Simon Boswell
Simon Boswell né en 1956 à Londres est un compositeur britannique de musique de film.
Simon Boswell, c’est un peu le John Williams version anglais des films d’horreur, avec plus de 80 films de genre à son actif.
Il composa des musiques pour Dario Argento, Clive Barker, Danny Bolyle, Tim Roth ou encore Richard Stanley.
Simon Boswell s’intéresse à la musique assez tôt, en écoutant les disques de Jimi Hendrix appartenant à son frère.
Sa passion pour la musique se concrétise alors qu’il est étudiant à l’université de Cambridge en sortant un album solo, "The Mind Parasites" (1976).
Il a aussi tenté de former un groupe à la fin des seventies.
Ses premiers pas sur le terrain musical le placent assez loin finalement des compositions de musique de films.
Proche alors du milieu de la chanson de variété, il fréquente entre autres Ami Stewart et Nick Kershaw.
C’est une de ces rencontres fortuites qui va changer le destin de Simon pour la suite de sa carrière.
En 1984, il fait la rencontre de Dario Argento, qui lui demande de composer des chansons pour son prochain film "Phenomena".
Le réalisateur italien, visiblement satisfait d’une telle collaboration, le recommande à Lamberto Bava, avec lequel Simon Boswell ne cessera quasiment plus de composer les musiques de ses films ("Démons 2", "Outretombe", "Delirium", "Le château de Yurek", "La maison de l’ogre"…).
Boosté par sa collaboration avec Dario Argento, on retrouve Boswell chez d’autres réalisateurs italiens à la fin des années 80 comme Umberto Lenzi et Michele Soavi ("Bloody Bird", "Sanctuaire").
Passé sa participation aux films "bis" de ses débuts, Boswell prend pied à un autre échelon, en composant la BO de "Hardware" de Richard Stanley en 1990.
Les choix artistiques de Boswell ne surprennent qu’à moitié : il reste à l’écart des grosses machines hollywoodiennes, préférant participer à des films de réalisateurs originaires de Grande-Bretagne comme Danny Boyle, Clive Barker et Nick Willing.
Marquant par là son désir de rester dans son pays natal, en compagnie de son épouse Dorothy, de son fils Jack et de ses chats…
Personnellement je l’ai rencontré lors d’un festival du BIFFF à Bruxelles, et je lui ai fait signer une pochette de son tout premier album de 1976 "The Mind Parasites".
Précisons que l'artiste m’a gentiment offert son dernier album "Close your eyes" à cette occasion.