020, les services de sécurité ont recensé 163 fusillades sur le territoire, elles ont fait 20 morts.

40 "familles" font leur propre loi !

De l'aveu même du chef adjoint de la police suédoise, Mats Löfving, en début de semaine, une quarantaine de "familles" mafieuses contrôlent désormais les quartiers défavorisés de plusieurs agglomérations, et leur emprise ne fait que se renforcer.

La faiblesse ainsi affichée des pouvoirs publics a suscité de l'indignation et de la colère froide au sein de la société.

Le Premier ministre, Stefan Löfven, a montré son agacement :

« C'est un poison dans notre société dont nous devons nous débarrasser. » (Stefan Löfven  - Chef du gouvernement suédois).

La peur règne dans les banlieues...

La mafia est effectivement surtout implantée dans les banlieues où vit une population majoritairement immigrée, que la Suède a d'ailleurs beaucoup de mal à intégrer.

Ses bandes criminelles y organisent le trafic de drogue et jouent sur la peur et le racket pour imposer le silence aux habitants.

Et s'il le faut, les hommes de main utilisent les moyens les plus violents comme des voitures plastiquées ou des jets de grenades contre des immeubles.

Le 2 août 2020, l'effroyable a fini par se produire à Botkyrka, au sud de Stockholm : une fillette de 12 ans, prise entre deux feux de bandes criminelles rivales, a été tuée par balles près d'une station-service.

L'émotion est parvenue à son comble dans le petit royaume autrefois si paisible.

Au début des tombées en catalepsie, la bande de Stockholm a cru qu’il serait malin de profiter de la situation (innocents vulnérables, police désorganisée) pour faire des rafles de corps comateux dans les beaux quartiers, de façon à demander ensuite des rançons aux familles.

Ces bandits les ont stockés dans une ferme de la région d’Uppsala, au nord de la ville.

Seulement, ils n’avaient pas imaginé qu’ils tomberaient bien vite aussi en catalepsie comme l’ensemble de l’humanité.

Au réveil 4 mois plus tard, il n’y a plus d’énergie pour transmettre les demandes de rançons, et pire encore les kidnappés réclament davantage d’attentions (nourriture au moins) et de surveillance que des corps en catalepsie… ils ne vont pas tarder à décider de tous les abattre !

Evidemment, la famille Edberg fait partie de ces malheureux…

 

Oskar et Valéria se téléportent dans l’arrière-boutique d’un barbier servant de contact à la guilde, mais décédé du covid l’an dernier.

La ville est inondée et le duo vole un canoé dans un magasin de sport pour pagayer dans les rues !

Ils vont à l’appartement des parents de Valéria place Mariatorget, dans le quartier Södermalm.

La ville est inondée, et ses habitants déboussolés se confinent encore, espérant en vain le retour de l’énergie…

L’appartement a été fracturé, et il y a des signes de lutte, plus une touffe de cheveux d’un des agresseurs (car la mère de Valéria n'était pas en catalepsie au moment du rapt).

En remettant de l’énergie dans l’ordinateur (en le connectant à son nanordi), Valéria peut lire les derniers mails reçus, dont un datant d’après le réveil des humains, de la part d’Hannes Sjoblad lui donnant rendez-vous au KTH.

Là-bas des groupes électrogènes de secours ont remis de l’électricité dans l’institut de recherches.

Hannes Sjoblad a compris une partie des choses concernant les biotes de Bezos.

Il voulait l’avis éclairé de Valéria pour compléter sa compréhension…

Un passage au KTH permet d’apprendre la montée de la pègre, l’affaire des enlèvements massifs, et même d’analyser l’ADN des cheveux, pour trouver l’identité du bandit (à condition de hacker le fichier de la police et des hôpitaux pour comparaison).

Il s’agit du repris de justice David Enquist, qui a une adresse dans le quartier d’Östermalm, vers Hjorthagen, un squat dans lequel il vit avec deux autres vieilles crapules, Örjan Schauman & Emanuel Selander (tous deux proxénètes).

Ils seront prestement paralysés, et violemment intterogés (balle dans le genou d'Enquist).

David Enquist est un maître du crochetage engagé par la mafia pour cette rafle.

Il ne sait pas où sont gardés les gens enlevés.

Par contre, il sait qu’il a été engagé par Loke Källström, ainsi que son adresse (sur l’île de Gamla Stan).

Loke Källström est l’avocat véreux du parrain Ingmar Hammarberg, il vit chez ce dernier, tout comme le fils du parrain Alexander Hammarberg, protégés par leurs généraux Sven Westermark, Gustaf Björk, & Magnus Brahe, et les gardes du corps Noah Jonsson, & Tim Wahlberg.

Il y a même quelques prisonnières chez le parrain, que des belles jeunes filles, dont la cousine de Valéria, Erika Edberg.

La baston est épique, mais les bandits sont mis hors d’état de nuire, et les filles délivrées.

Après un essai vain par transfert, la torture est utilisée pour faire cracher le morceau au parrain.

Lui seul sait que les gens enlevés sont cachés dans la ferme des frères Agren (Theo, Arendt et Bjorn), sous la responsabilité du gourou Fredrik Palmstruch et de ses nombreux hommes de mains (de jeunes voyous sans envergure).

Cette ferme se trouve dans la région d’Uppsala, à une heure de route au nord de la ville.

Erika a pour consigne de tenter de prévenir les autorités, tandis que les deux mégas n’attendent pas pour porter secours aux kidnappés.

Ils pagayent jusqu’à un embarcadère de l’île de Gamla Stan, et y pique un hors-bord pour rejoindre l’extrémité de la banlieue de Stockholm, à la tombée de la nuit.

Là ils volent une camionnette, et conduisent jusqu’à Uppsala, où ils dorment jusqu’à deux heures du matin, avant de rejoindre la ferme des Agren.

Valéria use de son pouvoir psy pour endormir tous les habitants du bâtiment principal.

Ils s’y infiltrent ensuite et neutralises les trois frères Agren, le gourou Fredrik Palmstruch, le bandit Birger Nyström et quelques sentinelles, profondément endormis.

Ils trouvent de la drogue, mais pas les prisonniers, surement enfermés plutôt dans l’étable.

Ils s’y infiltrent par une fenêtre mais en voulant neutraliser les gardes, l’un d’eux ouvre le feu ce qui donne l’alerte aux voyous restants dans l’annexe attenante, soit 3 hommes de main d’Hammarberg (John Jonsson, Olle Odhner, & Velam Sörenstam) et quelques sectataires.

La fusillade est sauvage, Valéria se prend un coup de hache de bucheron et une balle de fusil de chasse, et est même obligée d’abattre un gangster dans la bataille, alors qu’elle déteste tuer.

Mais nos héros s’en tirent, surtout grâce à l’usage d’explosifs lourds par Oskar (qui les avait volés chez le parrain), faisant sauter la moitié de l’annexe !

Les kidnappés sont délivrés, et Valéria retrouvent sa famille parmi eux (son père Niklas Edberg, sa mère Heidi Degermark-Edberg, son oncle Ulf Edberg, sa tante Fransiska Berglund-Edberg, son cousin Örjan Edberg, et son grand-père Vilgot Edberg).

Ils reconduisent seulement les Edberg à Stockholm, laissant les clefs des pick-up de la ferme aux autres prisonniers pour s’enfuir par eux-mêmes ou attendre l’arrivée probable des autorités prévenues…

Ils repiquent un bateau pour rejoindre leurs adresses respectives (celle du barbier pour la porte de transit, puis de l’oncle Edberg, et enfin du père Edberg).

Valéria se sépare des siens en conseillant à son père de prendre contact avec Sjobald, bien organisé pour aider Stockholm à se relever…

Mais son père lui raconte que Jan Vikander (l’ancien patron de Val au KTH, désormais à la retraite) qui habite aussi dans le coin, avait rendu visite à ses parents, il cherchait à prévenir Valéria de se méfier de Sjobald qu’il estime mégalomane…

Un futur Bezos suédois ?...

Cela fait reconsidérer cette connaissance qu’elle estimait pouvoir reprendre le rôle de contact à Stockholm pour la guilde, dommage…

Sans même se reposer, nos héros se téléportent à Berlin pour rendre visite au frère d’Oskar.

 

 

Miles à New-York :

 

Avant même ces évènements, la situation est particulièrement grave aux USA de Trump, car au moins la moitié du peuple américain soutient son président, confirmant aimer le racisme, les armes personnelles, la violence, la loi du plus fort, l’injustice sociale, le mensonge public, la domination (America über alles), et la méconnaissance globale du monde extérieur…

Il faut craindre le pire, car l'Amérique est en train de craquer de toutes parts.

Au plan racial, les tensions sont palpables, l'écart entre les riches et les pauvres s'élargit et l'opposition des valeurs entre les habitants des villes et ceux des régions rurales est de plus en plus importante.

Les États de l'Est sont méprisés par ceux de l'Ouest et du Sud.

Et on peut tous voir comment la droite conservatrice et religieuse rejette tout ce qui vient de la frange libérale de gauche ou encore l'âpreté des échanges entre les tenants du port des armes à feu versus ceux qui souhaitent plus de restrictions à ce droit constitutionnel.

Et, justement, avec 85 armes par 100 habitants, les armes pullulent aux États-Unis, une société hyper-violente où le taux d'homicide est presque 20 fois plus important que la plupart des pays d'Europe.

Des "milices" et regroupements de personnes se croient déjà en guerre contre le gouvernement fédéral américain ou prônent la suprématie blanche.

Une nouvelle guerre civile est possible, si le corps politique américain est incapable de se redresser et qu'on laisse se détériorer la situation davantage.

Quand on voit les extrêmes où peuvent aller les coucous aux États-Unis, comme dans le drame de Waco, en 1993, et l'attentat d'Oklahoma City qui fît 168 morts l'année suivante, on se dit que tout est possible.

Les groupes de la mouvance néonazie et suprématiste blanche sont considérés par les autorités américaines comme étant potentiellement les plus dangereux parmi les extrémistes.

