
Hommes des Marches :
Les Hommes des Marches sont une ethnie particulière de l'espèce humaine.
Ils demeurent exclusivement dans les zones septentrionales de Zimroel.
Descendants des premiers colons, ils sont plus grands (1m90 à 2m) et plus forts.
Ce sont des humains, mais leurs capacités physiques sont plus importantes.
Le chamanisme leur offre des particularités psychiques, une forme de magie blanche.
Ils utilisent la langue commune de Majipoor mais avec des expressions qui subsistent du vieux terrien.
Ils sont frustes et revêches, mais plutôt honnêtes.
Ils sont vêtus d’un mélange disparate de peaux de bêtes et de et tissus grossiers cousus, et ils ont le visage et les bras ornés de bandes de peintures en lignes brisées.
Leurs armes de prédilection sont la lance, l’épée, l’arc et la hache.
Ils ne se mêlent pas des affaires des autres peuples, ni même du conflit avec les Piurivars.
Il ne faut cependant pas les provoquer, car ils sont extrêmement forts.
Ils sont également appelés « nomades » ou « montagnards », ils n’ont pas coupé les ponts avec la civilisation sur Majipoor, mais ils ont préféré s’en éloigner.
Ils sont cependant très méfiants envers les autres espèces.
Ils vivent uniquement dans les Marches de Khyntor, sur les contreforts, et s’aventurent très rarement sur la rive sud du Zimr.
Ils habitent des cabanes de bois ou de pierres recouvertes de mousses ou de terre séchée.
Ils préfèrent vivre plus simplement comme chasseurs, cueilleurs, agriculteurs, éleveurs.
Ils servent de guides aux explorateurs et autres aventuriers.
Les hommes des marches se déplacent à pieds ou à dos de blaves.
Ils font des échanges avec les petites communautés proches de leurs territoires.
Ils ne rejettent pas les faibles, mais se moquent d’eux facilement, par contre être amputé d’un membre est carrément tabou dans leur société, et représente un risque de bannissement.
Leur sexualité est semblable aux autres humains.
Leur hygiène est normale, avec un savon grossier naturel et de l’eau de source, ou d’un puits.
Les hommes des marches sont omnivores, mais avec une forte proportion de viandes grillées ou bouillies, accompagnées de céréales.
Leurs enfants ne vont pas à l’école au sens traditionnel.
Les enfants sont élevés au rythme de la nature et des saisons.
Aucune science n’est développée par ce peuple rétrograde.
Leurs arts sont aussi peu développés, et limités à leurs vêtements.
Les loisirs ont une importance modérée chez eux, ils se limitent aux jeux de dés, aux concours de lancers de haches ou de lances, aux danses traditionnelles, et à divers jeux de force.
Les hommes des marches n’utilisent pas de monnaie, et favorisent le troc.
Les vieux sont mis à l’écart, s’ils deviennent trop faibles.
Bien que plus robustes que les autres humains, ils sont plus sensibles aux maladies.
Leur longévité est donc plutôt de soixante ans en moyenne.
Le chamanisme leur permet d’accepter plus facilement la mort, comme un retour à « Ce Qui Est ».
Dans le jeu de rôle Majipoor, les hommes des marches sont forcément des PNJ, ils vivent trop en autarcie dans une enclave fermée sur elle-même pour qu’on puisse imaginer un PJ homme des marches membre de la Société.
Puisqu'ils sont une communauté isolée, ils ne sont pas des citoyens recensés clairement pris en compte par le système politique de Majipoor.
Par conséquent, tout comme les piurivars par exemple, ils ne sont pas atteint par le contrôle des rêves de la Dame de l'île et du Roi des rêves.
Ils peuvent donc commettre des crimes sans craindre de punitions cauchemardesques, mais ne peuvent pas bénéficier de l'aide de la Dame pour leur récupération psychique.
Les pouvoirs de « Révérence à la Dame » ou d' « Échec au Roi » n'ont donc aucun influence sur eux (Cf Chapitre Magie).
Exemples de patronymes :
Leurs noms sont des dérivés simplifiés des premiers colons humains, avec une consonance plutôt anglo-saxonne.
La proximité de leurs territoires avec celui des Othinors ont provoqué quelques modifications significatives : Andson, Asmov, Dunn, Gram, Pratt, Silberg ou Izak, Klarkela, Koenik, Mank, Simak…
« On savait que des tribus de nomades mal dégrossis, à demi civilisés, parcouraient les Marches, descendant de loin en loin jusqu’aux régions colonisées de Zimroel pour y vendre des fourrures et des peaux ainsi que la viande des animaux qu’elles chassaient.
Mais ces montagnards, malgré leur aspect farouche, n’avaient jamais cherché à provoquer en aucune manière les habitants de Majipoor, infiniment plus nombreux et puissants. »
Robert Silverberg « Les Montagnes de Majipoor » Editions Mnémos Tome 3 page 248.
