Étape 1 « Apocalypse France » (le Massif central) :
Les coordonnées GPS donnent carrément en plein dans le cœur d’un volcan d’Auvergne, en pleine jungle d’Apoclypse-France !
Mais pour y arriver, il faut traverser une jungle impraticable en voitures, et donc les laisser sous bonne garde à la frontière de la forêt.
Justement, arrivés à la frontière de la jungle, après 200 km de route sans encombres, au bidonville de Louroubouboule, il y a un garage fortifié qui propose ce service.
Ils doivent juste d’abord monnayer (contre des vivres en boites de conserves) une dépanneuse pour faire désembourber deux de leurs véhicules aux abords du bourg.
Thomas et Rex qui y montaient la garde, aperçoivent un exemple de la faune mutante du coin, des sortes de gorilles ailés très moches, que le marchand fait fuit de quelques coups de feu en l’air…
Une fois rassemblés, dans un troquet local, ils n’ont plus grand-chose pour se payer à boire et à manger, alors Freya donne un spectacle de lancer de hache sur la pauvre Cléa ligotée à un poteau !
Ils trouvent un guide indien pour la jungle, un certain Momo, mais il n’ira pas plus loin que le bas du volcan.
Pour éviter de coucher dehors, Cléa, un peu ivre, drague Momo et part coucher avec lui dans son taudis des favelas… alors qu’en fait tous les autres vont dormir dans la remorque du drakkar, et qu’elle aurait pu faire de même !!!
Le lendemain, ils se rassemblent à l’aube, et Momo a même trouvé une vache bicéphale pour porter les vivres, car tous s’allègent au maximum pour le long trek qui les attend.
Ils payent le garage qui va protéger leurs véhicules en leur absence avec l’inutile moto de Cléa, pour l’équivalent de 5 jours de garde minimum, auxquels ils devront rajouter à leur retour 10 litres d’essence par jour supplémentaire.
Ils quittent Louroubouboule, en laissant la pauvre Roxanna, malade de la fièvre, dans la remorque du truck, sous la garde de garagistes locaux.
En traversant la jungle, pendant 4 jours, ils souffrent de la chaleur et de la fatigue, surtout Freya qui donne beaucoup d’elle-même pour débroussailler à la hache (aidée de Thomas à l’épée).
Le soir, ils font des haltes, et dorment avec un tour de garde, la plupart dans des sacs de couchages, à part Freya sur ses peaux de loups, Jayne dans son hamac, et Momo sur une branche (ses avances désormais repoussées par Cléa)…
Le quatrième jour, ils subissent une attaque de mutants, car la région est la source des expérimentations génétiques et bactériologiques fourmis, les sources et les fleuves sont empoisonnées, provoquant des transformations contre-nature chez la faune comme chez les humains (des indiens revenus à l’âge de pierre).
Le combat est rude, Jayne tombe évanoui suite à une morsure, et Thomas fait une grosse maladresse à l’épée, tranchant presque la main de l’infortunée Cléa à ses côtés !
Une fois débarrassés des mutants, ils se soignent, désinfectant correctement les morsures pour éviter de muter.
Malheureusement, durant le combat, leur vache a fui avec les provisions restantes, ainsi que les armes lourde du mercenaire.
Ils la pistent ensemble, mais finalement Momo part seul à sa recherche, promettant d’essayer de les rejoindre à leur campement en soirée…
Le cinquième jour, fini la jungle, place à la montagne, les vieilles collines d’Auvergne étant devenue un chaos de pics hérissés depuis le cataclysme.
La progression sur les pentes du volcan est périlleuse aussi, à cause des secousses dues aux éruptions de ses voisins (le Puy de Dôme est le seul à ne pas avoir éclaté !)
Des éboulements rendent impossible le suivi des chemins, obligeant à des séquences d’escalade…
Sur le chemin ils se retrouvent obligés d’emprunter un passage en tyrolienne au dessus d’une cascade, et certains faillissent même chuter dans le vide, comme Thomas qui ne doit sa vie qu’à l’aide de la corde de Rex, et à un sursaut d’adrénaline.
Le soir, ils font une halte au sein d’un wagon accroché à la falaise par des câbles électriques.