Ils sont nombreux et puissants, parfois ouvertement violents (l'Alliance nationale, l'Aryan Nations, le mouvement pour « l'Identité », World Church of the Creator, le Liberty Lobby,
The Church of the American Knights of the Klu Klux Klan, ou les skinheads).

Il y a aussi la mouvance religieuse !

Plusieurs des groupes mentionnés plus haut s'appuient au moins en partie sur les écritures saintes pour justifier leur croisade.

Les adeptes de la Moral Majority, mouvement religieux radical, sont légion.

Ceux-ci sont absolument contre l'interruption volontaire de grossesse.

Ils réclament le renversement du jugement de la Cour suprême des États-Unis qui garantit le droit à l'avortement.

Les groupes mentionnés précédemment ne sont que quelques-uns parmi les plus connus.

Il existe en fait une nébuleuse complexe et fluctuante d'associations, de groupes et de milices qui défient les autorités et répandent leur message aux quatre coins du monde.

Les milices se voient comme des « patriotes » antigouvernementaux.

Leur objectif est de venir à bout « d'un gouvernement fédéral inquisiteur ».

Les milices prennent leurs racines dans les vieilles traditions américaines de liberté et du droit de porter des armes à feu.

Ceci remonte aux fondements de la Constitution américaine, qui garantit théoriquement la pleine liberté d'expression (dans le premier amendement) et le droit de porter des armes à feu (dans le second amendement).

Tous ces groupuscules extrémistes armés étaient déjà bien chauds au moment de la crise du Covid et de la campagne présidentielle de 2020…

Lorsque l’humanité refait surface, dans un monde coupé de sa technologie et donc du contrôle de l’état, c’est l’explosion.

Ils prennent les armes, persuadés que le virus, le vaccin, et la catalepsie étaient la faute du gouvernement fédéral, et c’est la guerre civile !

En une semaine, les USA ne peuvent pas se relever car c’est le règne de la terreur par un déferlement de violence et de folie.

 

En ce qui concerne New-York, c’est pire encore à cause de la proximité de la centrale nucléaire d'Indian Point, installée sur la rive est du fleuve Hudson, à 24 miles (50km) au nord de la ville.

Or le rayon d'impact d'un accident nucléaire est d'environ 60 kilomètres…

Les retombées radioactives peuvent atteindre un niveau mortel à proximité de l'accident et sous le vent, à cause de la très forte radioactivité des produits de fission.

À plus long terme, la contamination restante est le fait de radio-isotopes à vie moyenne ou longue, et est de niveau comparativement plus faible.

Les new-yorkais ont donc des risques de cancers, d'aplasie de la moelle osseuse, et ceux qui étaient dehors au moment de l’explosion souffrent de brûlures radiologiques localisées.

Néanmoins ils étaient encore protégés par le symbiote à ce moment-là.

C’est depuis leur réveil qu’ils vivent dans une zone irradiée (sans le savoir pour la grande majorité), et que les radiations font décliner leur santé…

Les particules radioactives irradient la peau ou les yeux (irradiation externe) ou se fixent à l’intérieur du corps, via l’inhalation, le passage au travers de la peau ou l’ingestion d’aliments et d’eau (contamination interne).

Les rayonnements peuvent alors altérer la molécule d’ADN ou entraîner la mort des cellules.

Les radiations causent des brûlures de la peau, détruisent le système nerveux central, les cellules de la moelle osseuse (qui «fabrique» les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes) et celles de la paroi digestive.

Le système immunitaire s’effondre.

Les premiers symptômes sont des nausées, des vomissements, suivis, après quelques jours, de diarrhées ou d’hémorragies.

Tous ces effets sont principalement liés à la mort cellulaire.

 

Arrivé à NY, Miles est d’abord agressé par des chiens dans le hangar de la porte de transit, sur l’île de Manhattan.

Il doit ensuite traverser l’East River, mais un avion s’est abattu sur le pont de Brooklyn !

Il se rend vite compte que la ville est en proie au chaos : inondée, irradiée, et en état de siège des extrémistes armés !

Il décide d'aller plutot chez son pote Ned qui vit sur l'île de Manathan, et sauve en chemin la jeune black Abigail Clarke, en prise avec des suprématistes blancs chevauchant des jetskis.

Il ne trouve personne chez son ami Ned de la « Brooklyn Visions Academy », mais son calendrier indique la sortie d’un comics, puis plus rien…

Les nerds de sa boutique préférée de comics, « Midtown Comics », sont assiégés par des skins néonazis qui veulent débarrasser l’Amérique de son intelligentsia juive !

Miles les fait fuir avec une illusion d'un autre groupuscule de yakuzas surarmés.

Ned saura lui dresser un portrait précis de la situation (il a compris pour la centrale).

Il lui apprend aussi que son ex Kathryn est partie en Californie avec son mec…

Miles veut vérifier l'état de la centrale, et pour ça va d'abord chercher un compteur geiger à son ancienne faculté, la Brooklyn Visions Academy.

Pour passer le fleuve, il construit une embarcation en bidons et tubes avec Abigail Clarke...

Ils atteignent Brooklyn et la Visions Academy, où il y a de l’énergie, car une partie du bâtiment dispose de générateurs autonomes.

Là son ancien prof, le docteur Polippo, lui confirme que la centrale a pété et qu’il est inutile de s’y rendre, il faudrait plutôt trouver un moyen d’avertir la population et d’organiser un exode vers le sud de NY.

Miles leur fait préparer des tracts qu’il compte diffuser dans la ville à l’aide d’un hélicoptère (qu’il reste à trouver)…

Ils vont ensuite à l’immeuble où vivent les parents de Miles.

Sa mère Gloria Maria, malade (irradiation légère), se barricade chez elle, paniquée par les fusillades de rues, effondrée par la séparation avec son mari blessé dont elle n’a pas pu avoir de nouvelles, et déboussolée par la catalepsie (mais rassurée de voir Miles).

Son père Jefferson Koffi Guitterez a été grièvement blessé durant l’exercice de ses fonctions de policier, durant un confinement en 2020, il s’est fait tirer dans le dos par un déséquilibré en réprimant une émeute d’anti-masques.

Conduit à l’hôpital, le pronostic était qu’il resterait paralysé !

Après avoir passé le dîner et une nuit chez sa mère, Miles se rend donc à l’hôpital de Brooklyn avec Abigail, où il apprend que son père a guéri miraculeusement (grâce aux biotes), a ensuite aidé les docteurs à se barricader à leur sortie de catalepsie, et à se défendre des pilleurs junkies !

Mais il n’est plus là, car un croiseur militaire léger est passé sur le fleuve, en demandant à tous les membres des forces de l’ordre et des pompiers de se joindre aux soldats pour une opération d’envergure.

Recruté par ce bateau, l’USS Trenton CL11, il a disparu vers le nord de NY…

Comme il y a aussi des groupes électrogènes dans l’hôpital, Miles se sert de la radio destinée aux ambulances pour contacter le croiseur et demande à parler à son paternel, ils conviennent de se retrouver au camp de base à l’extérieur de la ville, sur les berges.

Jefferson Koffi Guitterez explique à Miles que l’opération consiste justement à encadrer l’exil de la population new-yorkaise vers le sud-ouest…

Il y a un hélicoptère sur le toit de l’hôpital, Miles le prend pour rejoindre le camp militaire le long du fleuve Hudson.

Le croiseur est apponté sur une rive, et le camp est installé sur l’autre, profitant du terrain d’un mini-golf.

Là les troupes de réserves encadrent les forces de police et autres pompiers.

C’est le général Spencer Woods qui dirige les lieux.

Miles se fait passer pour un agent du FBI, et contrôle les pensées de la sentinelle Leon Holland, pour entrer sans souci sur la base militaire, même avec Abigail sous sa protection.

Il se rend sous la tente du caporal Ryan Patel pour s’engager en tant que renfort et demander à rejoindre l’unité de son père, ce qu’on lui accorde.

Miles explique qu’il a fait préparer des tracts prévenant la population du danger des radiations, par les professeurs de son université.

Les soldats réquisitionnent donc l’hélico de Miles pour aller à la Visions Academy, où ils récupèrent les tracts, qu’ils dispersent au-dessus de la ville.

Miles retrouve donc enfin son paternel Jefferson Koffi, qui est réuni avec d’autres volontaires dans une tente pour soldats.

Après une effusion virile, Miles exprime le souhait de rester un franc-tireur avec son libre arbitre, ce qui déplait à son père qui s’est engagé à suivre les ordres.

Miles et sa protégée vont ensuite voir le sergent Samuel Lloyd responsable de l’équipement, qui leur fournit uniformes, casques, et gilet pare-balles.

Inquiet par l’ambiance étrange régnant sur le camp (un relent de racisme se fait sentir dans ses troupes exclusivement blanches de l’US Army), Miles va traîner seul dans le campement, pour espionner les officiers, et utiliser ses pouvoirs afin de voir leurs cartes d’état-major par leurs yeux.

Il espionne notamment le caporal Lewis Johnson, responsable de l’évacuation de l’île de Manhattan, mais ne voit rien d’anormal dans ses préparatifs.

L’opération est prévue pour le lendemain à l’aube.

Au mess, après dîner, une altercation avec un marines raciste met définitivement la puce à l’oreille de Miles, y a quand même quelque chose de louche dans tout ça…

En sondant son esprit avec ses pouvoirs de télépathe, Miles découvre qu’il appartient à une société secrète nommée « The Order », mais cela ne lui dit rien…

Pour en savoir plus, il décide d’approcher le général Spencer Woods resté à bord du croiseur.

Il laisse Abigail sous la protection de son père, qu’il avertit du danger.

En son absence, Jefferson Koffi va enquêter sur The Order en questionnant les autres flics présents parmi les renforts…

Miles nage dans l’eau glacé pour traverser le fleuve, et utilise ses toiles pour grimper furtivement à bord du croiseur Trenton.

Il rentre par effraction dans la capitainerie, et progresse discrètement jusqu’à la cabine du général.

Comme elle est gardée, il prend l’apparence aurique d’un gradé, avec ses illusions télépathiques, et ordonne au soldat d’aller sur le pont car il y aurait un intrus à bord qui vient de sauter dans le fleuve (dénonçant ainsi lui-même sa présence, et insistant sur les traces liquides dans les coursives) !

