Le non -lieu est une vérité, paradoxale certes, mais vraie.
Le non-lieu obéit à la néo-anarchie d’une anti-logique, lui édictant ses non-règles.
Le non-lieu  n’est ni une dimension espace-temps, ni même un espace, ou du temps.
Il existe, mais n’est pas.
Le non-lieu est l’entité méga la plus pure, absolue, et infinie, qui soit.
Cette entité est  non-intelligente, son existence est passive.

Les choses qui existent en ce non-lieu sont des résidus, des excréments, engendrés par la présence du non-lieu en lui-même (auto-illusion ectoplasmique).
Ces choses sont de quatre sortes (Guetteurs, Gêneurs, Outils, et Aésirs), ce sont les non-créatures, sujets ou objets.
Les sujets sont des êtres pensants, reflets d’existences, ou de phénomènes, ayant lieu dans les univers.
Les objets sont des animaux, des primates, ou des robots, composés par des structures d’énergie Méga, créées par les existences des sujets, en relation avec d’autres présences dans les univers.

La localisation spatiale, et l’écoulement du temps, étant imperceptibles dans le non-lieu, ils n’en sont pas moins existants dans des formes sublimées, conceptualisées, qui permettent aux choses des présences solitaires, contingents ou communes, ainsi que la notion de déplacement.
De plus, une idée de courant (liquide), ou de souffle (genre vent irrémédiable), associe à ces notions un aspect aléatoire…

Pour imaginer le non-lieu, il faut oublier toute logique cartésienne connue dans la réalité, pour adopter plutôt cette anti-logique à l’envers, qui associe les idées par synesthésies poétiques, et non par une compréhension scientifique, il faut laisser planer les doutes comme des certitudes, avoir la foi dans l’athéisme, et surtout, surtout, ne jamais croire que les non-créatures comprennent « réellement » les mortels du Multivers.
Comment des choses qui ne perçoivent pas le temps linéaire pourraient-elles bien comprendre les vivants ?

La barrière infranchissable, de deux conceptions de la « vie », totalement aberrantes l’une pour l’autre, est le point crucial à retenir des échanges entre mégas, prisonniers du temps, et leurs alliés Guetteurs ou Aésirs.
Ils croient se comprendre, par télépathie, mais interprètent souvent tout de travers, en « traduisant » en leurs propres concepts !

Telle est l’anti-logique : insaisissable ! ! !