Momo ne les rejoint pas comme prévu…
S’est-il fait dévorer par les cannibales mutants ?
A-t-il du rebrousser chemin ?
A-t-il au moins retrouvé la vache ?
Ils ne le sauront qu’une fois de retour à Louroubouboule…
Le lendemain, durant leur progression d’alpinistes, ils doivent traverser les ruines d’un avion encastré dans la roche (et occupé par des cro-magnons mutants) !
Comme ces derniers dorment le jour, ils tentent de les égorger durant leur sommeil, mais l’un d’eux se réveille, et c’est la fusillade !
Les guerriers de la tribu gisent bientôt dans leur sang, tandis que les femmes et les enfants fuient (en sautant de corniches en corniches comme de petits cabris) devant les rafales de pistolet mitrailleur d’une Cléa déchaînée.
Au sommet, ils découvrent dans le cratère une base fourmi, avec des rampes de lancements.
En fait, il s’agit du site de lancement des missiles à virus, enchâssé dans le Puy de Dôme, caché à l’ombre des colonnes de fumées du mont du Cantal (plus grand volcan d’Europe de nouveau en activité).
Les PJ n’ont clairement pas assez d’explosifs sur eux pour saboter une telle installation, mais en l’observant à distance ils remarquent qu’elle ne paraît pas gardée par des rondes de sentinelles…
Ils prennent alors le risque de s’en rapprocher, pour en savoir plus, malgré les nombreux systèmes de surveillance supposés, qui finiront sûrement par déclencher une alarme.
Se rendant compte, à quelques cadavres brûlés de chèvres et de mutants, que le cratère est un champ de mines, ils font rouler une grosse pierre depuis les hauteurs, afin qu’elle explose une première mine anti-personnelle.
Curieusement, aucune patrouille fourmi ne vient à leur rencontre, malgré cela !
Il a du se passer quelque chose dans la station, repérant un sas, ils décident d’y aller.
Cependant, Jayne fait une crise de fièvre, et il leur faut l’abandonner là, caché sous sa couverture.
Ils suivent le chemin emprunté par la grosse pierre, puis attachent un de ses éclats à une corde, avec laquelle ils testent le chemin devant eux, pour éviter les mines.
Arrivé au sas d’entrée principal de la station, devant une interface attendant un code de sécurité, Thomas Laitue se souvient alors de l’anecdote de sa téléportation (CF Épilogue du scénario « Total Recall » plus haut).
Incroyable, ce code ouvre bien le sas, donc c’était dans cette base fourmi que le fermier était apparu (et non ailleurs dans celle où traînaient ses amis) !
Une fois dedans, les héros ne trouvent que des morts, dans un état horrible, les chairs comme rongées par des pustules ayant explosées, répandant un pus corrosif sur la peau, les yeux boursouflés sortis des orbites, des plaques de cheveux en moins, certains cadavres ressemblent même à des amas de slime fondus à l’acide ! ! !
Au cours de leurs déambulations, ils se rendent compte que toute la station semblent automatisée, prête à poursuivre seule le sombre projet des fourmis, et que les zones les plus sensibles (missiles, source d’énergie, salle de contrôle, etc…) ne leurs sont pas accessibles avec leur code.
Ils finissent par tomber sur la salle médicale, où un survivant s’est enfermé dans une sorte d’hibernateur.
Comme ce n’est pas une fourmi, ils le libèrent, non sans avoir vérifié sur ordinateur qu’il ne s’agit pas d’un patient atteint d’un mal contagieux.
C’est un indien qui s’appelle Rachid Beurdah, qui leur confirme que l’air de la station n’est plus sain.
Mais dans le labo médical, nos héros avaient déjà trouvé des combinaisons NBC intégrales et des masques à gaz, Rachid se protège donc comme eux.
Il raconte ensuite qu’il fut enlevé par les fourmis avec d’autres locaux, pour leur servir d’esclaves lors de la mise en place de cette station.
Puis, les fourmis les conservèrent afin de pratiquer les expériences devant mettre au point le virus.
Les esclaves moururent les uns après les autres durant ce processus, mais un médecin non fourmi était chargé de les faire tenir le plus longtemps possible.