Ensuite, il frappe à la porte, réveillant Woods qui lui ouvre, mais il a repris son apparence de Miles à cet instant.

Il se fait reconnaitre en tant qu’agent du FBI, et le général Woods le fait entrer dans sa cabine.

Là Miles lui raconte avoir découvert la présence d’une société secrète animée de mauvaises intentions au sein de ses troupes, espérant son aide pour les confondre.

Naïvement, le jeune homme espérait que Woods n’était pas dans le coup, et il croyait sincèrement qu’il l’aiderait !

Malheureusement, en réalité le général Spencer Woods ne travaille pas sur ordre du gouvernement, mais sur ordre de la société secrète fasciste et armée « The Order »…

Miles s’en rend compte par son langage corporel, et sa façon de gagner du temps dans la conversation.

Du coup, il l’assomme alors qu’il essaie d’appeler son aide de camp à l’interphone.

Puis il le ligote, le bâillonne et l’enferme dans son placard.

Il ferme à clef la cabine, et la fouille, sans rien trouver de probant.

Dire qu’il lui suffirait de se transférer dans le général pour tout savoir de leurs intentions, ainsi que l’identité de ses principaux complices…

Mais Miles ne peut s’y résoudre…

Il n’aime pas ce viol de l’esprit, et veut parvenir à résoudre la situation sans utiliser cette arme (pourtant le principal atout des mégas, Miles deviendrait-il davantage un nomeg ?)…

Il dort quelques heures dans le lit de Woods, puis se réveillant à l’aube prend l’apparence illusoire du général.

Il monte au poste de contrôle du croiseur Trenton, et constate que l’opération est déjà lancée, les renforts d’infanterie quittant le camp en colonnes en direction de New York, et le bateau larguant les amarres.

Il essaie de faire parler l’aide de camp sur les objectifs, mais comme il est censé les connaitre il ne parvient pas à obtenir des infos sur leurs intentions secrètes.

Prétendant vouloir s’adresser une dernière fois aux hommes à terre, il quitte le croiseur pour le camp à l’aide de l’hélicoptère.

Là, il laisse un caporal faire un discours d’encouragement à sa place, puis bouscule exprès son père quand sa colonne se met en route, pour l’accuser d’insubordination.

Il le fait sortir du rang et conduire dans une tente, où il le laisse sous la surveillance de deux gardes, alors qu’il s’éloigne, reprend son apparence de Miles, et revient par derrière déchirer la toile de tente avec ses griffes pour le faire évader (ça devient de la schizophrénie) !

Mais son père n’est pas furtif en sortant de la tente, les gardes se retournent, l’un d’eux court chercher Woods, tandis que l’autre les pointe avec son fusil, Miles lui envoie un coup qui le fait tirer en l’air, il va se ressaisir et abattre Miles à bout portant, lorsqu’il tombe soudain raide mort, une balle entre les yeux !

C’est Jefferson Koffi Guitterez qui a tiré pour sauver son fils !!!

Du coup le flic est coupable de meurtre sur un soldat américain…

Père et fils s’enfuient pour l’instant, à l’opposé de la colonne des soldats ayant entendu les coups de feu.

Pour couronner le tout Miles apprend qu’Abigail a faussé compagnie à son père durant la nuit…

Poursuivis par quelques soldats de l’arrière garde, Miles et son père font le tour du camp pour récupérer l’hélicoptère, dont Miles prend les commandes après avoir paralysé le pilote.

Ils décollent sous le feu nourri de leurs poursuivants, Miles se prenant une balle dans la jambe.

Ils rattrapent le croiseur sur le fleuve, et Miles demande à son père de jouer le jeu, il lui donne télépathiquement l’apparence du général Woods, faisant semblant d’être son prisonnier.

Jefferson Koffi ordonne aux militaires de mener Miles dans sa cabine ainsi que la jeune Abigail qui a été capturée en montant à bord durant la nuit.

Là, Miles leur demande de jouer le jeu d’un interrogatoire, pour donner le change aux gardes derrière la porte, tandis qu’il sort le vrai général de son placard pour aller le torturer avec ses griffes dans la salle de bain, « à la Oskar » !

Spencer Woods avoue tout ce qu’il sait des plans de The Order :

Un objectif fondamental de The Order est la révolution contre le gouvernement américain, qui, selon les membres de The Order et ceux d'autres groupes de suprémacistes blancs seraient contrôlés par une cabale des Juifs éminents.

Les objectifs de l'Ordre comprennent la création d'une patrie (l'Impératif Territorial du Nord-Ouest) dans laquelle les Juifs et les non-blancs seraient interdits.

Ils ont souvent appelé le gouvernement fédéral des États-Unis le ZOG, acronyme de gouvernement d'occupation sioniste.

Cette organisation a été officiellement dissoute par le FBI et la CIA en 1984, mais en fait il n’en est rien, ses membres se sont juste fait discrets, rongeant leur frein en attendant le bon moment d’agir…

Et il est arrivé !

L’objectif de Spencer Woods dans cette opération est d’entrainer la population de New-York dans cette nouvelle nation raciste, les gens de couleurs seront parqués comme esclaves et utilisés aux durs travaux nécessités par la réinstallation des new-yorkais blancs.

Lorsque ce sera fait, ils seront tout bonnement abattus !

Spencer Woods a placé des sympathisants à tous les postes clefs (60 officiers sur les 300 membres d’équipage), et s’est déjà débarrassé des défenseurs des droits de l’homme au sein de son corps d’armée.

D’autres opérations du même genre ont lieu simultanément dans d’autres grandes villes de la côte est…

Il avait prévu de charger Jefferson Koffi Guitterez et son fils Miles de tenir le pont de Brooklyn durant l’opération, ou du moins ce qu’il en reste, défendant les réfugiés quittant leurs quartiers des miliciens et autres pilleurs.

Les autres soldats envoyés avec eux n’auraient été que des blacks sacrifiables…

Miles lui fait souligner les noms de tous les membres de l’Ordre dans un manifeste de l’équipage puis le reficelle comme un jambon pour le renfermer dans son placard.

Ensuite il explique ce qu’il a découvert à son père et dort une heure pour recouvrir des forces.

Enfin, ils organisent une réunion avec les quelques officiers non impliqués dans le complot.

Jefferson Koffi explique que l’agent Guiterrez du FBI l’a informé des intentions de l’Ordre et des identités des putschistes, les militaires organisent leur arrestation : ils seront tous mis aux arrêts dès la fin de l’évacuation de New York.

Jefferson Koffi déclare qu’il veut aller avec ses soldats au front, mais avant de reprendre l’hélico, ils passent récupérer le vrai général auquel Miles donne télépathiquement l’apparence illusoire du soldat membre de l’Ordre affronté hier soir au mess.

Ils font croire que c’est un prisonnier qu’ils ont besoin d’emporter, et décollent pour l’île de Manhattan.

Là-bas, Miles retrouve Ned et ses amis du comics shop, qu’ils emportent au pont de Brooklyn, du côté du rassemblement de la population.

Miles va ensuite chercher sa mère en hélico, il ôte donc l’apparence illusoire de son père la jugeant désormais inutile.

Ses parents rassemblés au point de rendez-vous pour l’évacuation, il convient avec Ned de leur offrir refuge chez ses propres parents à la campagne.

Miles demande solennellement à Abigail de s’acquitter de sa dette en protégeant le petit groupe à sa place, ce qu’elle accepte de faire.

Miles fait ses adieux aux siens, puis rejoint en hélico Manhattan.

Il pille un magasin de déguisement Disney pour s’emparer d’un déguisement de Spider-Man, dont il se servira à la Confrérie Nomeg…

Puis, Miles transforme de nouveau l’apparence du général Spencer Woods, lui donnant télépathiquement le look d’un black membre d’un gang !!!

Même si cela ne dure qu’un dizaine de jours, dans la situation cela le punira bien assez ce sale fasciste !

Il le libère donc, et Woods s’en va, hagard et déboussolé par son propre reflet dans les vitrines…

Miles retrouve le point de transit sous le métro new-yorkais, il dort quelques heures pour récupérer avant de se transiter sur Norjane.

 

Ce retour aux sources a été bien mouvementé, et Miles a hâte de retrouver la douce quiétude high-tech de la planète mère des mégas.

 

Valéria & Oskar à Berlin :

 

La Distance entre Berlin et la plus proche centrale nucléaire (Brokdorf) est de 350km, celle-ci est restée en bon état, de plus l’Allemagne avait décidé de fermer toutes ses centrales d’ici 2021 suite à l’incident japonais de Fukushima.

Donc Berlin va très bien, question radiations, mais reste privée d’énergie électrique.

A peine inondée (20 cm d’eau maximum), la ville souffre par contre de nombreuses émeutes et manifestations.

A son réveil, la population a ressenti le besoin de se plaindre de la gestion de crise du gouvernement, et de réclamer le retour de l'énergie en exprimant sa colère et sa frustration dans les rues.

La répression automatique des autorités policières n'a fait qu'engendrer plus de haine, et la situation est vite devenue incontrôlable.

La foule est dehors, les pieds dans l'eau, faisant front à des policiers armés jusqu'aux dents et excédés eux aussi (tout aussi déboussolés par leur réveil et l'absence d'ordres clairs des politiques ou de leur hiérarchie).

 

La seule famille d'Oskar Niemeyer est son frère ainé, Reiner Niemeyer, beaucoup plus intello et littéraire.

Le frangin d’Oskar est néanmoins devenu flic lui aussi, inspecteur et puis même chef d’un commissariat (dans le 18ième district).

L'objectif du passage à Berlin est qu'Oskar lui rende visite pour voir comment il s’en sort dans ce chaos...

Le point de transit est un sous-sol hightech, avec médibloc, rack d’armes, couchettes, et coin cuisine dont un congélateur bien rempli.

Un nanordi permet même d’imprimer de fausses cartes d’identité, de police ou de presse.

