Le musée du quai Branly – Jacques-Chirac ou musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques (civilisations non européennes) est situé au quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris, le long du quai de la Seine qui lui a donné son nom et au pied de la tour Eiffel.
Le projet, porté par Jacques Chirac et réalisé par Jean Nouvel, a été inauguré le .
La fréquentation se situe à près de 1 500 000 visiteurs en 2014 et a franchi en 2013 le cap des 10 millions depuis son ouverture, ce qui le place parmi les plus fréquentés au monde dans sa catégorie.
Pour un roliste, l'étude des civilisations anciennes est autant une nécessité qu'un plaisir, et ce musée est idéal pour cela, donnant par exemple à voir des objets polynésiens aidant à s'imaginer le contexte du jeu Légendes Tahitiennes, ou des expos temporaires passionnantes comme celle sur la dynastie Moche (!) au Pérou ! ;)
Vêtement emblématique et caractéristique de l’identité du Japon, le kimono est aujourd’hui une pièce incontournable de la mode.
Des écoles de samouraïs aux podiums, des acteurs de kabuki aux stars de la pop internationale, pleins phares sur une tenue qui transcende les catégories et les frontières.
Apparu il y a plus de mille ans, le kimono – littéralement « ce qui se porte » - incarne aux yeux des Japonais la culture et la sensibilité nationales.
C’est au début de l’ère Edo (1603-1868) qu’il devient l’habit traditionnel par excellence, porté par l’ensemble des Japonais, indépendamment de leur statut social ou de leur genre.
Un âge d’or qui voit l’extraordinaire développement de sa production et la naissance d’une culture de la mode grâce à l’engouement du monde du spectacle.
Célébrités et élégants de l’époque – acteurs de kabuki en tête – devenant alors les premières icônes de mode japonaises.
S’il atteint timidement les côtes européennes à la fin du 17e siècle, c’est dans les années 1850, avec l’ouverture du Japon au commerce extérieur, que le kimono s’exporte vers un Occident alors fasciné par son caractère exotique.
L’enthousiasme soulevé par sa forme ou ses tissus transforme profondément et radicalement la mode du continent quelques décennies plus tard.
Dépassant par la suite son statut de symbole, désavouant son caractère traditionnel et intemporel, il ne perdra rien de sa superbe entre les ciseaux des plus grands stylistes du monde entier (comme chez John Galliano ou Alexander McQueen) ou dans les rues de l’archipel, revisité de façon innovante et parfois subversive par de jeunes Japonais.
L’exposition conçue en 2022 par le Victoria and Albert Museum de Londres revient sur cette histoire, celle d’une tenue emblématique, intimement liée à celle du Japon.
Le kimono sous toutes ses coutures, ou le portrait d’un vêtement résolument moderne, à travers les siècles et les continents...