Il s’agissait d’un certain docteur Maurice Rougé, enlevé par les fourmis lui aussi dans un centre médical anti-mutation installé entre le Morvan et l’Auvergne.
Rougé a suivi de près l’invention du virus, tout en réfléchissant de son côté en secret à l’élaboration d’un vaccin…
Alors qu’il ne restait plus qu’une poignée de cobaye, le virus fut concluant, et l’opération test fut lancée.
Les esclaves survivants savaient que leur heure allait arriver, puisqu’ils ne servaient plus à rien, alors ils ont tenté le tout pour le tout, dans une évasion qui a bien merdé !
Au cours de la baston, des réservoirs d’armements bactériologiques destinés à l’empoisonnement des sources d’Auvergne ont éclaté sous un tir laser, alors ça a vite été l’horreur totale : le système de ventilation le diffusant rapidement à toute la station, les fourmis tombèrent vite comme des mouches !
Les esclaves moururent aussi, sauf Rougé et Rachid, le docteur prudent, muni d’un masque à gaz, a sûrement réussi à atteindre la sortie, et l’indien s’est donc réfugié dans le container d’hibernation.
Rachid est persuadé que Rougé est retourné à Beaune, sa ville natale dans la région Bourguignonne.
Il décrit Rougé comme un vieux docteur rougeaud, au pif énorme, avec une calvitie.
Nos héros décident alors de poursuivre la visite de la station, avant de se lancer à la recherche de ce doc Rougé, mais dés le corridor suivant, ils sont attaqués par les pires mutants déformés…
Cette baston est sanglante mais brève, puisque Thomas y met court en prêtant à Cole son lance grenade, ce qui fait fuir les mutants dans les plus lointains recoins (à part bien entendu les 3 pauvres types explosés en guise d’avertissement).
Cole prend cher sur ce coup là, puisqu’il a tiré sur des cibles si proches de lui, qu’il est éjecté en arrière par le souffle lui aussi, se mange des éclats, et atterrit entre deux hibernateurs, complètement assommé.
Ses amis le remettent sur pieds, et tous reprennent la fouille de l’installation fourmi.
Puisqu’ils n’ont pas accès aux zones les plus importantes, il leur faudra revenir plus tard ici pour tout saboter, avec le matos adéquat.
En fouillant les étages inférieurs de la station, ils trouvent une galerie souterraine permettant de la quitter par le sous-sol, sans se retaper de l’escalade de montagne, en suivant les rails en pente douce du réseau fourmi…
Ça sera difficile de s’orienter dans le complexe labyrinthe de galeries, mais avec une simple boussole, ils devraient y arriver.
Seulement, ils doivent d’abord remonter à l’extérieur chercher leur ami le mercenaire Jayne Cobb, avec un brancard emprunté à l’infirmerie, puis revenir à la galerie souterraine.
Là, Freya et Thomas arrivent à piloter une draisine de transport d’ogive.
Après des heures angoissantes dans le noir, les rails débouchent en pleine jungle, sur l’ancien réseau ferroviaire auvergnat, totalement recouvert de verdure.
Leur engin est bloqué par un arbre poussant au milieu de la voie.
Il l’abandonnent et repartent pour 4 jours de trek dans la jungle, heureusement Jayne revient à lui pour marcher seul, sans qu’on ait à le porter…
Ils rejoignent finalement harassés (et affamés, car sans vivres désormais) le bled de Louroubouboule, pour y retrouver leurs véhicules et Roxanna, elle aussi remise.
Ils payent donc les 40 litres d’essence qu’ils doivent aux garagistes, et leur convoi peut repartir.
Momo n’est jamais réapparu au bourg, sans doute est-il mort dévoré par les mutants de la jungle, tout comme la vache à deux têtes !
Jayne Cobb enrage pour son lance-roquette, mais rien ne sert de perdre davantage de temps par ici.
Il leur faudra donc longer la région impraticable d’Apocalypse-France pour atteindre la Bourgogne, seul moyen de retrouver la trace du docteur Maurice Rougé, peut être détenteur d’un moyen de soigner le virus létal…