Cette cachette méga est située sous le Checkpoint Charlie (le pont qui servait de point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest), la trappe donnant dans le musée racontant les histoires de ceux qui s'évertuèrent à essayer de passer le mur.

Après un repos bien mérité suite à leur dernière nuit suédoise, nos mégas se lèvent à 20h, et sortent du QG méga (où ils abandonnent leurs combinaisons anti-pandémiques).

Ils se rendent au commissariat du quartier pour se renseigner sur celui où travaille Reiner, et demandent par radio qu’une voiture de patrouille vienne les chercher.

Traverser la ville jusqu’à la « Falkhouse de Berlin-18 » n’est pas chose aisée, à cause des nombreuses avenues coupées par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre…

Sur place, Reiner est en réunion, une réunion houleuse avec le lieutenant Heiler des « bœufs carottes », et le chef de la Police Adam Bopp.

Heiler accuse Reiner d’avoir été corrompu pour négliger la sécurité du candidat à la présidence Konrad Mühe, et le fait arrêter le temps de l’enquête.

Reiner clame son innocence et demande à son frère Oskar d’enquêter sur cette affaire, pour le disculper, insistant sur la nécessité de contacter son Informateur Nils Ratzenberger…

Heiler fait enfermer Reiner le temps de son enquête, Bopp accepte de fermer les yeux sur une enquête parallèle de nos héros.

Bopp renseigne rapidement les mégas sur le dossier 618 (affaire de l’attentat sur Mühe), puis quitte la Falkhouse pour rentrer chez lui.

Nos héros décident d’aller fouiller le bureau de Reiner, puis d’interroger ses collègues, et de pirater un maximum d’infos par leur nanordi dans les dossiers de la police…

 

Dossier 618 (scénario de Berlin 18 « Ainsi tombent les grands hommes ») :

Konrad Mühe, un ancien Falk du secteur XVIII devenu candidat à la tête du gouvernement allemand, est pris pour cible par des anciens collègues ripoux.

Enjeu, rien de moins que la vie de l’homme qui songe à améliorer les choses pour Berlin et le secteur XVIII… si les mégas parviennent à éviter son assassinat.

La chronologie qui suit correspond à des événements passés en lien avec le présent dossier.

Octobre 2012 : Konrad Mühe abandonne les rangs des Falkampfts pour occuper une place de conseiller municipal.

Septembre 2019 : Martin Carlsohn le bourgmestre-gouverneur de Berlin subit un scandale important, en lien avec la drogue et la prostitution, entraînant une motion de censure de la part de la Chambre des députés.

Une nomination anticipée est planifiée dans les mois à venir, le temps pour les différents candidats de « faire campagne ».

Lundi 2 octobre 2020 : Localisation B : Secteur XVIII, QG de campagne de Mühe.

15h30, Mühe annonce ouvertement sa candidature et son programme.

Les députés seraient majoritairement en sa faveur.

En novembre 2020, les terriens tombent en catalepsie, tout est stoppé jusqu’à l’intervention des mégas et le réveil de l’humanité début mars 2021.

Mercredi 15 mars 2021 : Localisation C : Secteur XVIII, cimetière.

Le dénommé Günter Wiesler attente à la vie de Mühe alors que ce dernier assistait à l’enterrement d’un Falkampft.

Tentative sans succès.

L’individu est rapidement abattu par les forces de l’ordre présentes en nombre sur place.

Jeudi 16 mars 2021 : Localisation A : Secteur XVIII, Falkhouse, salle de briefing.

21h00 - Aujourd’hui, réunion à laquelle assistent les mégas.

Un dossier d’enquête est ouvert au sein du secteur XVIII.

Lundi 20 mars 2021 : Localisation D : Secteur XVIII, Hôtel Grand Bismarck, centre de conférence.

15h00 - J+14 depuis le réveil mondial, J+4 depuis l’arrivée des mégas.

Mühe a prévu de donner un meeting public rassemblant de nombreux soutiens afin de s’assurer de sa popularité et de contrer les attaques concernant sa probité.

 

PERSONNES D’INTÉRÊT

Les personnages suivants correspondent à des individus, connus de nos services, et ayant un lien avec la présente affaire.

 

Konrad Mühe

C’est un ancien Falk du secteur XVIII, ayant atteint le grade de Capitaine avant de changer de voie quelques années auparavant, mais qui a malgré tout conservé le respect de ses hommes.

Il propose un grand projet de réformes pour la santé publique, et d’améliorations concrètes dont certaines touchent le secteur XVIII de Berlin, notamment l’aménagement d’un second commissariat.

 

Günter Wiesler

Individu sans casier judiciaire, sans travail, ni famille, domicilié dans un bloc d’immeubles du secteur XVII, tout proche du secteur XVIII.

Le corps est à la morgue du secteur XVIII.

Il porte un tatouage qui le relierait à un passé militaire.

 

Martin Carlsohn

Ancien bourgmestre-gouverneur de Berlin, il a été évincé du pouvoir devant l’ampleur des révélations et, fait rare, se trouve actuellement en prison, en attendant son procès, dans un quartier de haute sécurité censé le protéger.

Les narcotrafiquants et même la classe politique dans son ensemble préféreraient le voir mort.

 

Voici aussi la liste des collègues & subordonnés à Reiner Niemeyer :

 

_ Supérieur hiérarchique direct : Chef de la Police Adam Bopp.

_ Collègues de même rang : autres Commissaires en chefs des Falkhouses de Berlin.

_ 8 Inspecteurs sous ses ordres : Abraham Faerber, Bruno Mengelberg, Flori Reitz, Jeremias Strauch, Johann Kornberg, Luca Weiskopf, Rob Sauer, & Stephan Berkel.

_ Légiste Joel Hecht.

_ Psychiatre Barbara Schilder.

_ Lieutenant Dennis Görder.

_ 3 Sergents : Angelika Brack, Egon Rosenbluth, & Noah Leiner.

_ 15 Falkampfs.

_ Journaliste Svenja Kindl travaillant souvent de concert avec la police.

_ Informateur Nils Ratzenberger, ancien espion, paranoïaque, utilisant des codes complexes pour communiquer avec Reiner.

_ Enquêteur de la Police des Polices Rolf Heiler, enquêtant sur le dossier 618.

 

ÉLÉMENTS D’INTÉRÊT

En interrogeant leurs collègues, les mégas relèveront les éléments suivants, et identifieront une probabilité suffisante qu’ils soient en lien avec l’affaire, ou en tout cas qu’apporter cette information pourrait être utile aux Falkampfts en charge du dossier.

Cela peut servir de pistes, ou ne rester que rumeur sans fondement.

 

_ Les colonnes du journal Berliner Express, depuis plusieurs semaines avant la catalepsie, ciblaient particulièrement Mühe.

De nombreuses révélations y sont faites sur son passé, notamment son passé de Falk, et l’accusent de corruption et de pratiques douteuses.

Le journaliste, un dénommé Fehling, refuse de nommer ses sources.

 

_ Carlsohn a été piégé en pleine séance de relation sexuelle avec une prostituée, la came dans le nez, le tout payé par les émoluments du contribuable.

Mais c’est le sommet de l’iceberg : il était à la tête d’un gouvernement qui a des liens avec les réseaux de la grande criminalité.

 

_ La principale adjointe de Carlsohn, Christa Brühl, a littéralement disparu dans les semaines qui ont suivi le scandale.

Elle est recherchée mais on la suspecte d’avoir fui hors d’Allemagne ou bien (si elle a été suffisamment intelligente pour ne pas se faire assassiner) d’avoir payé cher pour pouvoir se cacher quelque part sous une autre identité.

 

_ Wuttke, le procureur général fédéral près la Cour fédérale est en charge de l’affaire Carlsohn.

C’est un type notoirement intègre et peu charismatique, quelqu’un d’un peu mou.

En face de lui, l’avocat de Carlsohn, Ries, est un ogre : on pense que ce dernier n’en fera qu’une bouchée, malgré les preuves accablantes.

 

_ Le profilage de Wiesler est délicat.

Était-il un assassin ou un forcené ?

Sa vie semble vide comme si ce n’était pas sa vraie identité.

 

_ On prétend que Višnjić, le célèbre assassin croate que personne n’a jamais vu en personne, serait arrivé à Berlin juste quelques jours avant la catalepsie.

 

_ Le lieutenant Heiler de la police des polices s’intéresse aussi aux Falks ayant abattu Wiesler, ainsi qu’aux gardiens de la paix qui étaient en charge de la protection de Mühe lors de l’enterrement.

Heiler est un fouille-merde de première qui le cache bien derrière un physique banal et une fringante moustache.

 

PROJECTION

Sur la base des éléments à disposition, on peut compiler les prévisions suivantes :

Un groupe de Falks ripoux du secteur XVIII souhaite peut être la mort de Mühe.

Enjeux : Qui est ce terroriste, un exécutant ?

Qui se cache derrière lui ?

Mühe est-il lui aussi un ripou ?

Quels sont les Falks du secteur XVIII qui trempent dans cette affaire ?

C’est aux mégas de débrouiller cette affaire complexe…

 

JEU DE PISTE

Pour communiquer ensemble, Reiner et son informateur Nils Ratzenberger utilisent les classiques de la littérature allemande dans lesquels ils cachent des messages codés (selon la méthode « page-ligne-mot »)…

En fouillant le bureau de Reiner, les mégas trouveront un papier de bloc-notes brûlé dans le cendrier, s’ils crayonnent la feuille suivante du bloc-notes, ils feront apparaître le message suivant : le croquis d’une boussole avec l’ouest entouré et un ensemble vide à côté, la date 1929, et un code chiffré (CF plus bas).

Il faut réfléchir aux titres des romans allemands les plus célèbres pour trouver duquel il s’agit, puis s’en procurer une édition originale, à la Bibliothèque d’état de Berlin…

Or Reiner habite justement sur la même place que la Bibli, nos héros (munis de son trousseau de clef pris dans son manteau) se rendent dans son appartement, et trouvent bien le livre emprunté dans sa bibliothèque :

 

A l’Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), Erich Maria Remarque

Le roman, inspiré par la propre expérience de son auteur, décrit la Première Guerre mondiale vue par un jeune volontaire allemand.

