Bastian Meiresonne
La spécialité de Bastian Meiresonne est le cinéma asiatique.
Il est consultant, programmateur, directeur artistique, intervenant, et maître-conférencier dans le cadre d'une douzaine de festivals sur toute la France, et la Suisse.
Il est aussi rédacteur free lance de cinéma dans des magazines de cinéma (Coyote Mag...), auteur d'un livre sur le cinéaste Imamura Shohei et co-auteur d'une douzaine d'ouvrages collectifs dédiés au cinéma asiatique et réalisateur d'un documentaire Garuda Power, l'esprit du cinéma d'action indonésien sélectionné à une 50aine de festivals de cinéma du monde entier.
Bastian Meiresonne aime transmettre toute information utile dans la passion, la joie et la bonne humeur.
Il essaie toujours de restituer le film au sein de l'œuvre du cinéaste et dans son contexte historique et culturel.
Il met en évidence une double lecture quand le film s'y prête.
Son dernier livre s'intitule "Hallyuwood : le cinéma coréen" :
"Parasite", "Mademoiselle", "Burning"… autant de films qui, du fait de leur succès international, ont mis la lumière sur la production cinématographique coréenne et son incroyable diversité.
Depuis ses prémices, quand des extraits filmés étaient diffusés lors de spectacles, au début du XXe siècle, jusqu'à l'engouement qu'il connaît aujourd'hui, le cinéma coréen a traversé des crises et des périodes de créativité superbes.
S'inspirant d'ailleurs, inventant des genres et créant des esthétiques qui lui sont propres il est l'un des plus inventifs du monde.
Cette monographie exceptionnelle propose une plongée dans l'histoire de la Corée et de son septième art, donnant des clefs pour la comprendre, et des envies de salles obscures.
Un travail colossal pour ce programmateur d’une dizaine de festivals en France et en Suisse, « pour lesquels, je trouve des inédits pas sortis en France ou des films sortis mais peu diffusés. »
Bastien Meiresonne aime autant les films art et essai, que les films de genre, (horreur, comédie…), « le principal c’est l’émotion.
Souvent j’interviens en amont pour donner les codes, les clefs, éclairer sur les périodes historiques, les coutumes. »
Sa passion date de l’enfance, « mon père geek avant l’heure, amateur de nouvelles technologies, nous avait rapporté une betacam sur laquelle j’ai regardé avec ma mère des films japonais ».
Pour son livre, Bastian Meiresonne, qui vit à Thorigné-Fouillard (Ille-et-Vilaine), a, ces vingt-cinq dernières années, visionné plus de 4 500 films sur les 9 000 films coréens qui existent, « mais je parle aussi des films qui ont disparu ».
Bastian Meiresonne tient à préciser que « ce n’est pas un livre élitiste, mais un livre grand public pointu, un « livre tapas » qu’on peut lire chronologiquement ou en picorant selon les thématiques. »
Bastian Meiresonne y parle cinéma, mais aussi histoire, politique, et culture du pays.
Un vrai soin a été apporté au papier, aux illustrations, « pour que ça devienne un livre référence. »
Il a reçu en 2023 le Prix du syndicat français de la critique pour le meilleur album de cinéma, une belle récompense.
Traduit, son livre Hallyuwood : le cinéma coréen va sortir aux États-Unis, où il sera tiré à 12 000 exemplaires, « c’est énorme, pour ce genre d’ouvrage. »
Nous avons croisé Bastian depuis des années sur de nombreux festival, au FEFFS, au NIFFF, ou à Vesoul, où nous nous sommes régalés de l'humour de ses présentations.
Connaisseur pointu, mais type sympathique et accessible, il est toujours partant pour échanger sur les films ou déconner quelques instants avant de se lancer micro à la main !
Au FEFFS en 2024, je lui ai fait dédicacer son livre "Hallyuwood : le cinéma coréen" :