Ch'i-Lin
Ch'i lin était très spécial pour les Chinois.
C'était une créature de grande puissance et de sagesse, et se montrerait à des moments spéciaux.
Son apparence était toujours considérée comme un signe de bonne fortune.
Quand une règle était juste et gentille et les temps pacifiques et prospères, la licorne apparaît dans une clairière.
Elle apparaîtrait aussi quand un grand chef était sur le point de mourir ou de naître.
Une Ch'i lin a une seule corne sur son front, un ventre jaune, un dos multicolore, les sabots d'un cheval, le corps de un cerf et la queue d'un bœuf.
Doux de disposition, il ne marche jamais sur une herbe verdoyante, ou ne mange une végétation vivante.
Le premier Ch'i lin serait apparu dans le jardin du légendaire Huangdi (empereur jaune) en 2697 avant notre ère.
Quelques trois siècles plus tard, une paire de qilin a été signalée dans la capitale de l'empereur Yao.
Les deux événements ont témoigné de la nature bienveillante de ces dirigeants.
L'avènement d'un grand sage a été signalé lorsqu'un Ch'i lin est apparu à la mère enceinte de Confucius (6ème siècle avant notre ère ).
Le Ch'i lin a alors toussé une tablette de jade inscrite, qui a prédit la grandeur future de l'enfant à naître.
De même, la mort de Confucius fut préfigurée lorsqu'un Ch'i lin fut blessé par un conducteur de voiture.
Décrite pour la première fois par les Chinois comme une créature miraculeuse appelée Ch'i lin (ou K'i lin, voire Qilin), cette "grande licorne" rayonne de couleurs exquises, a une voix comme mille carillons de vent, évite de se battre à tout prix, a vécu pendant mille ans, et a une corde de douze pieds de long !
Il existe différentes variantes de Ch'i lin : l'Abath, le Chai Tung, le Ghilen, le Hai Chai, le Huan, le Kai Tsi, le King, le Kioh Twan, le Lu, le Si, le Sz, la licorne tibétaine, le Too Jou Shen, le Xi, et le Zouwu !