Il nous plonge dans la vie de ce soldat de dix-huit ans sur le front Ouest.

Paul, le narrateur, raconte son quotidien dans la tranchée, la boue, la pluie, le froid, la faim et la peur.

Il évoque également la camaraderie, la solidarité, les blagues… tout ce qui permet de supporter l’insupportable. 

Paru aux éditions Ullstein en 1929.

 

Message caché : Gare case vingt-sept : Bahnhof feld zwanzig sieben.

Code : 13-20-5 / 34-21-9 / 3-17-8 / 62-25-3

Il faut donc se rendre à la gare centrale de Berlin et fouiller le casier 27 des consignes…

 

Avant de quitter l’appartement de Reiner, ils trouvent aussi son coffre-fort pour ranger son arme de service.

Valéria le force, et dedans il y aussi une enveloppe contenant plus de 25000 euros en coupures de 500 !

Aïe, ça pue !

Mais Valéria utilise un pouvoir de chakras pour revivre tout ce qui a entouré ses billets depuis 10 jours et il s’avère qu’ils ont été sorti de la Banque non pas par Reiner mais par son accusateur Heiler, puis placé dans ce coffre ce matin alors que le frangin était déjà en poste à sa falkhouse…

Ils prennent l’argent, considérant que c’est une fausse preuve pour faire accuser Reiner, et quittent son appart car il y aura surement une perquisition demain à l’aube.

 

A la gare centrale, casier 27, ils trouvent un coffret fermé par une serrure à combinaison, et une enveloppe.

Dans celle-ci, il est précisé de ne pas forcer le coffre, sous peine qu’un mécanisme en détruise le contenu en allumant une torche-pétard de sécurité.

En effet, la feuille de papier que contient le coffre est imbibée d’une poudre très inflammable.

L’enveloppe contient donc aussi une énigme pour trouver le code à 4 chiffres ouvrant le coffre :

« En retard pour l’Oktoberfest ».

L’Oktoberfest (« fête d'octobre » en allemand) est une fête populaire connue dans les pays francophones sous le nom de fête de la bière, se déroulant à Munich en Allemagne.

De nos jours, elle commence le premier samedi de la deuxième quinzaine de septembre à midi exactement, et se termine le premier dimanche d'octobre, sauf si celui-ci est le 1er ou le 2 octobre, auquel cas la fête est prolongée jusqu'au 3…

En 2020, l’Oktoberfest aurait se dérouler le 19 septembre, mais a été annulé à cause du Covid.

Néanmoins, pour se rendre à Munich depuis cette gare de Berlin il y avait 2 trains ce jour-là, un qui arrivait avant midi, l’autre à 15h, train dont le numéro était 4382 (ils trouvent cette information dans des dépliants d’horaires à la gare).

4382 est donc le code qui ouvre le coffret !

Sur la feuille dans le coffret, on voit une série d’Aigles Impériaux Germaniques, de 4 couleurs, disposées en 3 lignes.

En dessous, une série de chiffres (écrits dans les mêmes 4 couleurs) : 611236   6425616.

Il faut remarquer que la disposition des aigles est semblable à celle des lettres sur un clavier, et faire ensuite correspondre les chiffres à des lettres (par exemple, le 3 vert correspond à la troisième lettre verte sur le clavier, soit le i), pour finalement obtenir le nom d’une personne à aller interroger : Katrin Klugman.

On peut trouver cette personne sur le registre de la police, inaccessible depuis une voiture de patrouille à cause du manque de réseau, mais Valéria a heureusement pensé à le télécharger dans son nanordi !

Katrin Klugman est barman dans une salle de concert underground de la scène métal berlinoise, le club U5 (Frankfurter Tor 9).

Son casier judiciaire évoque des plaintes pour violences avec ses précédents employeurs.

Son adresse personnelle est inconnue, le fichier indique juste où elle travaille.

Nos mégas vont d’abord dîner d’une saucisse frittes, avant de se pointer au bar métal.

On ne peut y entrer que la nuit, alors qu’un concert de métal acoustique fait poggoter punx, Crustpunks, Kombatcores, Screamolesters, Juggalos, et autres Skinheads, lors de la soirée « Pissing the Mainstream » !…

Les mégas font le tour du bar, et passent par une entrée de service qu’ils crochètent, pour déboucher dans une réserve de futs de bière, avant d’aller dans la salle pour interroger la barman, en achetant sa collaboration avec 2000 euros tirés de l’argent sale !

Katrin Klugman ne sait rien de l’affaire Konrad Mühe, par contre quand ils l’interrogent au sujet de corruption policière, elle raconte avoir assisté il y a deux ans à une rencontre entre un type louche (un barbu tatoué) et un inspecteur du secteur 18 à l’arrière d’une boite où elle bossait, en sortant les poubelles.

Elle est resté furtive et a très bien entendu que le gangster donnait une enveloppe pour corrompre l’inspecteur afin qu’un bouc-émissaire soit accusé d’un crime à sa place.

Elle n’a pas bien vu l’inspecteur de dos en pleine nuit, elle a juste retenu qu’il était brun (ce qui n’élimine que l’inspecteur Luca Weiskopf, seul blond de l’équipe).

Autre élément important, elle a trouvé une enveloppe non timbrée dans sa boite à lettres (la distribution du courrier n’ayant pas encore repris), avec un message incompréhensible…

Ce message est dans sa voiture, aussi ils quittent la boite avec elle pour aller jusqu’à sa caisse.

A la sortie du U5, une bande de loubards agresse les mégas, simplement pour piquer leur fric, il s’agit de Andre Staudinger, Christoph Landsteiner, Mike Bohm, Sascha Cranz, & Tim Ullmann !

La baston est rapide, Valéria en assomme 4 avec son kung-fu, tandis qu’Oskar en petite frome peine à en mettre un seul au tapis !!!

Katrin Klugman se fait casser le bras, mais Valéria la soigne et l’anesthésie localement.

 

Le message reçu par Katrin Klugman est un croquis de nez, la date 1985, et un code chiffré (CF plus bas) :

Le Parfum (Das Parfum), Patrick Süskind

Abandonné dès sa naissance, Jean-Baptiste Grenouille mène une vie pauvre et difficile.

Pour survivre, il doit se plier à des tâches ingrates et accepter d’être traité comme un moins que rien.

Cependant, Grenouille a un don hors du commun : son nez.

Il maîtrise parfaitement les odeurs et va user de son talent pour mettre au point un parfum qui lui permettra d’être enfin aimé par les autres.

Mais pour créer ce parfum, il va devoir avoir recours aux moyens les plus atroces. 

Paru aux éditions Diogenes Verlag en 1985.

Code : 226-21-6 / 128-20-2 / 43-25-3

Mais nos héros ne peuvent pas aller à la bibli en pleine nuit pour trouver l’édition originale, donc ils prennent un hôtel non loin de chez Reiner et dorment quelques heures pour récupérer.

 

Le lendemain, un peu avant l’aube, ils vont planquer devant chez le frangin Niemeyer, et observent la descende de la police des police, avec Wuttke, le procureur général fédéral…

Quand ils ressortent, Heiler est décontenancé (par l’absence du pognon dans le coffre), et Wuttke est furieux de s’être déplacé pour rien !

Satisfaits nos héros vont enfin à la bibli se procurer Das Parfum pour décoder le message caché : Kathedrale beichte westen (Cathédrale confessionnal ouest).

Il faut donc se rendre à la cathédrale de Berlin et fouiller le confessionnal du côté ouest de la nef.

Les mégas passent à l’appartement d’Heiler le bœuf-carotte pendant qu’il travaille, entrant sans laisser de traces d’effraction, et cachent l’argent qu’il avait lui-même caché chez Reiner dans la trappe technique sous la baignoire !

Ils ne fouillent pas l’appart pour ne prendre aucun risque qu’on devine leur passage, et reprennent le jeu de piste de Nils…

 

A la cathédrale, ils trouvent encore un coffret fermé par une serrure à combinaison, et une enveloppe.

Dans celle-ci, même menace que précédemment.

L’enveloppe contient donc aussi une énigme pour trouver le code à 4 chiffres ouvrant le coffre :

« 2 romains – 1 luthérien ».

L'histoire de cette cathédrale nous informe qu’elle était une ancienne église collégiale (Domkirche), établie pour le culte catholique romain en 1465, puis qu’elle devint une église luthérienne en 1539 (avec la Réforme en Brandebourg).

2x1465=2930.

2930-1539=1391.

1391 est donc le code qui ouvre le coffret !

Avant même de l’ouvrir, Valéria se concentre avec ses pouvoirs de chakras pour revivre les traces psychiques liés au coffret sur les 11 derniers jours : cela lui confirme que c’est bien l’informateur de Reiner, Nils Ratzenberger qui l’a préparé chez lui, puis déposé ici il y a quatre jours, Nils a l’air préoccupé, inquiet et excessivement prudent (parano surement).

Sur la feuille dans le coffret, le même code est utilisé : 51638   6166.

On obtient le nom d’une autre personne à aller interroger : Jakob Mann.

On peut aussi trouver son adresse approximative sur le nanordi, Tempelhof-Viktoria.

Ça se trouve dans le quartier de Kreuzberg, un des quartiers turcs de Berlin.

C’est un quartier populaire avec ses étudiants et ses habitants d’extrême gauche, on y trouve des bars, des maisons closes, des restaurants de kebabs et des clubs de strip-tease qui font de Kreuzberg l’un des lieux les plus animés et malfamés de la ville.

Si l’âge d’or du Viktoria park est derrière lui, il surplombe Kreuzberg et offre pour une vue panoramique de la ville. 

Plus au sud, l’ancien aéroport de Tempelhof, construit pendant le IIIe Reich et aujourd’hui désaffecté, est une prairie immense avec un grand jardin partagé unique, un mini-golf de brique et de broc pour le moins original, et un camp de réfugiés à l’abandon !

Jakob Mann est ex-ouvrier, devenu SDF juste avant la catalepsie, et survivant dans cet ancien camp de réfugié avec d’autres clodos.

Son casier judiciaire évoque des plaintes pour vols à l’étalage.

 

Les mégas laissent la voiture de Reiner au sud du parc, et rejoignent le bidonville des clodos à pieds sur les anciennes pistes de l’aéroport délabré.

Une partie d’entre eux s’enfuient à leur arrivée, mais ils offrent des bières (achetées juste avant exprès) aux autres et les rassurent pour parler à Jacob, ils acceptent, les prenant pour des membres des services sociaux.

Omettant de questionner Jacob sur la corruption, nos héros se concentrent sur la lettre de Nils qui pourrait être entre ses mains, finalement ils trouvent bien dans son caddie d’objets hétéroclites une enveloppe non timbrée, avec un message incompréhensible semblable aux précédents…

Mais Oskar remarque qu’ils sont observés pendant leur entretien avec Jacob, plus loin dans le parc brillent des paires de jumelles ou des viseurs d’armes à feu !

Valéria et l’escorteur décident de prendre à revers ceux qui les espionnent, et s’enfoncent dans la verdure sauvage du parc laissé à l’abandon.

Au niveau d’une fontaine, des survivalistes anarchistes (armés de fusils) agressent les mégas, juste parce qu’ils sont surement des Falks (Axel Ravenberg, Jonathan Huwyler, Rob Kindler, Andre Nadelmann, & Ralf Korngold) !

Heureusement cette bande de malades mentaux, qui espéraient cet apocalypse et l’écroulement social depuis longtemps pour vivre libérés des contraintes du monde moderne, sont moins balaises qu’ils ne le croient, et face à nos deux guerriers chevronnés ils ne font pas le poids !!!

Oskar en fait léviter un pour le laisser retomber sur un autre, brisant les jambes du premier et les vertèbres du second, et tire au pistolaser sur un troisième auquel il tranche le bras, quand à Val elle en assomme un contre un arbre, et fait prisonnier leur chef pour l’interroger sur les motivations de cette fusillade.

Ils se rendent vite compte que cette attaque n’a rien à voir avec leur enquête, et que ces tarés ont justes voulu défendre leur territoire, persuadés qu’ils étaient des flics voulant les déloger du parc.

Ils les abandonnent donc en l’état, en prenant juste soin de désarmer leurs fusils de leurs cartouches, et retournent parler à Jacob dans le campement des clochards.

En effet, ils ont entretemps réalisé que Nils n’a surement pas choisi Jacob au hasard, et qu’il a sans doute été témoin de quelque chose d’intéressant.

Jakob Mann ne sait rien non plus de l’affaire Konrad Mühe, par contre interrogé au sujet de corruption policière, il raconte avoir assisté il y a un an et demi à une rencontre entre un type louche (le même barbu tatoué que celui vu par Katrin Klugman) et un inspecteur du secteur 18, une nuit, dans le parc.

En restant furtif, il a très bien entendu que le gangster donnait une enveloppe pour corrompre l’inspecteur afin qu’une pièce à conviction disparaisse du dépôt de la Falkhouse 18.

Il n’a pas bien vu l’inspecteur de dos en pleine nuit, il a juste retenu qu’il était habillé assez classe (ce qui élimine les inspecteurs Johann Kornberg & Stephan Berkel toujours négligés).

 

Le message reçu par Jakob Mann dans l’enveloppe que Nils a cachée sur son caddie est un croquis de pion d’échec, la date 1943, et un code chiffré (CF plus bas) :

Le joueur d’échec (Schachnovelle), Stefan Zweig

Le champion mondial des échecs, Mirko Czentović embarque sur un paquebot voyageant de New York à Buenos Aires.

Ce redoutable tacticien attise la curiosité d’un aristocrate autrichien qui n’a pu pratiquer le jeu que mentalement depuis des années, isolé dans une prison nazie pendant l’occupation allemande de l’Autriche.

Ce mystérieux personnage qui est aussi le narrateur de la nouvelle, se met en tête de mieux comprendre le célèbre joueur d’échecs. 

Paru aux éditions Bermann-Fischer Verlag en 1943.

Récupérant leur voiture, nos héros vont encore à la bibli se procurer le livre dans son édition originale.

Code : 3-18-8 / 40-18-7 / 3-15-6

Message caché : nouveaux gardiens mère : Neue wachen mutter.

 

Il faut donc se rendre au Mémorial victimes de guerre de Berlin (nommé « Neue Wache ») et fouiller derrière la sculpture de la mère ayant perdu son fils.

Mais nos héros souhaitent d’abord truffer la falkhouse de micros pour espionner la progression de l’enquête d’Heiler.

Ils achètent des micros pour PC et une radio CB dans un magasin d’électronique, et à l’hôtel Valéria les bricolent pour en faire des micros-espions qu’elle peut écouter sur différentes fréquences.

Ils vont ensuite au commissariat de Reiner, sous prétexte de lui rendre visite pour vérifier que son incarcération se passe bien, et que ses droits sont respectées.

Furtivement, ils cachent des micros dans les vestiaires des Falkamps, près des bureaux des inspecteurs, dans la salle d’interrogatoire, et Oskar en fil même un à son frangin que ce dernier cache dans sa chaussure.

Lorsqu’Oskar lui raconte le jeu de piste de Nils, Reiner change son fusil d’épaule et cherche maintenant à dissuader Oskar de poursuivre l’enquête, prétextant que ça devient trop dangereux…

Il a aussi du mal à croire que Rolf Heiler ai pu cacher de fausses preuves chez lui, même si la haine entre eux remonte à une rivalité à l’école de police et à une histoire de femme.

Ils en profitent aussi pour se renseigner sur le barbu tatoué que celui vu par Katrin Klugman et Jacob Mann, et ça pourrait être le parrain de la mafia berlinoise, Raphael Blumenthal, surnommé « le Berger »…

Après avoir parlé à quelques collègues, l’inspecteur Rob Sauer, et la sergent Angelika Brack, inquiets pour leur Komissar et pensant aussi qu’Heiler est un incorruptible connard procédurier, les mégas quittent la falkhouse pour reprendre les indices laissés par l’informateur de Reiner…

 

Au Mémorial ils trouvent encore un coffret fermé par une serrure à combinaison, et une enveloppe.

Dans celle-ci, même menace que précédemment.

L’enveloppe contient donc aussi une énigme pour trouver le code à 4 chiffres ouvrant le coffre :

« Heure de la relève ».

En 1960, le régime communiste de la République démocratique allemande fit du bâtiment un mémorial dédié aux « victimes du Fascisme et du militarisme ».

Il était alors placé sous la surveillance d'une garde d'honneur constituée de deux soldats de la Nationale Volksarmee placés de part et d'autre de la porte qui restaient immobiles durant des heures.

La garde était relevée tous les jours à 14 h 30.

1430 est donc le code qui ouvre le coffret !

Sur la feuille dans le coffret, le même code est utilisé : 2341   3812312412.

On obtient le nom d’une autre personne à aller interroger : Rosa Oberhauser.

On peut aussi trouver son adresse sur le nanordi, Hegelplatz sur Dorotheenstrasse, tout près du mémorial.

Rosa Oberhauser est une lesbienne vivant en couple avec Swenja Springer, elles sont toutes deux junkies, vivant de petits larcins.

Son casier judiciaire évoque des plaintes pour agressions de petits vieux dans le quartier, souvent près des distributeurs de billets.

L’immeuble est sordide, le coin mal fréquenté.

En frappant à la porte, Oskar ordonne d’ouvrir parce que c’est la police !

Pas très subtil…

Du coup, Swenja cherche à tempérer, tandis que Rosa essaie de s’évader par une fenêtre.

Valéria redescend quatre à quatre les escaliers, et contourne le HLM pour lui couper toute retraite, tandis que son partenaire défonce la porte et neutralise Swenja, qu’il oblige ensuite à s’assoir sur un fauteuil tandis qu’il fouille l’appart à la recherche de la lettre de Nils.

Rosa saute de balcon en rebord de fenêtre, et veut s’enfuir par la ruelle, mais elle est interceptée par la méga qui la met KO dans les poubelles.

Malheureusement, des junkies trainant dans le coin, alertés par la bagarre entre filles, décident d’agresser la méga, pour lui piquer son fric, et accessoirement pour la violer (Ben Heiner, Liam Kronthaler, Mathias Feuchtwanger, & Philipp Clauberg) !

C’est vraiment la pire idée qu’ils ont eu aujourd’hui, ils vont la regretter amèrement en ramassant leurs dents sur l’asphalte.

Passons les détails de cette bagarre de rue, mais au final Valéria remonte dans l’appartement en portant Rosa sur son épaule.

Passablement énervé, Oskar n’a rien trouvé pendant tout ce temps…

Val soulève alors le paillasson et ramasse la lettre que Nils a laissée là !

Puis la biocyb soigne Rosa afin de pouvoir l’interroger.

Rosa Oberhauser ne sait rien non plus de l’affaire Konrad Mühe, par contre au sujet de corruption policière, elle raconte avoir assisté il y a un an à une rencontre entre son dealer et un inspecteur du secteur 18, justement près d’un distributeur de billets.

En restant furtive, elle a très bien entendu que le dealer sortait de l’argent pour corrompre l’inspecteur afin de pouvoir continuer son trafic, c’était sa part de la semaine.

Elle n’a pas bien vu l’inspecteur en pleine nuit, elle a juste retenu qu’il était moustachu lorsqu’il allumé une clope (ce qui élimine les inspecteurs glabres Abraham Faerber, Bruno Mengelberg, & Flori Reitz).

A la sortie de l’appartement des gouines, nos héros regardent le contenu de la lettre de Nils, tandis que les deux filles font leurs bagages de peur d’être mêlées à une sombre histoire de règlement de compte entre rippous…

 

Le message reçu par Rosa Oberhauser est un croquis de cafard, la date 1915, et un code chiffré (CF plus bas) :

La Métamorphose (Die Verwandlung), Franz Kafka

La nouvelle décrit la métamorphose et les mésaventures de Gregor Samsa, un représentant de commerce qui se réveille un matin transformé en un « monstrueux insecte ».

Ses parents et sa sœur sont horrifiés lorsqu’ils découvrent ce qu’il est devenu !

Ils vont devoir s’adapter à leur étrange quotidien.

Gregor doit également apprendre à connaître les capacités de son nouveau corps. 

Paru aux éditions Kurt Wolff Verlag en 1915.

Récupérant leur voiture, nos héros vont encore à la bibli se procurer le livre dans son édition originale.

Code : 7-28-15 / 13-34-5 / 30-38-13

Message caché : Fond eau dieu : Boden wasser gott.

 

Il faut donc se rendre à la fontaine de Neptune sur la place de la mairie historique de Berlin (Rotes Rathaus, littéralement mairie rouge) et fouiller le fond du bassin.

Sur la route, en espionnant la falkhouse de micro en micro, ils apprennent qu’une seconde tentative de meurtre sur Konrad Mühe a eu lieu.

Cette fois il a été sauvé du tir d’un sniper par le blindage de son auto !

Les inspecteurs du secteur 18 soupçonnent le mode opératoire du tueur à gage croate Višnjić…

Au bassin, dans le fond de l’eau, les mégas trouvent encore un coffret fermé par une serrure à combinaison, et une enveloppe.

Dans celle-ci, même menace que précédemment.

L’enveloppe contient donc aussi une énigme pour trouver le code à 4 chiffres ouvrant le coffre :

« Tritons dieux coquillage dents ».

Sur la statue, il y a 4 Tritons, 5 dieux, 1 seul coquillage, et 3 dents (le trident).

4513 est donc le code qui ouvre le coffret !

Sur la feuille dans le coffret, le même code est utilisé : 6126   626738125.

On obtient le nom d’une autre personne à aller interroger : Mark Münchberg.

On peut aussi trouver son adresse sur le nanordi, il est en zonzon (à Plötzensee, tout comme Martin Carlsohn l’ex-bourgmestre) !

La prison de Plötzensee est un établissement pénitentiaire allemand, situé dans le quartier de Charlottenbourg-Nord (Friedrich-Olbricht-Damm 16).

Elle regroupe plusieurs régimes de détention pour hommes ; actuellement, le nombre de places de détention s'élève à 459.

C'est durant la période nazie de 1933 à 1945 qu'elle devient tristement célèbre pour sa fonction de lieu central des exécutions, notamment des résistants condamnés à mort par le Volksgerichtshof.

Mark Münchberg y est enfermé à perpétuité.

Son casier judiciaire évoque une condamnation pour meurtre (il a été jugé pour avoir tué 3 personnes, dont 2 Falks, au cours du hold-up d’une banque).

Il y est depuis 7 ans.

Nos héros baratinent l’administration de la prison en faisant croire qu’ils doivent parler à ce prisonnier pour les besoins d’une enquête, car ils le soupçonnent de conseiller d’autres cambrioleurs de banques depuis la prison.

Ils obtiennent le droit à le voir en salle de visite, alors Valéria se dit que Nils n’a pas pu aller non plus bien plus loin dans l’établissement, et décide d’aller fouiller les chiottes destinées aux visiteurs.

Elle y trouve effectivement l’enveloppe de Nils, quelle intuition !

Mark Münchberg ne sait rien non plus de l’affaire Konrad Mühe, par contre au sujet de corruption policière, il ne veut rien raconter mais sait quelque chose…

Du coup Oskar se tranfère en lui, au travers du plexiglass qui les séparent du prisonnier.

En fouillant sa mémoire, il trouve qu’il a assisté il y a 6 mois (en aout 2020) à une rencontre entre un type louche (le même barbu tatoué que celui vu par Katrin Klugman et Jacob Mann, surement « le Berger ») et un inspecteur du secteur 18, ici au cours des droits de visite.

En faisant mine d’écouter les banalités de son cousin, il a très bien entendu que le gangster promettait une récompense pour corrompre l’inspecteur afin qu’un témoin de son crime soit suffisamment effrayé pour se rétracter.

C’est ainsi que « le Berger » a été ensuite relâché, échappant à une lourde condamnation.

Il n’a pas bien vu l’inspecteur de loin en quittant les box de visites, il a juste retenu qu’il avait la cinquantaine (ce qui élimine le jeune inspecteur chevelu Rob Sauer, pour ne laisser planer le doute qu’entre Jeremias Strauch et Reiner Niemeyer !)…

En se rétrotransférant, Oskar fait aussi une réminiscence au sujet de Martin Carlsohn l’ex-bourgmestre, mais Mark Münchberg sait juste que le richard est bien traité par les gardiens, et achète aussi sa protection par des prisonniers costauds.

Carlsohn a bien l’intention de gagner son procès avec son bon avocat face au procureur peu agressif à qui on a attribué cette affaire.

Laissant Mark Münchberg à son absence perturbante, les deux faux-flics le font raccompagner en cellule et ressortent de Plötzensee.

A la sortie de la prison, nul n’agresse les mégas, pour une fois !

 

Le message caché dans les toilettes de la prison est un croquis de diable, la date 1808, et un code chiffré (33-24-2 / 8-25-2 / 12-45-2) :

Faust, Johann Wolfgang von Goethe

Un conte populaire relatant le destin du savant Faust qui rêve de posséder la connaissance universelle.

Il met tout en œuvre pour percer le secret des questions existentielles et les secrets de l’Univers, mais n’y parvient pas.

En dernier recours il demande l’aide de Méphistophélès.

Celui-ci lui propose un pacte : il réalisera tous ses désirs en échange de son âme, il la lui prendra dès que le scientifique se dira satisfait et heureux.

L’alchimiste accepte…

Paru aux éditions Tübingen en 1808.

 

Récupérant leur voiture, nos héros vont encore à la bibli se procurer le livre Faust dans son édition originale.

Elle est fermée, ils doivent insister avec leur carte de police pour se faire ouvrir…

Message caché : Horloge temps passe : Uhr zeit läuft.

Il faut donc se rendre au l'Europa-Center de Berlin (un centre commercial sur plusieurs étages, mais fermé) contenant la fameuse « Horloge du temps qui passe ».

Un maître-chien accepte de leur ouvrir.

Ils peuvent fouiller « L'horloge du temps qui passe ».

On y trouve encore un coffret fermé par une serrure à combinaison, et une enveloppe, mais planqués sur le toit de l’horloge.

Après des acrobaties vaines de Valéria, Oskar utilise sa télékinésie pour les récupérer.

Dans l’enveloppe, même menace que précédemment.

L’enveloppe contient donc aussi deux énigmes pour trouver le code à 3 chiffres ouvrant le coffre :

« Il y a 2 heures de cela, il y avait autant d'heures après une heure de l’après-midi que d’heures avant une heure du matin, quelle heure est-il maintenant ? 

Combien de fois l'aiguille des heures et celle des minutes d'une horloge se croisent-elles en 12 heures (Inclure midi une seule fois dans le compte) ? ».

Réponse de la première question : Il est 9 heures.

Puisqu’il y a 12 heures entre 1 heure de l’après-midi et 1 heure du matin, la moitié de 12 est 6; à mi-chemin entre les deux, il serait 7 heures.

S’il était 7 heures il y a 2 heures, il est donc 9 heures à présent.

Réponse de la seconde question : Les aiguilles des minutes et des heures effectuent 11 croisements.

1- 12h00
2- 01h05
3- 02hl0
4- 03hl6
5- 04h21
6- 05h27
7- 06h32
8- 07h38
9- 08h43
10-09h49
11-10h54

911 est donc le code qui ouvre le coffret (et ironiquement le numéro d’urgence de la police) !

Sur la feuille dans le coffret, le même code est utilisé : 238121   82236.

On obtient le nom d’une autre personne à aller interroger : Robert Bruhn.

On peut aussi trouver des infos sur lui avec le nanordi, à condition de pirater des sécurités de haut niveau, car il est dans une planque de la police...

Robert Bruhn est le comptable du parrain berlinois Raphael Blumenthal (le Berger), c’est un témoin sous protection de la police.

Son casier judiciaire évoque des plaintes pour association mafieuse, comptabilité trompeuse, blanchiment d’argent, et fraude fiscale.

Seulement aucune info sur le lieu de la planque…

Du coup nos héros repassent à la Falkhouse 18 pour essayer d’en trouver.

Valéria et Oskar apprennent que Reiner a été relâché faute de preuves, au bout de 24 heures de garde à vue.

Une voiture est passé le prendre, en se renseignant à partir de sa plaque filmée par les caméras du parking, ils trouvent le nom du propriétaire : Phillip Werfel.

Du coup, ils rendent visite à ce simple citoyen, il s’avère qu’il s’est fait tirer sa caisse justement ce matin !

Nos héros se reposent quelques heures dans la voiture, puis Valéria use de ses pouvoirs de chakras pour revivre la scène du vol de voiture par deux petites frappes.

Elle dessine ensuite des portraits robots à partir de sa vision, puis retrouvent leur piste dans les dossiers de la police : Chris Vogelweide et Valle Griebel deux gangsters affiliés au Berger…

Faute de piste, les mégas retournent encore au commissariat.

Ils apprennent que Konrad Mühe a encore échappé de peu à une attaque du tueur croate !

Valéria essaie en vain de hacker les serveurs principaux du commissariat.

En fouillant le bureau de Reiner, Oskar trouve la feuille de route donnant les ordres au lieutenant Görder pour surveiller Bruhn à la planque.

Cette planque de la police est située au 18 Kanner strasse, à Neukölln, un quartier chaud du sud de Berlin, plutôt populaire et mal famé, synonyme de chômage et d'insécurité, ou encore de ghetto pour les minorités étrangères, Neukölln à très mauvaise réputation : drogue, criminalité, gangs, prostitution…

 

Les mégas se rendent sur place, en faisant le tour de la zone de pavillons abandonnés et squattés, ils repèrent une étrange camionnette qui tourne aussi au ralenti dans le coin (des hommes de mains cherchant la planque ? …ou des flics en couverture ?)…

Ils se garent non loin, et rentrent par effraction dans un pavillon abandonné, voisin de la planque.

Valéria sonde par transfert la planque où il y a 4 hommes.

Ils décident d’aller se cacher dans le jardin d’en face, d’y attendre l’agression prévisible des hommes du Berger pour porter secours aux policiers : ainsi ils seront davantage susceptibles de les laisser causer avec Bruhn…

Il y a des Falks présents pour le « protéger » (le Lieutenant Dennis Görder, secondé par les sergents Egon Rosenbluth & Noah Leiner).

Seulement Dennis Görder est aussi dans le coup, et sous ordre du mystérieux inspecteur corrompu, il va tenter de tuer Robert Bruhn en faisant croire à une tentative d’évasion, même si pour cela il doit aussi abattre ses 2 collègues !

Dennis Görder passe subitement à l’action, il fera de toute façon passer ça pour l’intervention de mercenaires du parrain…

Il arrose à la mitrailleuse lourde ses deux collègues qui se reposaient !

Nos héros entendant cette rafale inattendue, se précipitent chacun par une fenêtre.

Oskar utilise sa télékinésie pour tordre la mitraillette de Dennis Görder, elle explose lorsqu’il essaie de tirer, et il se prend un éclat qui le fait tomber inconscient.

Valéria se précipite pour soigner le sergent Egon Rosenbluth, obtenant ainsi d’emblée la confiance de son collègue Noah Leiner moins gravement touché…

Mais, le pire c’est que Raphael Blumenthal a vraiment envoyé des tueurs, qui agressent les mégas et les flics à peine se sont-ils tirés de la première fusillade !!!

Andrej Kleinmann armé d’un M16, Chris Vogelweide armé d’un pistolet mitrailleur, David Wegner armé d’un fusil à pompe à canon scié, Jörn Kayserling armé d’un fusil mitrailleur, Philip Klengel armé d’une M60, Valle Griebel armé d’un fusil à pompe, & Yessica Horn armé d’un fusil de chasse, prennent d’assaut le pavillon sous les ordres de Lukas Buckler et son 45 automatique… ça va chier !

 

C’est vite le gros bordel, ça défouraille et savate en tous sens, des canapés volent dans la tronche par télépathie, des armes sont retournées contre leur propre camp, et malgré leur sous-nombre évident et l’inutilité des deux sergents dépassés, nos héros gagnent la bataille !

Deux gangsters sont tués, les autres blessés ou paralysés.

Les deux sergents s’en sortent, pas le lieutenant impliqué malheureusement.

Oskar a une balle dans le bras, et Valéria dans la jambe, mais les bons soins de la biocyb y remédient.

Oskar interroge Chris Vogelweide avec la méthode musclée de la tête dans une bassine d’eau froide, pour essayer de comprendre où est passé son frère, mais le type a juste volé la caisse, ce n’est pas lui qui est passé chercher Reiner au commissariat.

Valéria interroge Bruhn sur la corruption policière, mais il ne dira rien avant l’arrangement au procès, en l’absence de son avocat… reste le transfert ou la torture…

La biocyb choisit évidemment le transfert et sa réminiscence lui donne le pot aux roses :

Robert Bruhn sait pas mal de choses sur l’affaire Konrad Mühe, par exemple que son patron a fait virer une grosse somme (un demi-million d’euros) sur un compte dans un paradis fiscal, pour payer Reiner Niemeyer afin qu’il facilite l’assassinat de Mühe !

C’est donc bien le frère d’Oskar l’inspecteur pourri après qui ils courent depuis le début !!!

Finalement Oskar s’est donc rendu compte que son frère est un flic corrompu, comment va-t-il régler ce cas de conscience ?...

Oskar prend ça froidement, cachant son amertume derrière le masque glacial de la justice.

Ce rippou devra payer, comme les autres…

En effet, au cours de sa carrière, Reiner Niemeyer a très rapidement pris une mauvaise direction.

On laisse passer un truc par-ci, on accepte une petite enveloppe par-là.

Pas un mauvais bougre, mais le besoin d’argent était trop fort.

En échange des fois où il ferme les yeux sur ordre de Raphael Blumenthal, pour ses enquêtes qui ne dérange pas ce parrain, il peut par contre faire appel à des criminels et des membres de gangs pour lui rendre une faveur (indic avec une info brûlante, passe-droit au sein d’un gang ou d’une zone un peu chaude, etc)...

Le coup du meurtre du politicien Konrad Mühe va lui permettre de décrocher pour de bon de tout ce merdier, et de se barrer prendre sa retraite au vert.

 

Les survivants quittent précipitamment la planque connue de l’ennemi, et tous se rendent au central de la police berlinoise, puisque c’est l’aube, pour présenter leurs prisonniers à Rolf Heiler des bœufs carottes.

Ce dernier a du mal à faire confiance à Oskar, mais il leur accorde le bénéfice du doute concernant les infos détenues par Bruhn.

Cet entretien permet aussi de lever le voile sur l’affaire des fausses preuves d’Heiler : en fait l’argent déposé chez Reiner est justement la somme avec laquelle le Berger a tenté de l’acheter pour qu’il ne se mêle pas de cette histoire !

Rolf a donc essayé de retourner leurs armes contre eux, salissant ainsi son image d’incorruptible immaculé…

Les mégas prennent congé, le laissant finir de démêler cette affaire…

 

Un fois dans la voiture de Reiner, la radio de patrouille sonne, c’est l’informateur Nils Ratzenberger (instigateur de tout le jeu de piste) qui souhaite parler au frère d’Oskar.

Oskar se fait passer pour lui grâce à leur voix proches…

En fait, Nils avait mis tout ça en place afin de signaler à Reiner qu’il est au parfum de sa corruption pour le faire chanter !

Il a accumulé des preuves qu’il est prêt à lui remettre s’il achète son silence avec le tiers de ce qu’il a reçu pour permettre le meurtre de Mühe…

Il faut qu’il dépose la somme en liquide dans la consigne où le jeu de piste avait démarré.

Oskar fait mine d’accepter…

Comme l’argent n’y sera pas, Nils enverra sûrement toutes ses preuves à Rolf Heiler, ce qui accélérera son enquête.

Tant pis pour Reiner, il l’a bien cherché.

 

Avant de quitter Berlin, Oskar téléphone à ses parents.

Les nouvelles sont bonnes, puisque leur santé a été renforcée par les biotes de Bezos.

Il leur annonce la corruption de son aîné, et le scandale qui risque de ternir la réputation familiale.

Son père comprend qu’Oskar ait agi pour la justice, sa mère a plus de mal à lui pardonner de dénoncer son propre frère…

Après un court repos à la planque méga, pour éviter de faire bêtement une roulette galactique, ils retournent à Norjane.

 

Oskar revient avec un goût amer en bouche, Valéria est plus sereine, mais en tout cas leur amitié est renforcée par les épreuves passées ensemble, sur des enquêtes si personnelles.

 

Budi à Jakarta :

 

Budi Ahmad se transite à Jakarta, capitale de l’Indonésie pour voir comment va sa famille, constituée principalement de son père Tri Iskandar Ahmar (65 ans), de sa mère Shinta Bethari Ahmad (63 ans), de ses 5 sœurs, Wibisono (45 ans), Susanto (41 ans), Annelous (38 ans), Damaris (33 ans) & Adah (30 ans), et enfin de sa grand-mère Bethari Kasih Darmali (82 ans) !

Il n’y a pas de centrale nucléaire dans ce pays, donc aucun risque de radiations contrairement aux USA.

Jakarta possède de nombreux espaces verts, mais le non-fonctionnement des pompes de sous-sol a quand même entrainé son inondation, surtout à cause des moussons.

L’absence de réponse humaine aux typhons et tremblements de terre des six derniers mois aboutit à un niveau de l’eau record de 2m70 dans les rues !

Cela atteint le deuxième étage des bâtiments, des glissements de terrain ont abattu les ponts, et renversé certains buildings, des maisons individuelles sont entièrement recouvertes de boue.

D’énormes pythons et des crocodiles nagent dans les ruelles et attaquent tout ce qui bouge !

Et plusieurs Boeing 737 se sont écrasés dans le centre-ville…

En plus des éléments contre elle, la population subit aussi le déchainement des groupuscules intégristes religieux en son sein.

Les terroristes agissant pour l’état islamiste exploitent la désorganisation collective pour réaliser des attentats contre le gouvernement : des casernes et des commissariats sont attaqués, et les armes qu’ils contiennent sont volées.

Puis ces troupes intégristes tentent de prendre le pouvoir par un putsch armé… mais même si la majorité de la population est musulmane, elle n’est pas pour autant d’accord pour que des terroristes renversent leurs institutions par la force…

Aussi, une guerre civile imminente menace Jakarta !

Au milieu de tout ce bordel, Budi essaie juste de traverser la ville coûte que coûte pour retrouver les siens.

Il nage, emprunte des embarcations, nage, grimpe, nage, saute, et nage encore…

Il atteint enfin la demeure familiale dans son quartier résidentiel, et la belle bâtisse est dévastée, sa famille s’est recueillie sur le toit.

Budi apprend le décès de sa chère mamie, à cause du Covid, mais tous les autres vont bien, même mieux qu’avant grâce aux biotes de Bezos.

Au vu des menaces planant sur la ville, dont Budi s’est rendu compte en parlant avec les habitants au cours de sa traversée, il vaut mieux évacuer à la campagne.

Budi et ses sœurs construisent un radeau avec des meubles, chargent le maximum de leurs biens, puis ils naviguent jusqu’au sud de la ville.

Notre méga doit paralyser discrètement un crocodile, mais à part cela tout se déroule sans encombre, les indonésiens faisant preuve d’une entraide des plus efficaces.

Ils trouvent finalement refuge dans un village dans la banlieue de Bandung, où malheureusement les gens parlent davantage le soudanais que le javanais.

Leur plan à long terme est de prendre la route pour l’est de l’île de Java, et de là un bateau pour Bali, où un oncle de Budi pourra les accueillir…

Son père Tri Iskandar achète pour cela un vieux car scolaire, où Budi crée une porte de transit durant la nuit, ainsi il les retrouvera facilement par la suite, quel que soit leur exode.

Le lendemain, Budi fait son au-revoir à sa famille, et utilise la porte du car pour rejoindre Norjane.